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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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13 novembre 2024

Les 5 traits de la Vision éternelle

 

Une nouvelle video de José Le Roy

 

 

 

Commentaires
J
Merci pour ce texte qui relève de la grande pédagogie.<br /> <br /> Je ne sais pas comment tu fais pour t'endormir avec tous ces concepts qui apparaissent dans la conscience au niveau de la manifestation impermanente et interdépendante de l'Univers que tu es, et cela grâce à l'activité cérébrale effectuée par la structure d'expérience neuronale qui est en train de me lire, tout en faisant apparaitre certaines pensées dans la conscience.<br /> <br /> Jean-Sébastien, tu fais de la peine à Ramana Maharshi (j'allais écrire au petit Jésus). Tu remets en question son enseignement :<br /> <br /> ''Le Soi est plus facile a voir qu'une groseille dans la paume de la main.''<br /> <br /> Je vais relire ton texte afin de voir si tu as raison de tout compliquer en séparant la Présence (l'observateur), l'espace de la conscience, le vide, le Soi qui est l'Être, etc.<br /> <br /> Si tu souhaites te détendre, je te conseille de regarder (d'écouter) la magnifique vidéo du blog du 30 novembre 2024 '' Le sentiment du Je Suis''.<br /> <br /> JP
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J
Bonjour Jean-Pierre,<br /> <br /> Merci de te soucier de mon sommeil. Tout va bien, je m'endors comme un bébé. <br /> Pour moi ce ne sont pas des concepts, mais je peux communiquer le vécu que de cette manière. Je décris, je conceptualise le goût de la groseille, ce serait plus simple que tu la goûtes.<br /> <br /> Si tu veux plus de simplicité, la vie t'en a probablement donnée. Ces bonheurs de riens, lorsque tu es absorbé dans une tâche, ou encore à contempler la nature ou une œuvre d'art. C'est le mental en suspension qui te permet d'être cette joie et/ou cette paix. Ou encore lors d'un grand saisissement, lorsque le mental s'arrête, cette impression d'être en paix, hors du temps, avant qu'une tempête émotionnelle s’abatte sur toi. Ce ne sont là que des moments de grâce que le mental s'empresse de recouvrir.<br /> <br /> En parlant du petit Jésus, il déclare : "Heureux les simples d'esprit, car le royaume des cieux leur appartient". Tous les enseignements peuvent tenir dans cette phrase. <br /> <br /> La voie royale est le silence du penseur.<br /> <br /> Je te souhaite, de tout cœur, le bonheur que tu Est.<br /> <br /> JS
J
Jean-Sébastien<br /> <br /> Il me semble nécessaire que soient bien définis les sens possibles des mots employés ici, surtout si l'on veut comprendre qu'elle est l'expérience directe vraiment décrite par celui qui s'exprime au sujet d'une réalité inaccessible au niveau de la spéculation.<br /> <br /> Un philosophe de formation serait sans doute plus compétant que moi lorsqu'il s'agit d'apporter les nuances nécessaires qui permettrait de bien comprendre ce que l'autre veut dire lorsqu'il utilise les mots suivants : Voir, Soi, Dieu, Conscience, Être, Vide, Espace de la conscience, Présence, Je suis, etc. <br /> <br /> Cela se complique davantage, si comme toi, le penseur voit des distinctions entre le Soi, Être, le non être (?), le vide, l'espace de conscience et la Présence qui serait le ''Je suis''.<br /> <br /> N'as tu pas écrit, entre autre, ''Porte ton attention sur la présence "Je Suis". Quand la présence occupe tout l'espace de la conscience laisse la présence se fondre dans le vide. Ou dit autrement, lorsque la présence occupe tout l'espace, porte ton attention sur le vide qui lui permet d'occuper l'espace, et abandonnes-toi au vide.<br /> <br /> Lorsque Être transperce le corps et la conscience, il annihile toutes les limites. Tu ne peux pas passer à côté.''