La simplicité de la vision

Être soi est naturel. Nulle part où aller; rien à faire. Juste voir que c'est déjà ici. C'est ce que dit Mooji dans cette petite video.

Il n'y a pas besoin d 'effort pour être soi, il suffit de se relaxer dans l'espace de la conscience.

Au-dessus des épaules, c'est déjà ouvert, non? Pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Il n'y a pas à maintenir la vision ou la conscience; c'est elle qui maintient tout !

jlr

(déjà posté le 6 juin 2015)

jlr

Comments

[georges]

Bonjour . Si vous y trouvez une réponse qui vous satisfasse et bien tant mieux . Mais y a t il une réponse satisfaisante ? Peut être pour un moment . Peut être pour une certaine situation ... il n y a pas d autorité en ce domaine ... il n'y a pas de vraie réalité qui doit être trouvée . Dans tous les cas bonne année !! Meilleurs voeux et bises pourquoi pas !!

[Georges]

Lorsque le rêve est vu tel quel . Ça c'est la véritable magie de l enfance car il est vu comme une parfaite construction chimérique . Et s évapore. Je pense que tout y passe .. moi . Mes pensées. Je remarque que je construis mes souffrances et les entretiens . Mais le "je suis " est totalement indestructible . La seule chose qui peut être rêvée mais qui n'est pas un rêve.

[Annabelle]

Ha ! Ha ! Ha ! :-)))

Les 2 commentaires ont été publiés en même temps, belle synchronicité !

Je ne pense pas "c'est bon cela est acquis"

Je constate que je me déshabitue progressivement d'une quelconque recherche, un peu comme un enfant qui apprend à marcher et se casse la figure.

Le reste se passe de mots.

[Annabelle]

Quand je dis que cela peut conduire au nihilisme, ce n'est pas en tant que théorie mais en tant que vécu : tant que n'était pas reconnu et mis en lumière ce que je suis déjà, étaient confondues pensées, etc..., et ce que je suis déjà. La confusion était telle que les enseignements m'ont permis de discerner, de sortir de cette confusion. L'arborescence des enseignements m'a éclairée. Je n'ai pas suivi un enseignement précisément, ni une pratique exclusivement. Je ne suis plus dans un tel brouillard. Il y a donc avantage. Bien que je n'ai pas recherché avantage : les enseignements ne m'ont pas enseigné ce que j'attendais, mais ont progressivement gommé les obstructions, et aujourd'hui ils enrichissent ma vie de leur beauté - peut-être un jour n'auront-ils plus aucune fonction pour moi. La pratique (méditation sans objet la plupart du temps) avait donc une forme définie et était faite pour elle-même. Réalisé que ce qui était "atteint" (sans but) et constatant que ce qui était vécu était simplement ce que je suis déjà, cette pratique formelle a naturellement cessé, remplacée par la pratique informelle de ce que je suis déjà... Et c'est là où la pratique de s'arrêter là (avant de sur-ajouter etc...) a un sens pour moi.

Le nihilisme aurait été pour moi de nier la valeur des enseignements et des pratiques ainsi que leur(s) fonction(s), et de me laisser flotter au gré d'une banalisation et d'une indifférence. Pourtant, il y a eu un moment, et il dura plusieurs années où je fus aveuglée par ce que je décris : ce sont des circonstances que je ne peux expliquer et encore un enseignement (un texte sacré hindou) qui m'ont tirée de cette torpeur.

Par rapport à la pratique, je ne comprends pas pourquoi tu dis que la pratique peut être seulement faite à partir d'une croyance : pour moi, elle s'est faite à partir d'une expérience. On m'a dit comment faire (méditation), ce n'était pas prévu, j'ai expérimenté, j'y ai reconnu quelque chose qui me correspondait...

Et bien m'en a pris !

Et bien que je ne cherchais pas avantage par là, j'y ai eu avantages, et pas qu'un !

[georges]

la recherche se terminera quand elle se terminera. tu ne peux pas en accélérer le mouvement. entre l'être et les pensées il existe un fossé énorme. ce sont 2 mondes les pensées ne pourront jamais t'amener à l'être et que peut on réellement utiliser d'autres que les pensées?

Ce n'est jamais quelque chose d'acquis, seul un objet précis peut s'acquérir. et d'un autre coté ce n'est jamais jamais car c'est ta nature. c'est encore une pensée qui dit: "c'est tout bon cela est acquis". tu ne peux pas passer ta vie à penser cela et vivre ta vie pleinement. à un moment donné cela tombe aussi. ce n'est jamais acquis c'est toujours neuf. l'idée de nihilisme fait partie de l'intelligence. cela contient encore une volonté de croire qu'il y a une finalité. une finalité qui peut etre immorale ou anarchique. il y a aussi une peur là derrière. je ne sais pas ce que tu mets derrière ce mot de nihilisme. c'est cela qu'il faut pénétrer. c'est cela qu'il faut transcender.