
"Lorsqu’on est à la veille (à l’avant-veille, j’espère…) de quitter ce monde, il nous semble qu’il est temps, enfin, de le regarder, ce que l’on n’a pas fait jusqu’à présent, ou si peu. Le mouvement précipité de la vie empêchait toute évasion de l’esprit hors de la prison des projets à court terme : une chose à faire, encore une autre chose à faire, une chose à dire, encore une autre chose à dire, et ainsi s’écoulait la journée. Pour voir sans subjuguer, arraisonner, réduire, mais en laissant libre et laissant être, il eût...
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