<br /> <br /> Pour le cerveau très ordinaire que je n'ai pas le choix d'utiliser, une lecture de la description de la réalité que tu lui proposes le fait surchauffer. <br /> <br /> Jean-Sébastien, lorsque Ramana Maharshi indique qu'il est très facile de voir la Soi, il me semble qu'il veut dire qu'il s'avère facile d'être conscient de notre présence en tant que réalité invisible, et cela dans l'évidence de l'instant présent.<br /> <br /> Le mot voir n'est pas employé par celui-ci , me semble-t-il, dans le sens de REGARDER un objet, ni de COMPRENDRE une réalité, mais dans le sens de RÉALISER qu'une mystérieuse présence invisible existe, le Soi.<br /> <br /> Donc, lorsque l'attention pivote de 180 degrés, il m'est plus facile de réaliser que j'existe en tant que Soi ( présence invisible, espace d'accueil, Conscience, Dieu, etc.) que de réaliser qu'un éléphant obèse est présent dans mon petit salon, sous les lumières allumées du plafond.<br /> <br /> Bonne soirée
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J
Bonjour Jean-Pierre,<br /> <br /> Je m’excuse sincèrement pour la confusion générée. Je vais essayer de rendre ça moins confus.<br /> <br /> De ce que je comprends, lorsque tu retournes ton attention à 180 degrés tu ressens une présence invisible. Je te propose de changer légèrement de point de vue. Es-tu capable d'observer tes pensées ? Si oui, qui observe ?<br /> <br /> Sous cet angle tu commences à être cette présence qui existe en dehors de la pensée. Actuellement cette présence tu l'as cristallisée dans la pensée, tu l'as conceptualisée, tu en as fait un objet de pensées. Reviens à l'observation de tes pensées. Place-toi dans l'observation sans nommer, sans t'attacher, sans attention. Sois cet observateur détaché. Plus tu te distancies des pensées, moins elles se présentent. Plus tu te places en l'observateur moins tu es identifiés aux pensées et plus tu laisses la présence occuper l'espace de la conscience.<br /> Quand il y a cessation des pensées la présence occupe tout l'espace de la conscience. C'est une grande paix.<br /> <br /> Quand je dis : <br /> <br /> Porte ton attention sur la présence "Je Suis". Quand la présence occupe tout l'espace de la conscience laisses la présence se fondre dans le vide. Ou dit autrement, lorsque la présence occupe tout l'espace, porte ton attention sur le vide qui lui permet d'occuper l'espace, et abandonne-toi au vide.<br /> <br /> C'est depuis cet espace de la conscience. <br /> <br /> Cette présence tu peux aussi la voir comme étant l'observateur qui observe le vide. Lorsqu'il n'y a plus rien à observer (plus de pensée, plus d'image, plus de corps, plus de vide) l'observateur disparaît. C'est un abandon au vide. Tu es le vide. C'est la conscience qui s'effondre sur elle-même n'ayant plus d'observateur.<br /> <br /> De ce vide tu renais à Être qui annihile les limites du corps et transperce la conscience. Être se dévoile depuis le corps pour toucher la conscience. <br /> <br /> Ce Être que j'utilise, c'est le Soi de Ramana Maharshi (suite à une petite lecture).<br /> <br /> Je t'ai un peu provoqué avec "voir le Soi". Bien évidemment que le sens n'est pas de regarder, tout comme le sens n'est pas, non-plus, de le réaliser... Le Soi n'est pas une mystérieuse présence et il n'y a rien à réaliser. Tu le vis en chaque instants.<br /> <br /> Ramana Maharshi dit ceci à propos de la groseille :<br /> <br /> "On dit aussi que l’audition aide à la compréhension intellectuelle de la Vérité, que la méditation sur elle clarifie cette compréhension, et que finalement la contemplation mène à la réalisation de la Vérité. L’on dit encore que toute cette connaissance n’est pas stable et qu’elle le devient seulement lorsqu’elle est aussi claire et palpable qu’une groseille dans le creux de sa main [TR,IX.3]."<br /> <br /> Je te souhaite une bonne introspection,<br /> <br /> JS
J
Jean- Sébastien<br /> <br /> Je ne connais pas les noms des mystiques qui ont pu t'influencer.<br /> <br /> Suite à ta dernière intervention du 24 nov. je me suis convaincu que Ramana Maharchi ne semble pas faire partie de ceux-ci.<br /> <br /> Celui-ci considérait que ''Le Soi est plus facile à voir qu'une groseille dans la paume de la main'' et même qu'un éléphant dans un salon, diront certains.<br /> <br /> Amicalement
