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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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24 février 2011

Nietzsche critique de Descartes

Dans plusieurs textes, Nietzsche critique le cogito cartésien, c'est-à-dire la certitude du "je pense donc je suis".
Pour Descartes en effet, il est certain que je pense, et il est certain que c'est bien moi qui pense, moi en tant que substance pensante.

nietzsche

Mais Nietzsche voit dans la pseudo certitude du "je pense" une superstition qui nous vient du langage et de la logique.

"Si j'analyse le processus qu'exprime la proposition “je pense”, j'obtiens toute une série d'affirmations téméraires qu'il est difficile, peut-être impossible de fonder ; par exemple que c'est moi qui pense, qu'il faut qu'il y ait un quelque chose qui pense, que la pensée est le résultat de l'activité d'un être conçu comme cause, qu'il y a un “je”, enfin que ce qu'il faut entendre par pensée est une donnée déjà bien établie, — que je sais ce qu'est penser. (...)
En ce qui concerne la superstition du logicien, je ne me lasserai pas de souligner un petit fait bref que ces superstitieux répugnent à avouer, à savoir qu'une pensée vient quand elle veut, et non quand “je” veux ; c'est donc falsifier les faits que de dire : le sujet “je” est la condition du prédicat “pense”. Quelque chose pense, mais que ce quelque chose soit précisément l'antique et fameux “je”, ce n'est à tout le moins qu'une supposition, une allégation, ce n'est surtout pas une “certitude immédiate”. Enfin, c'est déjà trop dire que d'avancer qu'il y a quelque chose qui pense ; déjà ce “quelque chose” comporte une interprétation du processus et ne fait pas partie du processus lui-même. On déduit ici, selon la routine grammaticale : “penser est une action, or toute action suppose un sujet agissant, donc..." (...) peut-être les logiciens eux aussi s'habitueront-ils un jour à se passer de ce petit “quelque chose”, qu'a laissé en s'évaporant le brave vieux “moi”. »

Nietzsche, Par delà le bien et le mal, I, Laffont, pp. 572-573.

Commentaires
P
mouvement du mental <br /> la conscience se courbe <br /> voici la pensée <br /> de retour a son axe <br /> .. elle disparais ..
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L
Ce site me plie en quatre !<br /> Je me plie donc je suis.<br /> non je me plie dons j'essuie<br /> je panse, donc j'essuie<br /> "je pense et toi tu suis."<br /> <br /> visiblement une "pensée de pliure", venue de nul part à traversé vos esprits.<br /> <br /> Nos mémoires et nos psychées ont automatiquement créer du lien pour ce plier à "notre besoin" de plier ce sujet.<br /> <br /> Ces pensée ne viennent plus de nul part, elle répondes à un besoin !<br /> <br /> (ok, elles sorte forcement du grand tout, comme le vin de la bouteille, qui remplit mon verre, un grand tout qui est nul part dans l'absolue).<br /> <br /> Je te suis José, plions le grand tout.
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J
"je pense et toi tu suis."
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M
"Une réflexion de mon palefrenier : je panse, donc j'essuie." <br /> (Alphonse Allais)
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P
http://images.doctissimo.fr/humour/photo/4814529481/menage/frotte-sol-59433372ae.gif
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  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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