Conférence sur l'idéalisme bouddhiste

Présentation du Vijnanavada, école de philosophie bouddhiste idéaliste présenté par Stéphane Arguillère

1 heure 30

« Introduction au Vijñānavāda (Doctrine de la Conscience) » par Stéphane Arguillère

Comments

[Duc]

Au sujet de la table :
La table n'est pas née toute seule.
Elle est perçue par la conscience : dans la conscience.
Mais dans ce cas précis de l'objet manufacturé elle a été crée par la conscience. Et d'après un archétype. Un modèle mental. Sans cet archétype jamais une table n'xisterait.
Donc il y a bien une notion de médium en l'homme.
Médium entre la matière et l'archétypale.
Il peut (l'homme) puiser l'inspiration spirituelle dans le monde des archétypes et ensuite le conrtéiser en modelant la matière/énergie.
Juste pour rappeler que nous ne sommes pas que des recepteurs...

[Duc]

elle n'aura jamais la saveur de la vision personnelle.
Elle n'aura d'ailleurs jamais de saveur l'a vacuité...
Schopenhauer trouvait le monde détestable ce qui ne l'empêcha pas de mourir le sourire béa au lèvre. (c'est ce qu'on dit).
IL proposait même d'arrêter de se reproduire pour faire cesser ce monde.
Je suis assez d'accord avec lui.
Mais pour comprendre l'enjeu de cette démarche il faut être capable de faire une croix (en imagination au moins) sur les plaisirs que confèrent l'individualité.
Voloir et désirer le néant. L'inconnaissance : la vraie.

Celle qui ne se sait pas
C'est là qu'il faut un peu de suite dans les idées.
Vouloir ne pas exister n'est pas si facile qu'en parole ou en "petites" expériences.

[Tefal]

Sans vouloir flatter le maître des lieux, je trouve qu'on a une meilleure compréhension de l'idéalisme bouddhiste en lisant le chapitre sur Vasubandhu de son livre "Le saut dans le vide" (page 100) :

"nous ne pouvons connaître que nos représentations, qui sont bien des phénomènes internes à la subjectivité"

(Kant et Schopenhauer ne disent pas autre chose, finalement).

Le lien vers la vacuité ? L'absence d'objectivité réelle abolit en même temps la subjectivité, et la dualité sujet/objet tombe. Ne reste que la non-dualité, la vacuité.

[Tefal]

A écouter aussi, en contrepoint : "Introduction au Mādhyamaka" sur http://vimeo.com/24517629

[?]

Nous avons certainement vu, ou plutôt entendu, ce à quoi nous accordons le plus d'importance. Il est certain que cette raison raisonnante a permis d'approfondir le questionnement scientifique. Ceci dit, il m'apparaît que pour la première question et une autre question relative à l'ordre, à la mémoire et au progrès qu'il y a comme une sorte de blocage dans la raison, le mental. Il n'y a d'ordre, de mémoire et de progrès uniquement lorsque nous maintenons ces objets mentaux dans l'instantané.