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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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22 février 2023

Avant la conscience

le-soleil-le-soleil-est-notre-etoile

 

 

" Avant la conscience


Lorsque vous vous réveillez le matin, la conscience s'éveille. Dans cet état de conscience, vous percevez un corps, un esprit et un monde. Ce ne sont que des apparences, et non ce que vous êtes en essence. S'identifier à l'une ou l'autre de ces apparences donne naissance à un sentiment d'être une personne distincte, un soi ou une entité individuelle. C'est la cause de toutes les recherches, souffrances et doutes. La conscience est un état qui va et vient. Dans le sommeil, l'inconscience ou sous anesthésie, l'expérience d'être conscient s'estompe. Il s'agit donc clairement d'un état transitoire. Cependant, avant de vous réveiller et de devenir conscient de quoi que ce soit d'autre, y compris du fait d'être conscient, vous existiez. La conscience est arrivée à vous qui étiez là pour en faire l'expérience.


Votre état fondamental est antérieur à la conscience. De cette source non conceptuelle, qui est ce que vous êtes, naît initialement le sentiment de présence consciente. C'est aussi le sentiment d'être, l'expérience du "je suis", ou le simple fait de savoir que vous êtes. C'est la première apparition de votre état originel. On ne peut pas dire grand-chose de votre nature essentielle, car elle est clairement au-delà de tout concept et même antérieure à la conscience. Certains termes ont été utilisés : conscience non conceptuelle, conscience inconsciente d'elle-même, être pur (au-delà de l'être et du non-être), l'absolu, le non-manifesté, le noumène, la vacuité connaissante, le rien, pour n'en citer que quelques-uns.


Cette essence non conceptuelle est une pure non-dualité ou unicité dans laquelle les notions de sujet et d'objet se confondent. De même que le soleil ne connaît pas la lumière parce qu'il est lumière, de même vous ne connaissez pas votre nature originelle (en tant qu'objet) parce que vous êtes cela. Cela dépasse à jamais la portée des concepts et de la connaissance sujet-objet. Pourtant, elle est tout à fait évidente et inéluctable, car elle vous permet de dire avec une certitude absolue "Je suis" et "Je sais que je suis". Même lorsque ces mots disparaissent, vous êtes. Même lorsque la conscience qui connaît ces mots s'estompe, vous êtes. La conscience est la lumière de la création. Mais vous êtes la conscience primordiale non conceptuelle, l'être ou le "non-être" dans lequel la conscience et toutes les apparences subséquentes vont et viennent."

