La chasse au trésor

Voici un jeu : la chasse au trésor.

il y a très près de vous un trésor sans prix que je voudrais que vous trouviez. Pour que vous puissiez le reconnaitre, voici sa description :

-il est immense, plus vaste que le monde

-il est transparent

-il est vide

-il est plein

-il est éveillé

-il est hors du temps

-il est immobile

-il est simple

-il est sans forme mais contient toutes les formes

-il est très près de vous

...l'avez-vous trouvé ?

Non?

alors regardez alors dans cette direction

Evident n'est-ce pas?

jlr

"Plongeant tête la première dans l‘Océan du vide, j’y découvre des trésors  insoupçonnés."

Douglas E. Harding

Comments

[Jean-Pierre]

Il existe sans doute une grande diversité de descriptions des structures métaphysiques de la réalité une. Ce sont toutes, bien entendu, des hypothèse invérifiables.



Ce n’est pas parce qu’un intellectuel affirme haut et fort qu’il détient la vérité qu’il fera disparaître l’esprit critique de la majorité de ceux qui portent attention à ses propos. Malheureusement il y aura toujours une minorité de personnes qui s’avèrent être des sujets facilement influençable par ce qui ressemble plus à des suggestions hypnotiques qu’à la verbalisation d’une opinion..





Quoi qu’il en soit, voici enfin exposé ci après la vérité en ce qui concerne les structures métaphysiques de la réalité une.



Pour ceux dont l’esprit critique demeure fonctionnel, disons qu’il s’agit plutôt de la présentation des deux hypothèses que je privilégie:





Tout n’est pas conscience.



Il y a un Abîme inconnaissable d’où la conscience et la matière/énergie jaillissent, Abîme qui est mon véritable chez moi.



Ainsi, quand je fais pivoter mon attention de 180 degrés je ne vois pas vraiment un non-espace conscient mais un vide, un Abîme inconnaissable d’où jaillit la conscience et les vécus subjectifs constituant les multiples apparences que peut prendre celle-ci.



José n’indique-t-il pas que «Douglas montrait que la conscience surgit de rien, de l’abîme insondable». « Là c’est chez vous. » ajoutait M. Harding.



Pour ce qui a trait à la matière/énergie, qui forme l’univers et me constitue en tant que corps, je constate que je ne la verrai jamais directement, que je dois me contenter des vécus subjectifs qu’elle suscite et qui me permettent de deviner sa présence, forcément de nature divine.



N’est-il pas vrai que «l'existence de l'Un n'est pas moins que la conscience mais plus; qu’elle est pure existence contenant en elle la possibilité de la conscience» comme l’écrit José. (j’ajouterais... et la possibilité de la matière/énergie)





Certains semblent suggérer qu’on peut éliminer l’Abîme d’où surgit tout ce qui est. On décrit l’Un comme étant l’unité Connaître/Être, soit la conscience et la matière/énergie formant les deux aspects interdépendants de la réalité une qui, bien entendu, existent de toute éternité.



La Conscience étant partout (dans l’espace infinie?) il est logiquement impossible de la séparer complètement de la matière/énergie qui est sans doute elle aussi partout (ex. La force gravitationnelle qui relie une galaxie à ses voisines). Malgré cela il me semble évident qu’elle constitue un aspect différent de la réalité une car faite de constantes invariables, elle possède un comportement prévisible, automatique et non conscient me semble-t-il.





Voilà comment j’imagine présentement l’ultime réalité tout en sachant pertinemment que je ne peux connaître ce mystère mais seulement l’être consciemment ou inconsciemment.



C’est cette dernière constatation et la certitude que le réel n’est pas une idée, que je ne suis pas une idée, qui explique mon désir de continuer à faire pivoter mon attention de 180 degrés le plus souvent possible et cela jusqu’a la fin de mes jours. C’est le seul moyen que je connaisse qui me permet de ne pas me perdre dans la spéculation et de pouvoir enfin prendre contact avec ce que je suis vraiment.



Voir ma vraie nature de façon évidente me permet de vivre et d’assister impuissant à la mort lente de ce corps dans une totale sérénité. N’existe qu`un sentiment de paix réel devant l’évidence de l’inévitable disparition du personnage.



Ce que l’on est et que l’on ne peut connaître vraiment mais seulement être ne s’inquiète pas pour sa survie. Laissons cette peur au personnage créé par le mental.



Vous ne serez pas surpris si je vous dis que j’écrit ceci en pensant à une personne qui se prétend très prêt de la fin de ses jours et qui ne peut croire aux contes de fée pour adultes qu’elle connaît. Je me propose de lui faire lire mon texte et surtout de lui suggérer de visiter le nouveau site de la Vison Sans Tête et de lire très attentivement celui de José intitulé «Qu’est-ce que la vision sans tête». J’emporte avec moi un tube en carton que j’ai fabriqué. Ça ne fait pas très intellectuel mais ça peut provoquer un miracle, une résurrection de sa véritable identité suivie d’une grande sérénité.



Je pense moi aussi que la V.S.T. mérite d’être diffusé puisqu’elle peut rendre un immense service à ces innombrables terriens condamnés à une mort certaine à plus ou moins longue échéance. Quel cadeau merveilleux que de leur donner le moyen de prendre conscience de leur essence éternelle.



N.B. Encore un monologue trop long. J’aurais pu me limiter à remercier José pour le magnifique texte qu’il m’a permis de lire. C’est trop tard, le mal est fait.

[richard]

super... rien à dire.





richard