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J
Bonsoir Jean-Pierre,<br /> <br /> Je n'ai pas d'influence de mystique. Comme je l'ai dit dans mon premier message, c'est un vécu direct. <br /> <br /> N'ayant aucune tradition spirituelle j'ai beaucoup lu. Mais quelle que soit la spiritualité abordée, au mieux, ça pointe vers le vécu.<br /> <br /> Je n'ai pas lu Ramana Maharchi. Il dit, dans la citation, "voir le Soi".<br /> <br /> Être ne peut être vu. Il transperce la conscience depuis le corps. Il est vécu.<br /> <br /> Le Soi n'est pas Être. Le Soi est la conscience qui se reconnaît en toutes formes. <br /> Être met fin aux formes.<br /> <br /> Intellectuellement tu ne pourras pas le saisir. Tous les mots du monde ne te seront d'aucune utilité. <br /> Comme tu disais dans un message précédent, c'est le moment de vérifier... non pas l'expérience, mais bien la fin de l'expérience...<br /> <br /> Bonne continuation<br /> <br /> JS
J
Pas facile de s'y retrouver ici concernant l'ordre d'apparition des commentaires.<br /> <br /> <br /> Jean-Sébastien<br /> <br /> J'apprécie la profondeur des recommandations contenues dans ta dernière intervention.<br /> <br /> Il ne me reste qu'à passer à l'expérimentation de celles-ci.<br /> <br /> Je dois avouer que je ne suis pas encore parvenu a me convaincre qu'il est réaliste de considérer que '' l'amour est tout '', en somme que cette affirmation définie vraiment la réalité inaccessible et inconcevable que constitue notre mystérieuse identité non née.<br /> <br /> Si je me remémore mes précédents propos, il me semble que mon but était de remettre en question la notion de création.<br /> <br /> Tout en reconnaissant que je ne sais rien, sauf qu'incontestablement j'existe, je me permettais de signaler (d'affirmer) qu'il m'apparait que l'existence de l'espace d'accueil ou de la conscience et de ses multiples vécus, ainsi que celle de la matière énergie et des constantes universelles, constitue une mystérieuse présence, et cela presque autant que le présumé abîme inconnaissable que fort probablement je suis simultanément. <br /> <br /> Démontrant une impressionnante lucidité, j'affirmais que cet abîme inconnaissable est constitué d'un aspect de ma réalité complètement inaccessible.<br /> <br /> Plus sérieusement je considérais qu'il s'agissait pour le moins d'une réalité ignorée par la partie de moi associée temporairement à des structures d'expériences neuronales.<br /> <br /> Je vais sous peu vérifier si le manifesté (la conscience, l'être) peut se fondre avec la non manifesté (l'inconscient, le non-être), en somme avec le mystère abyssal.<br /> <br /> Je me propose de vérifier s'il s'agit d'une expérience qui peut être vécue au-delà des concepts et de l'imagination.<br /> <br /> <br /> Merci pour cet échange.
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J
José, il m'apparait que tu as raison d'affirmer (6min. 40 sec.) que, suite à un pivotement de l'attention de 180 degrés, le regard intérieur pénètre jusqu'à l'abîme incommensurable, sans fond, infini.<br /> <br /> C'est vraiment une expérience qu'on peut vivre dans l'évidence de l'instant présent, mais qu'on ne peut comprendre, saisir par la pensée.<br /> <br /> Toutefois, pour le moment, je ne comprends pas que toi et M. Harding puissiez affirmer qu'il s'agit là d'un ABÎME D'OÙ PROCÈDE TOUTE LA CRÉATION. (7 MIN. 28 SEC.)<br /> <br /> Il me semble qu'il ne s'agit pas là d'une réalité que l'on peut prétendre expérimenter jusqu'au point d'être en mesure d'affirmer cela.<br /> <br /> Ne s'agit-il pas ici d'un concept qui prétend ou espère décrire (très partiellement) un mystère qu'on ne peut comprendre, saisir par la pensée, et cela même s'il s'agit de nous, nous le non né.