Correction:<br />
<br />
N.B. Cette dernière option (présence en tant qu'abime inconnaissable au-delà de la conscience) constitue l'hypothèse que je préfère puisque je souhaite qu'il me soit possible d' espérer une éternité probablement plus intéressante que celle de la mystérieuse conscience passive, impersonnelle, sans mémoire et dans laquelle tout apparait simultanément, des vécus de mon chat a ceux des milliards d'humains, entre autres.
Merci pour la clarté du message contenu dans cette vidéo.<br />
<br />
J'ai visionné celle-ci avec plaisir en plus des précédentes, fraichement apparues dans ce blog.<br />
<br />
Suite a cela je ressens le besoin d'écrire ici quelques lignes concernant la méditation et la probable existence d'un abime inconnaissable qui constituerait notre véritable identité, au-delà de la conscience .(merde! encore lui penseront certains, lui qui utilisera de nouveau sa notoriété pour donner de la crédibilité a ses réflexions)<br />
<br />
Je me propose donc de décrire ma conception de la méditation. Elle correspond en grande partie a celle de la V.S.T. qui constitue la méditation que je considère comme étant la plus facile a comprendre et pratiquer, la plus éloignée des concepts abstraits, puisque située qu'au niveau de ce qui apparait dans l'évidence de l'instant présent, sauf en ce qui concerne l'hypothèse de l'abime inconnaissable qui constituerait notre véritable demeure, transcendante et non consciente, si j'ai bien compris.<br />
<br />
En fait, pareillement à vous, concernant ce niveau de la réalité (l'abime), je n’y comprends rien puisque l'aspect complètement mystérieux de celle-ci est inaccessible pour les éphémères manifestations de l'Univers que nous sommes, en somme pour nous en tant que structures d'expérience neuronale limitées, impermanentes et interdépendantes.<br />
<br />
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - <br />
<br />
Tout comme vous, je médite afin de cesser de m'oublier, en somme dans le but d'être présent à qui ou ce que je suis vraiment, vraiment, au-delà du moi imaginaire créé par le mental.<br />
<br />
Il nous suffit de faire pivoter l'attention de 180 degrés et nous voilà, dans l'évidence de l'instant présent, conscients d'exister en tant qu'ESPACE DE CONSCIENCE sans limites, sans formes, immatériel, transparent, silencieux, sans âge, en somme nous voilà enfin en train de réaliser exister en tant que réalité éveillée et hors de l'espace-temps, dans laquelle apparait tous les vécus (qualia).<br />
<br />
En d'autres mots, ou presque, c'est ainsi que nous prenons conscience que nous voyons le monde à partir d'un espace vide et éveillé. <br />
<br />
Ici, tel que l'indique José Le Roy, il n'y a pas de mots, pas de visage, pas de moi.<br />
<br />
Cette constatation nous permet de GOÛTER UN SENTIMENT D'ÊTRE, une certitude d'exister en tant que mystérieuse Présence consciente.<br />
<br />
<br />
Je me demande aujourd'hui si ce vécu d'être un espace conscient, transparent et sans contour, résulte d'une activité neuronale ou s'il s'agit de l'espace de la conscience ou de ce qui le produit, en somme de Moi, de Dieu, qui s'avère ici être conscient de lui-même, tout au moins de sa présence.<br />
<br />
Les neurologues nous apprennent qu'ils ont observé que c'est le passage d'influx nerveux dans certains circuits neuronaux spécifiques qui rendent possible l'apparition dans la conscience de vécus subjectifs, tels ceux de couleurs, de sons, de pensées, de sentiments de tristesse ou de joie, etc.<br />
<br />
On remarque qu'aucun de ces hommes et femmes de science ne sait expliquer comment cela se produit ni ce que sont en soi la conscience et tous ses vécus. Ils ne peuvent davantage nous dire ce que sont et d'où proviennent ce que l'on désigne sous les noms de matière et de constantes universelles, de lois. <br />
<br />
Tous admettent, j'ose espérer, qu'ici corrélation n'est pas synonyme de causalité unique.<br />
<br />
Donc, je me demande aujourd'hui si, lorsque nous réalisons, dans l'évidence de l'instant présent, être un ESPACE D'ACCUEIL de tous les vécus (qualia) accessibles, et surtout lorsque simultanément nous goûtons le vécu d'un réel et incontestable SENTIMENT DE PRÉSENCE, SANS MOTS, je me demande, dis-je, si le vécu d'un tel sentiment d'exister, sentiment d'être une mystérieuse Présence consciente et cela en l'absence de pensées, je me demande si ce vécu ne serait pas lui aussi causé par une activité neuronale spécifique ou si dans ce cas le vécu ne relèverait pas uniquement du fait que la conscience que nous sommes (comprenant peut être ce qui est au-delà de celle-ci) serait consciente d'elle-même, consciente pour le moins de sa présence sans que cela nécessite, comme dit plus haut, une activité neuronale spécifique telle que c'est le cas pour les autres vécus (qualia).<br />
<br />
Pour le moment je considère (je pense, je crois, je suis convaincu) que c'est le non né, Dieu lui-même en tant que conscience impersonnelle et source de celle-ci, qui se sait être présent et qui peut ainsi vivre l'existence du vécu d'un tel sentiment d'être.<br />
<br />
Qui oserait suggérer que ce sentiment d'être n'est qu'une illusion? ...qu' un vécu subjectif comme la rougeur du rouge qui apparait dans la conscience suite au passage d'influx nerveux dans certains circuits neuronaux assez bien localisés?<br />
<br />
<br />
Avant de mourir, il me semble pertinent qu'on se demande sérieusement qui va mourir.<br />
<br />
Ne trouvant aucun moi permanent pouvant constituer une entité distincte, ne serait-il pas sage de se préoccuper de ce qui semble subsister comme réalité pouvant s’avérer être vraiment nous , et cela je le répète, en faisant tout simplement pivoter l'attention de 180 degrés.<br />
<br />
Cette rotation de l'attention devrait enfin nous permettre de devenir conscients de cette mystérieuse Présence immatérielle et impersonnelle (espace de conscience sans contour) que l'on peut ainsi facilement réaliser être.<br />
<br />
Enfin, se faisant, pendant que l'on y est, pourquoi ne pas supposer, tout en méditant, exister en plus et surtout, en tant que réalité inaccessible, qu'abime inconnaissable qui serait la source de la conscience et de l'impression d'exister.<br />
<br />
Selon certains cet abime constituerait notre véritable et mystérieuse identité depuis et pour toujours, et cela en existant dans un présent éternel, même s'il est inaccessible ici et maintenant (il m'arrive parfois de ne pas vraiment comprendre ce que j'affirme).<br />
<br />
Celui-ci serait notre véritable demeure, la Source, le Fond essentiel et silencieux qui expliquerait, pendant que l'on médite, notre sensation d'être, l'existence de la joie d'exister et d'un sentiment de paix et d'amour inconditionnel.<br />
<br />
Donc, en résumé, cet abime inaccessible serait nous et expliquerait l'existence de tout ce qui est, y compris la conscience.<br />
<br />
<br />
Mystérieusement vôtre,<br />
<br />
<br />
N.B. Cette dernière option (présence en tant qu'abime inconnaissable au-delà de la conscience) constitue l'hypothèse que je préfère puisque je souhaite qu'il me soit possible d' espérer une éternité probablement plus intéressante que celle de la mystérieuse conscience passive, impersonnelle, sans mémoire et dans laquelle tout apparait simultanément, du vécu de mon chat a celui des milliards d'humains, entre autres.
Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.