il est un avec la création

« Un sage est celui qui ayant transcendé toutes les différences et les changements, est devenu un avec tout.

C’est pourquoi il est l’ami de toutes les créatures et n’est l’ennemi de personne.

Il aime la créature la plus insignifiante comme lui-même, parce qu’il est un avec la création. »

R. Srinivasan, « Entretiens avec Svâmi Prajnânpad », éditions L’Originel. Paris, 1984.

Merci à Thierry Montfort pour le texte et l'image

Comments

[danielleg]

:)

[Sens sussuré]

Une petite larme m'a trahie

(Titre emprunté à Alpha Blondy merci)



Une larme

Alarme l'âme

Prépare l'armada



Un soupir

Déchire

Le ciel



Toujours serein



La source

Jour d'un

Le grand océan

Rejoint



Onction

Onctueuse fluidité

Que ne sais-je te retrouver ?

Toi qui seul est !



Dans un recoin

Humide fécondité

Se présente seule

Chaude humide

Tropicale ?



Chaude humide

Piquante

Salée



Chaude humide

Porteuse d'émoi

Et moi et moi



Où sont les larmes de joie ?



Et les larmes qui ne peuvent

Plus couler

Comment les compter ?

Comment les contempler ?



Viens te pencher

Sur ce qui coule

T'épancher

Sur ce qui roule



Une joue pour y glisser

Mille couleurs scintillent

Du coin de l'œil

Offrande à la vue



Pour s'y noyer



Le long de la joue

De l'innocence

Roule

Vers la commissure

Des lèvres

Une fissure



Une issue

Là où le sel de vie

Se savoure



Océanique

Son goût



De douleur

Ou de joie

Il n'est plus question

De se dire



Tout

Sans bruit

S'efface



Sans pourquoi



Même versées

Dans ces versets



Je ravale ses larmes

Enfin, on peut toujours

Essayer

Pourquoi pas ?



Le sens est sûr

Par acceptation la censure

Puisque tel est le dessein



À Dieu l'artiste

Je l'aimais bien



Final point.

[Georges]

2 plans sont confondus. Le plan de l etre, l unité indivisible depuis la nuit des temps et meme avant. Impossible à bouger, toujours là, etc. Et le plan de la vie terrestre, impermanent, changeant, dans lequel se déroule le jeu, le théâtre quotidien. On voudrait manipuler ce plan là pour atteindre l être mais ce plan là est géré par l être au dessus, deja. Avant même l intervention. Comme outil ou moyen d expression il n y a que l existence terrestre, le plan terrestre. Et a chaque instant ce plan est créé par notre esprit puisque cela peut se résorber dans la seconde où il y a un épanchement dans le rêve d une histoire, d un déroulement.

Dans l ecoute du corps, de la respiration, d un ressenti, l histoire nest plus. Mais l existence est dans ce plan terrestre, sous forme de jeux, car le corps est dans ce plan avec ses tripes. Sinon c'est une posture.et de cette posture tu fais miroiter aux autres qu'ils peuvent y parvenir. Mais parvenir a quoi? Meme si il y a des gifles, de la deprime, etc cest aussi de la vie.

[franck terreaux]

Quand je lis « Un sage est celui qui ayant transcendé toutes les différences et les changements, est devenu un avec tout." il semblerai donc qu'il y est quelque chose d'incomplet, un quelque chose que nous, simple mortel devrions faire afin que la boucle soit bouclée.

Entendant ça je bondi sur ma chaise, car pointant (même sans pointer) ce qui y a ici là, tout est complet tel que c'est. Ce que partage José au travers de la VST le révèle d'ailleurs de façon immédiate et absolument parfaite.

La question est : à qui s'adresse se message ? Sinon à celui qui l'a écrit et qui a cette prétention d'affirmer qu'il y aurai quelque chose à faire. Un plus bien sûr, que nous devrions rajouter, alors que l'extinction que d'autre appellent éveil, révèle qu'il y a désormais ce quelque chose en moins qui donnait l’impression de devoir rajouter un quelque chose en plus.

Jésus, ( bien qu'il ne soit pas trop ma tasse de thé n'a-t'il pas dit "tout est accompli".

Ces guignols et dieu sait qu'il y en a, ont inventé un 2 qui doit redevenir 1, très bien, mais pour pouvoir imaginer un 2 il faut justement se débarrasser de ce qui a crée l'idée d'un 2 autrement dit le mental. Cela voudrai dire qu'il y a un quelque chose de séparer qui tout en étant séparer devient (car il ne l'était pas encore) 1, un avec un tout dont il ne faisait manifestement pas partie. Il y a franchement de quoi éclater de rire.

Ce que pointe José (bien que je n'aime pas le mot pointer car il présuppose que c'est ailleurs qu'ici là où c'est actuellement ) est direct, sans détour, sans raison car c'était déjà avant que ce maudit siècle des lumières est inventé la raison. C'est ce qui est ,là, juste là sans effort, sans aucune participation de notre part. Il suffis simplement de S'ARRETER et de laisser simplement nos yeux voir et rien d'autre.

D'ailleurs, laisser nos yeux voir est très facile car ils sont déjà en train de regarder avant même l'idée de penser je regarde.

José à cette qualité de partager d'autres moments d'ouverture qui n'étaient pas forcément le sien ce qui est très rare. Ce qu'il témoigne est précieux car son message est simple et extrêmement direct, au lieu de lutter contre nous-même il nous libère du fardeau de la recherche. Il est si simple qu'en l'expérimentant nous pouvons aisément faire fi de la raison. Ne nous laissons pas impressionner par un petit arbuste qui cacherai son immense forêt.

[Didier]

Pas sûr vu que c'est un achat impulsif résultant d'une vieille habitude de lire sur ce sujet, habitude en voie de disparition, c'est comme le chocolat, à la troisième tablette 🤢...En plus il fait 512 pages 😄. Dire oui à tout ne m'appartiens pas de toute façon.