Y a-t-il deux consciences?

Une nouvelle video de José Le Roy

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[CHNOPS]

Y’a-t-il deux consciences, une éveillée et une ordinaire ?

Force est de constater qu’il n’y a que l’être humain, dans tout le règne du vivant, pour se poser de telles questions… 🤔

Mais avec qui l’homme partage-t-il ses d’interrogations et ses concepts ? — De toute évidence, avec les autres membres de son espèce. Exclusivement.
Cela en dit long de son rapport à la réalité.

Prisonnier de son propre cadre de référence et d’une compréhension, qu’on le veuille ou non, centrée sur lui-même, il est en quelque sorte piégé dans une boucle fermée de réflexion et de construction.
Dans une sorte de solipsisme d’espèce, il est le seul à poser ces questions, et il les partage uniquement avec ceux qui lui ressemblent.
Car aussi vastes, aussi profonds et universels qu’ils paraissent, ses concepts n’ont de sens et ne trouvent leur écho qu’au sein de son propre groupe. Intrinsèquement humains, ils n’ont de portée que dans un système de significations partagées, limitées à ses perceptions et croyances, sa propre expérience humaine, sa propre subjectivité.
Embarrassante illusion du grand catalogue des certitudes et des vérités humaines

Peut-on alors les qualifier d’universelles si elles ne s’adressent qu’à soi ?

Sur un balcon devant moi, une mésange se démène dans tous les sens comme une petite danseuse de claquettes pour nourrir ses petits. Ceux-ci, frétillant de toutes leurs plumes, piaillent à l’unisson, gueules grandes ouvertes, ne lui laissant aucun répit.
Se posent-ils des questions sur la nature de leur existence ?
Ils vivent pleinement l’instant, en parfaite harmonie, et se contentent de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font.

Quel contraste !
L’humain, cet animal hypertrophié, pour se réconcilier avec la simplicité et la spontanéité de la vie devrait toujours s’inspirer de la nature, miroir fidèle de son essence oubliée.

Un petit exemple simple et pratique à suivre ?
Faire comme cette mésange et ne pas trop chercher ce qui est au-delà de sa « portée ».
(dans tous les sens du terme). 😊

[Jean-Pierre]

Je vous propose une courte réflexion concernant une réalité qu'aucun penseur ne peut connaître réellement grâce à la spéculation ni objectivement.

Vous ne serez donc pas surpris si vous constatez que je ne vous apprends absolument rien de nouveau qui soit observable objectivement.

En fait je vais vous indiquer quelles sont les TROIS CERTITUDES INCONTESTABLES que je prétends posséder concernant cette réalité inaccessible constituant la présence de quelque chose plutôt que rien, nous inclus.

N.B.




Ma première certitude est que JE SUIS DIEU (mon épouse n'est pas d'accord).

Malgré le constat que pour tous les penseurs la réalité absolue s'avère inaccessible, cela n'empêche pas la plupart des mystiques de considérer que l'univers et ses lois (constantes) , notre corps, la conscience et ses vécus, en somme que tout ce qui existe provient et est constitué par diverses manifestations d'une unique réalité immanente et transcendante, existant depuis toujours dans un présent éternel.

Peut-on supposer qu'il soit possible que ceux-ci aient tord et que les diverses manifestations de l'êtreté dites matérielles ou non (incluant ce qui nous fabrique en tant qu'entité impermanente et interdépendante), puissent ne pas être constituée par l'essence d'une réalité une ?

Peut-on supposer l'existence de plusieurs réalités au lieu de l'existence de plusieurs manifestations d'une seule réalité inaccessible à notre niveau ?

Donc il me semble évident qu'il n'existe qu'une seule réalité et qu'ainsi je suis Dieu, une de ses innombrables manifestations, tous impermanentes et interdépendantes.

Que puis-je être d'autre ? Que peux-tu être d'autre ?

Je suis convaincu qu'une véritable connaissance de la réalité absolue est totalement inexistante au niveau de toutes les structures d'expériences neuronales peuplant la terre et cela même si tout ce qui existe (nous inclus) est forcément en filiation directe avec cette mystérieuse réalité qui, me semble-t-il, à l'instant même ne peut que constitue tout ce qui est, y compris la conscience qui, par moment, cesse de s'oublier à notre niveau lors d'une pratique méditative telle qu'enseignée par la V.S.T.





