Résumons : il n'y a rien au centre.
Ah je continue de lire le blog de François Matton et ses dessins m'enchantent
Résumons : il n'y a rien au centre. C'est grand, c'est transparent, c'est vide, pour vous comme pour moi, personne n'occupe la place, vide, le roi est mort, le despote tombé, vide. Bon, on en profite pour courir ? Allez, oui ! Ah ah ! Faire accélérer le paysage, inviter tout à s'agiter, à glisser, à fuser. En avant, dis-so-lu-tion ! Quand je cours je ne bouge pas d'un pouce. Il n'y a que mon corps qui s'agite un peu, ce brave clébard. Les membres, oui, un peu. En périphérie, c'est mignon. Le cœur également, oui, un peu trop. La vue se brouille, ouh. Stop, pitié, stop ! Allez, pour une reprise c'est suffisant. Pfeu-pfeu. Saloperie. Pfeu-pfeu. J'ai bien fait de garder mon jean, comme ça je donnais pas trop l'air d'y croire. Pfeu...
Oh la belle île, devant ! |