L'expérience directe

Almora sort un nouveau livre, une traduction de votre serviteur d'un texte attribué à Shankara

L'expérience directe : le sens profond du raja-yoga.

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[Eric Delmas-mars]

"Mise au diapason sans Masque" (sans les masques du Masque)

Sans s'emberlificoter ou mélanger les pinceaux dans des circonvolutions de pensées même et y compris subtiles.



C'est ce qui se passe lorsque nous-nous re trouvons dans un ressenti empathique où personne ne cherche quoi que ce soit et en particulier à "dominer", à prendre avantage sur l'autre, à le manipuler, le phagocyter etc., pour faire mousser un "moi" usurpateur et bouffeur d’énergies indues.



J'ai le sentiment intime que là, les paroles d'un "YHéSchOuHa" prennent tout leur sens ; celui de retrouver notre faculté première de sentir sans parole, le langage de la vie en forme dans une innocence, afin de se donner la puissance suffisante et le pouvoir pour ré entrer en pleine conscience consciente d’être dans le « Royaume » de la non dualité.



Invitation non pas à retourner s’embourber dans un passé supposé, pas régresser dans un infantilisme prenant les masques ordinaires de pseudo-adultes, pas non plus à aller se perdre dans des « paradis » imaginaires plus ou moins artificiels et inventés en virtualité, mais à être soi, non coupable car coupé des illusions mensongère et meurtrières. Soi entier et rien d’autre.

[?]

Je vous rejoins à 100 %

:)

[Eric Delmas-mars]

Vivre séparé est difficile.



Nous en avons en ce moment, un exemple parlant en France qui montre jusqu'où quelqu'un qui se vit exclu de la communauté des humains peut aller.



Au delà des apparences, qu'est-ce qui est recherché, sinon de retrouver l'unité.



Le drame est que l'on recherche l'unité dans le domaine qui crée la dualité.



La non dualité véritable n'est pas schizophrénique; au contraire.

[?]

Il m'apparaît de plus en plus, Eric, que vivre est difficile lorsque nous recherchons une complétude "non discriminée" avec l'Un. Pour "être heureux" et vivre en accord avec lui, il me semble nécessaire que nous vivions pleinement la séparation, la frustration. Sans ces dernières, nous restons accrocs à un semblant d'unité confuse qui n'est qu'un pâle reflet du véritable Un. Dans cette situation de confusion où l'Un est rapporté à quelque chose, nous sommes dans un esclavage vis-à-vis des endorphines, de la drogue, de l'alcool, de la sexualité, de la consommation, des jeux, etc., etc.



Avec la séparation et la frustration, il me semble qu'il est possible de retrouver le véritable Un qui n'est Rien. Et c'est à partir de ce Rien qu'il nous est permis de jouir de tout ce que peut nous proposer ce monde sans nous y attacher plus qu'il ne faut.

[Eric Delmas-Mars]

Non extirpé de sa propre enfance, crée les conditionnements de l'enfant.



Pour pouvoir fonctionner dans ce monde environnemental, l'enfant quitte sa nature fondamentale non-duelle pour sur-vivre dans ce monde là (besoin d'être nourri besoins affectifs de se sentir aimé, puis reconnu comme membre de la communauté en question.

Cruelle nécessité que de devoir plaquer des masques pour satisfaires ces deux besoins fondamentaux de l'etre humain : se nourrir ce qui comporte boire, manger et éliminer (ou être nourri) et être aimé (c'est aussi de la nourriture sur le plan affectif => voir l'ouvrage de Boris Cirulnik...;).



Adulte, nous pouvons en connaissance de cause, vivre en tombant les masques.



Bonjour les endorphines !!



Avez-vous remarqué comme le sourire d'un enfant repus est le même que celui des représentations de Bouddhas ainsique celle des madones ? :)