<br /> <br /> En fait, me semble-t-il, il s’agit ici tout au plus d'une possibilité, d'une hypothèse intéressante, mais improuvable et peut-être même pour certain d'une croyance.<br /> <br /> À cause de la perception que j'ai de votre conception de la création, je remets donc en question votre notion d'abime d'où procéderait toute la CRÉATION.<br /> <br /> Je me demande si cet abime inconnaissable que je suis présentement et pour l'éternité peut à un moment donné avoir commencé à créer, et cela après une existence éternelle sans créer.<br /> <br /> Si c'était le cas, on pourrait pour le moins affirmer que cela m'a pris un temps fou avant de prendre la décision de créer, soit une éternité. Est-ce possible ?<br /> <br /> Pourquoi à ce moment plutôt qu'à un autre serait apparu ce supposé passage à la création ?<br /> <br /> Il me semble que votre affirmation s'avère vraisemblable que si l'on utilise le mot création dans un sens différent de celui habituellement employé, soit différent de celui de faire apparaître une présence nouvelle de rien et d'entretenir son existence.<br /> <br /> Je serais d'accord avec M. Harding que s'il concevait la réalité comme M. Lavoisier et M. Thich Nhat Hanh, même s'il s’agit aussi ici d'une description, d'une compréhension très très incomplète de la mystérieuse réalité que l'on est.<br /> <br /> M. Lavoisier, tous les terriens le moindrement scolarisés le savent, a déclaré : <br /> <br /> (( Rien ne se crée, rien ne se perd. Rien ne naît, rien ne meurt )).<br /> <br /> M" Thich Nhat Hanh a écrit dans son livre ''Il n'y a ni mort ni peur'' P. 15, 18, 32, et 72<br /> <br /> '' Quand les conditions sont suffisantes, nous nous manifestons. Quand les conditions ne sont plus suffisantes, nous cessons de nous manifester. Cela ne veut pas dire que nous n'existons pas. ''<br /> <br /> '' Il n'y a pas de création. ''<br /> <br /> '' Je préfère parler de (manifestation) plutôt que de (naissance) ou de (création) car dans notre esprit (créer) signifie aussi que quelque chose naît à partir de rien. ''<br /> <br /> '' Dieu transcende toutes les notions, y compris les notions de création et de destruction. Si vous regardez profondément la notion de création en gardant à l'esprit ce qu'est la manifestation, vous allez découvrir la profondeur de l'enseignement sur la création. Vous allez découvrir que rien ne naît ni ne meurt. Il n'y a qu'une manifestation. ''<br /> <br /> Donc, il me semble que tout est non né, tout est un, tout est nous. La conscience et la matière énergie sont nous tout autant que l'abime inconnaissable qui semble exister au-delà de celles-ci de toute éternité et pour toute éternité.<br /> <br /> J'espère qu'après la mort du cerveau je serais consciemment ou autrement, c'est-à-dire différemment et plus que consciemment, cette réalité que je ne peux connaitre ni même imaginer, alors que je suis présentement celle-ci.<br /> <br /> Une seule certitude, j'existe, je suis.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> N.B. Même s'il ne faut pas négliger le rôle important que joue le cerveau lors de l'apparition de tous ces énigmatiques vécus que la conscience peut accueillir (couleurs, sons, sentiments, pensées, etc.).<br /> <br /> Même si l'imagerie cérébrale semble démontrer qu'a chaque vécu correspond une activité neuronale spécifique impliquant le passage ou non d'influx nerveux dans des circuits neuronaux passablement localisés, il est évidant qu'ici corrélation n'est pas synonyme de causalité unique.<br /> <br /> Il va donc de soi que l'existence de la conscience et des vécus par celle-ci (la rougeur du rouge, etc.) ne peuvent s'expliquer uniquement par le passage d'influx nerveux dans certains circuits neuronaux spécifiques pour chacun de ceux-ci.<br /> <br /> Cela me semble surtout évident pour ce qui concerne le mystérieux sentiment de présence accompagnant le regard intérieur pénétrant jusqu'à l'abime incommensurable, sans fond, infini.
