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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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23 mars 2017

Franck Terreaux : atelier à Paris

maxresdefault

 

Franck Terreaux

propose une rencontre-atelier

vendredi 31 mars 2017

à 20h30

chez José Le Roy

à Paris

Entrée libre

Réservation obligatoire : joseleroy29@gmail.com

 

"Ne pouvant pas ne pas être,
 
 rien, absolument rien ne peut rivaliser
 
en simplicité, en immédiateté
 
avec cela qui est.
 
Ainsi, sans effort, le chercheur disparaît.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
 

***

Même en l'absence de chercheur,
 
sans effort, c'est déjà en train de méditer,
 
parce que la méditation
 
ne connaît ni chercheur,
 
ni effort, ni méditant,
 
ni même de commencement.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
 
 
***
 
Que « Je », regarde ou non,
 
Que « Je », entende ou non,
 
sans effort, c’est déjà en train d’entendre
 
et de regarder. L’observateur disparaît.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
 
 
***
 
Que « Je », soit présent ou non,
 
Que « Je », porte son attention ou non,
 
sans effort, c’est déjà en train de percevoir.
 
Le percevant disparaît.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
 
 
***
 
Sachant que suivre une pensée,
 
la regarder aller et venir,
 
m’éloignerait inévitablement
 
de cette compréhension,
 
sans effort, le penseur disparaît.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
 
 
***
 
Sachant que malgré la passion,
 
Et un formidable investissement
 
dans mon travail,
 
« Je », n’a jamais fait quoi que ce soit,
 
sans effort, l’agissant disparaît.
 
Ainsi, le laisser faire, laisse faire
 
le faire faire, goûtant
 
au pur plaisir de ne rien faire.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
 
 
***
 
L’ultime compréhension de l’être ne dépend
 
d’aucun processus intellectuel,
 
ni d’un quelconque processus de saisie.
 
Elle émane de l’intelligence pure,
 
qui siège au cœur du simple,
 
dans ce lieu à partir duquel
 
le chercheur, la raison, l’effort, la saisie
 
ainsi que toutes intentions
 
et tergiversations
 
prennent leur envol.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
 
 
***
 
Rien n’étant plus élevé que la nature,
 
à moi qui ne regarde ni n’entends
 
ni ne perçois, la nature parle
 
de son incommensurable beauté.
 
Au cœur du simple,
 
sans rien faire, sans rien être,
 
je me prélasse tel un bienheureux dans
 
cette compréhension...
 
« Suis » ne fait rien, ne regarde rien,
 
il rend tout cela possible."
 
 
 
***


 
Extrait du livre de Franck Terreaux: L'art de ne pas faire. Ed. l'Originel
 

Commentaires
F
Ce cite est décidément remplit de bisounourses. Merci Georges, merci Christophe pour cet échange stimulant et toujours en accord avec l'esprit du site.
Répondre
G
Écrit comme cela ça aurait pu m être adressé. . <br /> <br /> Quelle réalité ? Quelle réalité te pousses à trouver un sens ? N'es tu pas la réalité ? En étant ce que tu es c'est le sens même ! Tous les autres sens sont des sens de seconde main ." Être happé par ses pensées " c'est une pensée !
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C
Hum je ne suis pas sûr ! mais au cas où :-) c'est moi qui me traitait de béotien ! Au cas où tu l'aurais pris pour toi Georges :-) tu vois quelques heures après je rumine des choses comme ça du genre lui ai-je bien répondu et tout un tralala....
Répondre
G
Si l attention est portée sur les pensées cela veut dire que l oeuvre d art n'est pas regardé véritablement. L oeuvre d art est dépendante de la qualité de l observateur. Ainsi un van gogh peut être d une laideur infinie et une merde de chien peut entraîner l observateur en extase. A partir de ce que tu es tout acquiert un sens . Mais les pensées, par définitions sont l éloignement du sens car elles sont mortes. Ainsi il n'y a pas de beau en tant que tel indépendant de l observateur . Merci pour le beotien en passant ..
Répondre
G
Tu t accomplis toujours en tant qu'être, c'est simplement le fait d être . Lorsque la réalité se réalise il n'y a plus de place pour des pensées qui font déjà partie d'un monde objectif . D une construction. Regarder les pensées ? A quoi bon ? Elles ne sont pas séparés de ce que tu es . En les regardant tu t en separes. C'est se focaliser sur des abstractions. Leur donner du poids. Soit simplement ce que tu es , ainsi l attention se fond sur ce qu'est l attention .
Répondre
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  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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