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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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12 décembre 2020

nouvelles vidéos : atelier avec Douglas et Catherine Harding

 

Atelier au Taillé en aout 1996

Douglas et Catherine Harding

 


 

 

 

 

Commentaires
G
Si il y a une presence consciente, tu dois la maintenir. Cest pourquoi elle s oublie. <br /> <br /> Cest simplement ce que tu ne peux pas ne pas etre. Comment le dire autrement. Ce nest pas une trouvaille. Cest l impossibilité a se trouver dans quelquechose de positif. Cest le renoncement absolu. Et dans ce renoncement, toutes tes idees tombent. Tout tout tout
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J
Êtes-vous d'accord avec cette affirmation :<br /> <br /> <br /> <br /> Un sentiment de présence, sans mot (au-delà des mots), est notre seule certitude.<br /> <br /> <br /> <br /> N'existe rien d'autre, en tant que certitude, que celle d'exister en tant que mystérieuse présence consciente qui le plus souvent s'oublie, absorbée dans un rêve où elle s'identifie à un moi imaginaire créé par le mental.
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J
Donc, un sentiment de présence, sans mot, est notre seule certitude,<br /> <br /> <br /> <br /> Rien d'autre que cette certitude d'exister en tant que mystérieuse présence consciente.
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G
La conscience cest la malediction. Cest cette derniere qui t a fait entrer de plein fouet dans l illusion de la separation a l age de 3 ans. Cest l extension de la bulle imaginaire. Et cette bulle contient tout. Moi, le monde, les autres, etc. Etc. Avec cette existence fictive en tant qu objet viennent les desirs, soit d y mettre fin, soit de tenter de la sublimer. Car la vie imaginaire n a pas de saveur, de gouts. Elle est mecanique. <br /> <br /> La malediction imaginaire est tellement puissante que tu finis par la croire réel. Donc encore une scission entre toi et toi. Combien cela fait de "toi" deja? Il y un toi dégoûté par sa propre creation, cest le debut de la sagesse. Tu vas d abord croire que tout cela a été fait par les autres et la société ainsi tu vas tenter de changer l exterieur. Ensuite apres t etre cassé les dents contre les murs. Tu remarques que toute la projection vient en fait de toi. Cest toi qui projette la guerre. Tu projettes la thèse et l antithèse. Le bien et le mal. Tu as fais des categories. Pour toi. Absolument subjectif. <br /> <br /> Ensuite, d une certaine maniere, tu vas peut-etre faire un sejour dans la conscience pure et dire a tous que tu as trouvé le vide. Et tu prend un autre mur de plein fouet qui te montre ce qui est réel. Tu avais simplement trouvé un endroit confortable où te cacher. <br /> <br /> Après, tu vois que cest ton propre esprit qui suivait encore une volonté imaginé par lui-meme de trouver un endroit particulier. <br /> <br /> Bientot tu remarques que toute la merde est en toi. Vraiment tout. Et dans ce tas de merde tu etais un petit objet dont tu essayais de prendre soin. Et tu realises: mais qui prend soin de qui ? <br /> <br /> Tout d un coup. Quel blague !! <br /> <br /> Quelle débilité. Je ne me suis jamais quitté. <br /> <br /> Jai simplement fais un tour sur moi meme. <br /> <br /> Il fallait que je regardes l enfer de près. <br /> <br /> On pourrait dire que tout a ete prévu mais cest encore une idee. <br /> <br /> Tu devais ainsi tester les mythes de ton esprit pour les rendre caduques. Les voir vraiment pour ce quils sont pour quitter ce plan. Pour retomber dans la réalité. Je dirais absolument silencieuse.
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J
Afin de mieux refléter sa pensée, il me semble nécessaire de compléter la réflexion de Monsieur Dubois concernant la conscience en ajoutant une copie du texte qu’il a publié le 14 septembre 2020 sur son blog.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> CONNAÎTRE LA CONSCIENCE, EST-CE CONNAÎTRE L'ABSOLU ?<br /> <br /> <br /> <br /> A première vue, connaître la conscience, c'est connaître l'absolu.<br /> <br /> <br /> <br /> Car la conscience, qui n'est pas une chose inerte, mais un acte, ne peut être rejetée autrement que par un... acte de conscience. La simple supposition d'une réalité au-delà de la conscience ou indépendamment de la conscience, est encore un acte de conscience. Chercher à prouver un au-delà de la conscience, c'est comme chercher à éclairer l'obscurité...<br /> <br /> <br /> <br /> Néanmoins, la conscience n'est pas une sorte de lumière prisonnière de sa propre clarté. Être conscient, c'est être libre de se manifester comme n'importe quoi : tout, rien, conscience, inconscience - c'est-à-dire absence d'objet, absence de contenu de conscience, absence prise pour une absence de conscience. La conscience se transcende elle-même, elle possède le pouvoir de ne pas coïncider avec elle-même. Tout en demeurant en elle-même, car rien ne peut se manifester hors d'elle. Même les ténèbres sont éclairées par une sorte de lumière, qui fait qu'on peut en parler, imaginer et "voir" les ténèbres.