le chercheur

Il y a ceux qui ne cherchent pas la nature de leur esprit parce qu'ils ignorent tout de ces questions spirituelles.

il y a ceux qui cherchent la nature de leur esprit parce qu'ils pensent l'avoir perdue.

Il y a ceux qui ne cherchent plus la nature de leur esprit depuis qu'ils ont réalisé qu'ils n'avaient rien perdu.

Notre esprit est grand ouvert, transparent et clair, infini et sans forme, évident par lui-même disponible depuis toujours, éveillé.

jlr

Comments

[retouralamaison1]

Je crois plus juste de formuler (au lieu de " la fin de la recherche s'arrête quand on s'arrête de chercher, c'est tout. ") que la recherche cesse lorsque l' "on" s'arrête de chercher. ;) Car ce n'est pas la fin de la recherche qui s'arrête, c'est le fait de chercher qui s'arrête.



Si ma mémoire est exacte, Jean Klein formulait que lorsque la recherche s'arrête, il y a passage par une sensation de manque et par celle d'un désespoir, d'une désespérance ; il ajoutait que si nous ne sombrons pas dans rester dans ce sentiment de désespoir, dans ce qui peut être désigné par le terme de déprime, alors il y a ouverture à la joie sans objet.



Selon ce que j'en dis, la joie sans objet est la marque de l'arrêt par la lucidité, de la re cherche.

[franck]

C'est extrêmement simple, la fin de la recherche s'arrête quand on s'arrête de chercher, c'est tout.

On s'arrête de chercher quand il n'y a plus le moindre espoir de trouver quoi que ce soit ou d'arriver à quoi que ce soit. Jean Klein l'exprimait ainsi : le désespoir est un don.

[retouralamaison1]

C'est exact.



C'est du reste ce que dit en ce moment dans nos psychisme embrumés, enfumés et endormis, un certain Rabbi que nous pensons avoir vécu il y a en gros 200 ans d'âge du calendrier généralement admis.



A nous de laisser cette fulgurance fracasser nos réticences, selon laquelle : il n'y a pas de cloison étanche dans la conscience.



Cessons donc de continuer à considérer la conscience en tant que phénomène, afin de nous laisser éclater la tête qui enferme.