C’est passionnant !
J'ai reçu un mail d'un lecteur sur mon livre L'éveil spirituel, publié en 2018 chez Almora.
Merci beaucoup.
jlr
"Bonjour
Je suis en pleine lecture de « l’éveil spirituel » et je suis bien d’accord avec le commentaire d’un lecteur « c’est une œuvre majeure » et un travail de synthèse sur le sujet jamais fait ( à ma connaissance)
C’est passionnant !"
Bernard.
Extrait du livre
"Nous n’avons pas du tout l’impression d’être endormis ; cette existence nous semble parfaitement réelle.
Avant que je n’accède moi-même à l’éveil, j’avais aussi l’absolue certitude d’être parfaitement éveillé ; je n’avais pas du tout l’impression de dormir ou d’avoir une attention insuffisante au monde et à moi-même. Si on m’avait demandé dans les minutes qui ont précédé mon réveil : « José, es-tu endormi en ce moment ou te sens-tu parfaitement éveillé ? », j’aurais certainement répondu que je me sentais parfaitement éveillé et que la question n’avait même aucun sens !
Et pourtant, une seconde après l’éveil, je me retrouvais en moi-même veillant d’une veille infinie, comme le dit S. Jourdain, dont je n’avais aucune idée ni expérience auparavant.
L’état de veille est en fait un sommeil métaphysique, une sorte de coma ; bien que nous nous croyions complètement éveillés, en réalité, nous dormons en nous-mêmes, comme assommés au sein de notre propre conscience.
Stephen Jourdain écrit très justement :
« Tout se passe comme s’il subsistait un résidu mystérieux de sommeil et de rêve dans la texture même de ce que nous considérons comme l’état vigilant. "L’éveil" dissout de façon fulgurante cette obscurité et cette hallucination résiduelles, il met fin à un sommeil métaphysique. L’éveil foudroie sur place un rêve qui s’épanchait dans ce grand sommeil qu’est l’état conscient habituel. L’analogie a des limites, mais il est vrai qu’elle est très grande, et surtout très utile pour se faire comprendre ».
L’évidence qui est la nôtre d’être éveillés alors que nous dormons debout d’un sommeil métaphysique est une véritable et puissante illusion."
José Le Roy