Douglas Harding a été très influencé par le zen et surtout par le zen chinois, le T'chan.

Le titre de son livre le plus célèbre publié en 1961 le montre d'ailleurs :

On Having No Head: Zen and the Rediscovery of the Obvious.

Vivre sans tête : le zen et la redécouverte de l'évidence.

Pendant des années, Harding n’a pas pu partager son expérience d'éveil avec ses contemporains. Ses premiers amis furent les maitres du T'chan chez qui il trouva des récits d'expérience proche de la sienne. « C’est alors, écrit-il, que, mieux vaut tard que jamais, je tombais sur le zen »

Après la publication de ce livre, il commença à être connu dans les mileux bouddhistes et il rencontra plusieurs autorités du bouddhisme d'alors comme Alan Watts ou Philippe Kapleau.

Kapleau l'invita dans son centre zen aux Etats-Unis a donner une conférence (en 1970). La première se passa très bien ; la seconde - deux ans plus tard - fut plus difficile.

Les disciples de Kapleau voulurent tester l'éveil de Douglas et l'agressèrent physiquement. Douglas m'avait plusieurs fois raconté cette histoire.

Voici comment elle est résumée dans sa biographie. On peut découvrir aussi la morale que Douglas tira de cet événement.

(j'ai réédité le livre de Kapleau chez Almora Les trois piliers du zen )

jlr

kapleau