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J
Bonjour Jean-Pierre,<br /> <br /> Tu pressens très justement cette réalité non né, jamais créée, qui existe de toute éternité. Cette réalité est ce que tu es. C'est Être qui est Tout.<br /> <br /> Lorsque la conscience pointe vers le vide, l'abîme, le néant, le mystère abyssal... Ils sont deux. La conscience est l'ultime séparation. Elle subsiste avec la croyance d'être Un. L'être doit se fondre dans le non-être. Le conscient doit se fondre dans l'inconscient, le manifesté doit se fondre dans le non manifesté.<br /> <br /> Porte ton attention sur la présence "Je Suis". Quand la présence occupe tout l'espace de la conscience laisse la présence se fondre dans le vide. Ou dit autrement, lorsque la présence occupe tout l'espace, porte ton attention sur le vide qui lui permet d'occuper l'espace, et abandonnes-toi au vide.<br /> <br /> Lorsque Être transperce le corps et la conscience il annihile toutes les limites. Tu ne peux pas passer à côté.<br /> <br /> Être est une fusion dans l'Amour. L'Amour est Tout. Être est incapable de désirer, de juger, de revendiquer. Il est perfection. Il est libre de tout concept. Être Est.<br /> <br /> Belle soirée<br /> <br /> JS
J
Jean-Sébastien<br /> <br /> Merci pour ce magnifique texte.<br /> <br /> Je dois avouer que je n'ai pas atteint ton niveau de compréhension et de certitude concernant cet abîme inconnaissable d'où procéderait toute la création.<br /> <br /> Il m'est forcément impossible de me représenter mentalement une réalité qui s'avère sans commencement (de rien, d'absolument rien ne naît rien) et inaccessible par la pensée. <br /> <br /> Malgré cela , tout comme toi, il me semble que nous sommes antérieurs au personnage. Toutefois, contrairement à toi, je considère que ce qui constitue la création (la manifestation), la forme et la conscience est constitué d'une réalité qui n'a jamais été créée, qui existe de toute éternité.<br /> <br /> En somme, selon moi, ce que nous sommes vraiment, le non né, constitue tout ce qui existe et est au-delà de la création prise ici dans le sens de manifestations impermanentes et interdépendantes.<br /> <br /> Rien ne naît, rien ne meurt, il n'y a que des manifestations de l'unique réalité que je suis. Tout est non né, tout est un, tout est nous.<br /> <br /> Tu as raison, ce ne sont que des mots. La voie royale est vraiment le silence devant le mystère que constitue notre présence et l'existence de quelque chose plutôt que de rien et cela depuis toujours.<br /> <br /> Ma seule certitude est celle d'exister. Je ne sais pas vraiment qui je suis, n'existe seulement qu'une sensation d'être, une sensation de présence. Cela constitue toujours pour moi un mystère incommensurable.<br /> <br /> José avait bien raison d’affirmer que '' La Première Personne est au-delà de toutes les déterminations. Elle échappe à toutes les classes à tous concepts, quels qu’ils soient. ''<br /> <br /> ''Au coeur de l'immanence du ''Je suis'' vit un mystère abyssal qu'aucun concept, aucune philosophie ne peut déterminer ou limiter.''<br /> <br /> Dans le blog du 28 juin 2013 je citais M. Adyashanti : '' Une fois réalisée, vivez votre nature essentielle. Puis enfin vous pourrez dire avec honnêteté et en toute intégrité que c’est le mystère le plus inouï. Il est insondable. Impossible à connaître. On peut seulement être ce mystère, consciemment ou inconsciemment. À l’interrogation : (Qui suis-je?), une réponse honnête vous conduira directement au silence. Le cerveau n’a pas de réponse, donc soudain il n’y a que le silence… La conscience seule demeure, et ce n’est pas même cela, car ce n’est qu’un mot… Vous constatez qu’il n’y a rien à connaître et l’objet de votre investigation passe de la pensée à l’être. Votre orientation totale, sur le plan spirituel, passe de connaître à être… Si vous entretenez une image de ce qu’est la Vérité, supprimez-la immédiatement, car ce n’est pas ça... Le mystère est votre nature inhérente… Vous finissez par savoir que vous êtes ce que vous ne pouvez jamais connaître, car il devient évident que vous êtes un mystère incroyable que jamais vous n’éluciderez… Celui-ci devient conscient, il s’éveille à lui-même. Il se connaît. C’est le... C’est tout… Donc vous savez ce que vous êtes, mais ce que vous êtes est le mystère... Être consciemment celui-ci est la joie la plus sublime…<br /> Tout n’est que l’expression du mystère, l’expression de votre propre Soi .''<br /> <br /> <br /> Amicalement,
J
Bonjour Jean-Pierre,<br /> <br /> Tu essayes de saisir un vécu direct avec le mental.<br /> <br /> L'affirmation d'un abîme d'où procède toute la création est juste. Cet abîme c'est toi. Lorsque la conscience porte en totalité sur le vide (plus de pensée, plus de corps) elle s’éteint et il y a une fusion avec le néant (être le vide et pas être le vide à travers la conscience).<br /> <br /> De ce néant se dévoile Être qui est Tout, illimité, intemporel. Ce sont des retrouvailles, on se souvient, c'est une certitude. Il y a complétude, il n'y a rien à désirer, rien à juger, rien à revendiquer. Il y a perfection. Il y a une paix inébranlable, une joie incommensurable et un Amour inconditionnel qui consume tout. Nous sommes antérieur au personnage, à la conscience, à la création, à la forme.<br /> <br /> Ce ne sont que des mots. La voie royale est le silence.<br /> <br /> Je te souhaite une bonne soirée<br /> <br /> JS
Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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