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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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23 juin 2010

la douleur

d

La douleur physique est quelque chose que nous cherchons à fuir.
Si un médicament permet de la supprimer, alors prenons le. Mais parfois, rien ne peut la faire disparaitre.
Alors il faut l'accepter. Mais cela est loin d'être facile.
Comment faire?

Si nous prêtons attention à la sensation, nous voyons qu'elle apparait dans un espace sans limite et sans forme, non pas dans un corps. Elle nous révèle l'espace immense de la conscience qui l'accueille en elle.

Prendre conscience de la vacuité dans laquelle la sensation apparait ne fera sans doute disparaitre la douleur, mais nous permettra de l'accepter plus facilement. Elle n'occupera plus toute la place.
Et surtout, s'éveiller à la vacuité c'est voir que personne ne souffre ici; il y a une sensation mais personne pour en prendre livraison. Ce qui change tout.

La douleur porte en elle un riche enseignement. Elle pointe vers ce qui est au-delà de la douleur, la vacuité.
Mais rester centré dans d'intenses douleurs est une pratique intense et je ne dis pas que c'est facile.
Sans doute cela sera-t-il plus facile cependant, si on  pratique la vision de notre vraie nature quand tout va bien.

josé

Commentaires
E
ce que l'on a coutume de désigner par le mot éveil, s'opère selon des modalités différentes.<br /> <br /> Cependant, ce qu'est l'éveil en soi, quelles qu'en soient les modalités dans la contingence, dans le contexte d'un lieu et d'un temps donnés en tant que coordonnées, est l'éveil.<br /> <br /> Il ne s'agit pas d'un éveil à quelque chose qui peut être défini selon certains critères.<br /> Cet éveil là est un éveil à l'éveil.<br /> Il est une ouverture au non caractérisable de quelque manière que ce soit.<br /> Il ne peut être défini et ne peut rester enfermé dans une formulation telle que "éveil à ceci ou à cela" ni telle que : réalisation de quoique ce soit d'"ajouté".<br /> <br /> Réaliser que les modalités réflexives d'un "moi" qui détient la possibilité de formuler, ne sont pas notre "identité suprême inconditionnelle" (formulation de R. Guenon, je crois me souvenir), est un pas vers elle.<br /> D'autres la désigne par des expressions telles que : notre vraie nature, d'autres encore : ultime réalité etc. <br /> Et je reformule que rien ni personne n'accède à quoi que ce soit; c'est l'illusion tenace qui se dissout.<br /> Rien de plus, rien de moins.<br /> <br /> Que chacun en parle à sa manière voire, se trompant, en parle comme une réalisation personnelle, individuelle, ne change absolument rien à ce qui vient d'être ciblé et formulé là, ici sur ce blog accueillant et vacant.
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D
Selon moi il y a l'éveil du rôle social et réalisation de la fiction du moi psychologique (par exemple le voisin, ma femme, le patron, la société ou papa et maman attendent ça de moi).<br /> Et l'éveil a l'unité.<br /> Je pense qu'il existe plusieurs réalisations en réalité.<br /> Je vois bien en discutant à droite et à gauche et en lisant des textes que nous ne parlons pas toujours de la même chose.<br /> C'est un peu ce qui m'intéresse dans ce sujet en ce moment.
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E
Bonjour les vacanciers.<br /> <br /> Je retranscris ici ce qui m'est venu ce matin à l'esprit en lisant le début du livre de José Le Roy et Lorène Vergne, <br /> 54 expériences de spiritualité quotidienne (éd. Almora) :<br /> <br /> "Je suis ; sans pensées je suis" (1)<br /> <br /> Qui dit cela ?<br /> <br /> Le sans pensées inclusif de la personne, du personnage reconnu comme fictif, transitoire, passager (celle-celui qui apparaît par intermittence sur la scène du monde).<br /> <br /> Le drame, la tragi-comédie humains sont simplement et durablement ceux de se prendre pour le-les personnages dans un scénario inventé de toute pièce. Drame personnel et collectif auto entretenu dans la fiction vaporeuse d'un vivre ensemble suivant un scénario imaginaire pris pour vérité première.<br /> Ce processus est poussé à l'extrême dans les multiples jeux vidéo et les fictions télévisuelles.<br /> Dans ce contexte, s'éveiller consiste simplement<br /> à rompre le charme,<br /> à briser le miroir aux alouettes,<br /> à casser et faire voler en éclat la fixation addictive où vient se fixer par collage, notre faculté de penser et nous représenter.<br /> <br /> Cet éveil passe par une désillusion complète où le-les personnages que l'on croyait être, ne sont plus pris pour une réalité vraie, mais pour ce qu'ils sont : des bulles, des outres, des baudruches plus ou moins gonflées, des faces tributaires d'espaces - temps auxquels une certains consistance passagère est prêtée. <br /> <br /> ------------------------------------------------<br /> 1 - (Il n'est pas dit : "J'existe".)
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A
> Il s'agit apparemment du traducteur du texte les Rayons de lune du Mahamoudra dont j'ai parle sur le blog.<br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Carr%C3%A9
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É
Voici ce que je viens de placer sur le blog dont "L'Ange libre" a placé le lien (http://sd-16847.dedibox.fr/sites/nonihil/wordpress/index.php/2010/06/25/greve-generale/comment-page-1#comment-1536) :<br /> " En effet, nous sommes muets et impuissants face à la souffrance d’autrui.<br /> Ceci ne veut pas dire que nous sommes soyons dans une sorte d’obligation de compatir au sens premier de souffrir (réellement) avec.<br /> Je ne suis pas un adepte de l’aspect si fort développé en occident christianiste, de la notion de vertu de la souffrance.<br /> Gardons nous de projeter sur celui ou celle que nous affectionnons nos propres angoisses et émotions.<br /> La meilleure approche que je connaisse est d’ouvrir à notre affection, d’être présent en Amour et de ne rien projeter d’ostentatoire; de simplement accompagner, d’être compagnon lucide et neutre de nos proches (quels qu’ils soient et quel que soit le lien qui nous unit à eux).<br /> D’être libre de tout concept tels que « il ou elle souffre », « il ou elle est malade »…, car c’est prendre le risque d’en ajouter un dose.<br /> <br /> Ce qui est revêtu d’un corps, qui comporte des mouvements de l’âme et fait preuve d’esprit est cette partie qui n’est pas sujette à variation phénoménologique.<br /> Ce que nous nous représentons être, avec tous les composant que cela comporte (je suis ceci, je suis cela etc., l’est. (Roue, labyrinthe des apparences labiles)<br /> Même ce que l’on a pris l’habitude de désigner pas « un processus cancéreux » est de la vie qui cherche à se maintenir.<br /> <br /> De tout mon Coeur à bras ouvert<br /> Éric "<br /> <br /> La douleur, la médecine c'est donné les moyens peut la résoudre.<br /> Le phénomène de la souffrance échappe pour une bonne part à son domaine strict; imprégné de subjectivité, ce phénomène fait appel au sujet indépendant, pour être abordé.<br /> <br /> Peut alors se poser la question cruXiale : Qu'est-ce que le sujet... ?
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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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