Soyez !

"Ne méditez pas, soyez!

Ne pensez que vous êtes, soyez !

Ne pensez pas à l'être, vous êtes"

  Ramana Maharshi

‘Do not meditate – be!

Do not think that you are – be!

Don't think about being – you are!

S. Abhishiktananda, The Secret of Arunachala, p.73.

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Comments

[franck terreaux]

csce pourquoi ne pas publier un livre de toutes vos impression ? j'aimerai comme d'autre suivre votre histoire depuis le début.

[csce]

Quand il n'y a plus d'objets, il n'y a plus de pensées.

Objets = pensées.

Ceci dit, qu'est-ce qui reste en l'absence des pensées/objets?

Certains disent "rien", ou zéro conscience ou aucune réalité.

Mais en demeurant le Soi, je suis en toute Connaissance de Soi, je reste

conscient. Je demeure sans changement quoi qu'il arrive. Le Soi ne peut

être détruit. C'est juste la pensée "je suis le corps" qui cache cette vérité, si on peut

dire car la Connaissance n'est jamais cachée en définitive.

Il suffit d'être le Soi. La seule preuve que le Soi est et demeure, est le Soi.

Sinon, comment peut-on être en paix et heureux si on pense que l'on peut

mourir à tout moment?

Or, l'être ne peut pas mourir. C'est l'expérience permanente : être conscient.

Etre ne dépend pas du corps, ni de rien d'autre.



"Ce qui naît ne peut être vrai. Seul est vrai ce qui est depuis toujours." (Ramana

Maharshi).

Alors autant être la vérité directement!

Ce qui est réel existe toujours.

Je suis le réel. Puisque pour nier mon existence, il faut que j'existe. L'existence

ne peut changer.

La conscience/existence seule est sans changement. Tout le reste change.

existence=conscience=bonheur=réel

[Christophe]

Merci Franck ! J'ai pensé à vous en lisant ces 3 lignes.

[franck terreaux]

Là, en cet instant même, arrêtons nous de faire … aucun effort, rien, pas même méditer… qu’est ce qui se produit ?

Nous savons que nous sommes… Ce nous sommes est notre état naturel.

Nous réalisons alors que quoi que nous fassions, en méditant ou en faisant je ne sais quoi d’autre que ce faire apparaîtra immanquablement au sein de ce déjà là à jamais présent.

Seul le faire apparaît, ce déjà là lui n’apparaît pas, il est déjà présent avant toute apparition. C’est précisément là que réside toute la subtilité ou plutôt l’extrême simplicité de la chose. Merci José