Ma seconde certitude est celle que J'EXISTE.

J'ai longtemps pensé que ma seule certitude était celle-ci.

Cette certitude provient du fait que je goûte un sentiment d'être lorsque je médite en faisant pivoter l'attention de 180 degrés.

Même si aucun chercheur ne peut expliquer comment il est possible qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, lui inclus, il n'en demeure pas moins qu'aucun méditant, me semble-t-il, ne peut supposer que cette impression qu'il (qu'elle) ressent d'exister relève d'une illusion de sa part.

Bien entendu il ne s'agit pas ici de l'illusion, créée par le mental, nous suggérant que l'on existe réellement en tant qu'entité permanente, que moi distinct séparé du reste, en somme en tant que personne.

Donc, même s'il s'avère évident qu'il m'est présentement impossible de me connaitre vraiment en utilisant la structure d'expérience neuronale ici présente, il n'en demeure pas moins que sans l'ombre d'un doute j'existe en tant que cette manifestation de l'Univers que je me plais à décrire comme étant impermanente et interdépendante, et aussi que j'existe comme étant une mystérieuse Présence inconnaissable existant fort probablement au-delà de l'espace conscient que j'ai souvent l'impression d'être lorsque je médite.





Ma troisième certitude est une évidence qu'il nous est impossible de se représenter mentalement.

Il s'agit du NON-DÉBUT et de la NON FIN de la source de tout ce qui est, nous inclus.

S'il y a quelque chose plutôt que rien cela s'explique forcément parce qu'une réalité n'a jamais débuté son existence puisque, je le répète, de rien, d'absolument rien ne naît rien.

S'il n’y avait eu rien à un moment donné il n’y aurait toujours rien.

Tous ceux qui sont plus intelligents que moi ont compris depuis longtemps que ce non-commencement de l'êtreté est une nécessité pour expliquer la présence de tout ce qui est, nous inclus.

Comment ne pas admettre que notre présente existence ne peut s'expliquer que grâce à une filiation directe avec ce qui n'a jamais débuté.

Je partage cette certitude avec certains Grecs (Ex.Parménide) qui,il y a plus de 25 siècles, affirmaient l'existence d'un inévitable non-début de l'existence de l'Être puisque de rien, d'absolument rien ne naît rien.

Ceux-ci en déduisaient sans doute, sauf erreur, que même s'il s'agit là d'une réalité que l'on ne connaît vraiment, vraiment pas, il s’agit forcément de ce que nous sommes vraiment, vraiment, en somme de ce qui n'a jamais commencé son existence et qui ne finira jamais celle-ci, puisque cette fin se serait produite pour le moins il y a une éternité (je suis ici à la limite de mes capacités de compréhension).





En tant que participant, bien malgré moi, à cette mystérieuse Présence (Dieu n'a pas choisi d'exister puisqu'il n'y a pas eu de début à son existence), voilà donc ce que sont présentement mes trois certitudes incontestables :

J'existe

Je suis Dieu

Je suis sans début et sans fin





N.B. Si vous possédez d'autres certitudes INCONTESTABLES concernant la réalité absolue, je compte sur vous pour me les signaler.
Merci

[Jean-Pierre]

CHNOPS

Tu écris que nos concepts concernant la nature de notre existence sont ''embarrassante ILLUSION du catalogue des CERTITUDES et vérité humaine.''

''Peut-on alors les qualifier d'universelles si elles ne s'adressent qu'à soi ?''

Tes propos contiennent sans doute une part de vérité. Toutefois, selon moi, ils ont tort de dévaloriser à ce point la capacité de penser et de connaître la réalité que la nature nous a donnés.

Il me semble qu'il faut assumer et profiter du fait que notre cerveau d'humain nous donne plus de possibilités que celui d'une mésange.


Je suis un humain qui prétend posséder trois CERTITUDES incontestables concernant la réalité absolue. Ce ne sont pas des ILLUSIONS.

Celles-ci m'apparaissent démontrer le contraire de ce que tu affirmes concernant les concepts humains traitant de la nature de notre existence.


C'est ainsi qu'en réaction à tes propos j'ai rédigé un texte que tu pourras lire dans ma prochaine intervention.

Celui-ci s'adresse aux visiteurs de ce blog, quoi que surtout à toi, bien entendu.