<br /> <br /> <br /> <br /> Cela étant, est-ce suffisant pour affirmer que la conscience est l'absolu ? Que ma conscience est l'absolu. <br /> <br /> <br /> <br /> - Oui et non. <br /> <br /> <br /> <br /> Je constate bien que je peux tout exclure du champs de ma conscience, tout, sauf ma conscience. Je ne peux me nier qu'en m'affirmant par cette négation même. Donc je ne peux disparaître, si je suis cette conscience. Et ce qui ne peut disparaître semble bien être un absolu, une sorte d'absolu, au sens où la conscience existe par elle-même. Elle est à elle-même la cause de sa propre existence, de sa propre activité. De plus, aucune explication ne semble pouvoir dériver précisément la conscience de la matière. La conscience ne ressemble pas au cerveau, même si l'on peut relever des corrélations. <br /> <br /> <br /> <br /> Cependant, aucune conscience n'existe sans corps, ni sans cerveau, lequel semble être la partie la plus essentielle du corps eu égard à la conscience. Ainsi, si tout dépend de ma conscience, ma conscience semble dépendre de mon cerveau. Certes, ma conscience ne se réduit pas à mon cerveau : pour que mon cerveau existe comme objet de conscience, il a besoin de ma conscience. Mais ma conscience a besoin de mon cerveau. Il n'existe pas de conscience sans un support matériel. Même si l'on suppose que la conscience ne se réduit pas à ce support. Dès lors, ma conscience ne peut être tenue pour absolue, pour entièrement indépendante. Une autre preuve que ma conscience n'est pas absolument indépendante est que ma volonté se heurte à un "autre". Le plus probable est que cet "autre", même si je ne peux pas le concevoir autrement que par un acte de conscience qui en fait aussitôt une manifestation de ma conscience, possède une existence indépendante de ma volonté, et donc de ma conscience. Je ne peux imposer directement ma volonté aux objets. Je dois passer par le corps, avec ses limites. J'en conclus que la conscience dépend du corps. Elle n'est donc pas un absolu. <br /> <br /> <br /> <br /> Pourtant, la conscience est libre par rapport à l'environnement, plus que n'importe quel objet. Les choses obéissent aux lois de la nature. La vie s'arrache peu à peu à ces lois. Mais la conscience possède une indépendance sans commune mesure, si on la compare aux objets matériels, ou même aux objets idéaux, comme ceux des mathématiques. Je ne connais aucune conscience sans cette liberté. En outre, toute conscience est subjective, associée à un sens du "je". Je ne connais aucune conscience qui ne soit pas, en ce sens, personnelle. Toute conscience est liberté et ego.<br /> <br /> <br /> <br /> Dès lors, puis-je affirmer que cette conscience est Dieu ?<br /> <br /> <br /> <br /> - Si oui, alors c'est un Dieu limité, dépendant. Car, même si ma conscience montre une indépendance radicale par rapport aux choses, elle est aussi manifestement dépendante d'un grand nombre de choses. <br /> <br /> <br /> <br /> D'un autre côté, la conscience est un mystère. Si, par "Dieu", on entend nommer le mystère, alors oui, la conscience est divine. Elle est le miracle d'être, de sentir, d'éprouver. De plus, je sens un mystère qui me dépasse en plongeant en moi. Là encore, ma conscience semble se dépasser elle-même, pointer vers un "autre", mais un autre plein de conscience, je veux dire plein de l'acte de conscience. Un émerveillement aussi fort, que mystérieux. Une évidence insaisissable. Et ce mystère, je le ressens comme un Moi. Un Moi au coeur de Moi. Dont l'activité veille au cœur, quelque part dans les coulisses. De plus, cet acte d'être que je sens au coeur de moi et que je me sens être, se donne comme une valeur absolue, sans que je puisse clairement exprimer ce que je ressens.<br /> <br /> <br /> <br /> Connaître la conscience, c'est donc connaître l'absolu, c'est faire l'expérience d'un être qui me dépasse infiniment, et qui en même temps m'enveloppe et dont je ne puis me séparer. Un être qui me dépasse par l'intérieur, tout en m'enveloppant aussi par l'intérieur. Tout se passe comme si j'étais une activité de conscience absolue, sans autre origine qu'elle-même. Un commencement absolu qui, en bout de course, devient moi. Et pourtant, je ne peux séparer clairement les deux.<br /> <br /> <br /> <br /> Comment puis-je prétendre connaître quoi que ce soit, alors que je ne me connais pas ?<br /> <br /> <br /> <br /> Comment prétendre que je ne connais rien, alors que cette lumière en laquelle toute connaissance advient, est plus évidente que n'importe quoi ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne peux trancher.<br /> <br /> <br /> <br /> Publié par David Dubois
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  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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