John Wheeler

disciple de Bob Adamson

lui-même disciple de Nisargadatta Maharaj

Commentaires
J
Ce texte me semble trop intéressant pour rester sans commentaires.<br /> <br /> <br /> <br /> Existe ici un cerveau auquel il manque sans doute plusieurs circuits neuronaux afin qu'il soit en mesure de vraiment comprendre et expérimenter l'affirmation principale retrouvée dans l'exposé de M. John Wheeler.<br /> <br /> <br /> <br /> ''Mais vous êtes la conscience primordiale non conceptuelle, l'être ou le "non-être" dans lequel la conscience et toutes les apparences subséquentes vont et viennent."<br /> <br /> <br /> <br /> Selon moi, ce magnifique texte ne prouve pas, mais suggère fortement qu'il s'avère très vraisemblable que la conscience n'est pas l'ultime dimension, que nous sommes plus que celle-ci, soit le mystère inaccessible d'où celle-ci surgit. Ne s'agit-il pas là d'une interprétation fort intéressante des faits que l'on peut observer concernant la conscience ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je me demande maintenant si, lorsque l'attention pivote de 180 degrés, la conscience est présente à elle-même ou à la présence dans laquelle elle apparaitrait et qui constituerait ce que nous sommes vraiment, soit notre véritable identité non née, inaccessible, qui elle expliquerai<br /> <br /> <br /> <br /> Si tout est un et que John Weeller désigne la réalité, il me semble que l'on doit conclure que la conscience apparait dans ce que je suis vraiment, mais aussi en tant que ce que je suis, tout comme l'univers dont le corps ici présent n'est qu'une ses manifestations, qu'un de ses multiples aspects impermanents et interdépendants.<br /> <br /> <br /> <br /> On peut vraisemblablement conclure que l' univers connu, constitué d'une énergie caractérisée par un énigmatique dynamisme intrinsèque encadré par seulement quelques constantes, que la conscience universelle impersonnelle, tout comme la mystérieuse source de celle-ci et de tout ce qui est, ne constituent qu'une unique réalité (non née) qui se sait parfois exister au niveau de certaines de ses manifestations impermanentes.<br /> <br /> <br /> <br /> Après la lecture du texte de M. Wheeler, si j'ai bien compris la façon dont il perçoit l'inaccessible, l'incomprenable, l'inconcevable, je suis convaincu que nous sommes plus que la conscience.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous le savez mieux que moi, certains mystiques considèrent que notre véritable nature serait la conscience et ses diverses manifestations, en somme qu'elle constituerait tout ce qui est.<br /> <br /> <br /> <br /> Quelques mystiques considèrent que notre véritable nature est un abime inconnaissable duquel surgit la conscience et tout ce qui est. Selon eux, celle-ci apparait dans ce que nous sommes vraiment, et j'ajouterais en tant que ce que nous sommes vraiment.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette dernière option (présence en tant qu'abime inconnaissable) constitue l'hypothèse que je préfère puisque je souhaite qu'il me soit possible d' espérer une éternité probablement plus intéressante que celle de la mystérieuse conscience passive, sans mémoire et dans laquelle tout apparait simultanément.<br /> <br /> <br /> <br /> Mystérieusement vôtre,
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J
Ce texte me semble trop intéressant pour rester sans commentaires.<br /> <br /> <br /> <br /> Existe ici un cerveau auquel il manque sans doute plusieurs circuits neuronaux afin qu'il soit en mesure de vraiment comprendre et expérimenter l'affirmation principale retrouvée dans l'exposé de M. John Wheeler.<br /> <br /> <br /> <br /> ''Mais vous êtes la conscience primordiale non conceptuelle, l'être ou le "non-être" dans lequel la conscience et toutes les apparences subséquentes vont et viennent."<br /> <br /> <br /> <br /> Selon moi, ce magnifique texte ne prouve pas, mais suggère fortement qu'il s'avère très vraisemblable que la conscience n'est pas l'ultime dimension, que nous sommes plus que celle-ci, soit le mystère inaccessible d'où celle-ci surgit.<br /> <br /> Ne s'agit-il pas là d'une interprétation fort intéressante des faits que l'on peut observer concernant la conscience ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je me demande maintenant si, lorsque l'attention pivote de 180 degrés, la conscience est présente à elle-même ou à la présence dans laquelle elle apparaitrait et qui constituerait ce que nous sommes vraiment, soit notre véritable identité non née, inaccessible, qui elle expliquerait l'existence d'un vague, mais réel sentiment de présence ineffable.<br /> <br /> <br /> <br /> Si tout est un et que John Weeller désigne la réalité, il me semble que l'on doit conclure que la conscience apparait dans ce que je suis vraiment, mais aussi en tant que ce que je suis, tout comme l'univers dont le corps ici présent n'est qu'une ses manifestations, qu'un de ses multiples aspects impermanents et interdépendants.<br /> <br /> <br /> <br /> On peut vraisemblablement conclure que l' univers connu, constitué d'une énergie caractérisée par un énigmatique dynamisme intrinsèque encadré par seulement quelques constantes, que la conscience universelle impersonnelle, tout comme la mystérieuse source de celle-ci et de tout ce qui est, ne constituent qu'une unique réalité (non née) qui se sait parfois exister au niveau de certaines de ses manifestations impermanentes.<br /> <br /> <br /> <br /> Après la lecture du texte de M. Wheeler, si j'ai bien compris la façon dont il perçoit l'inaccessible, l'incomprenable, l'inconcevable, je suis convaincu que nous sommes plus que la conscience.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous le savez mieux que moi, certains mystiques considèrent que notre véritable nature serait la conscience et ses diverses manifestations, en somme qu'elle constituerait tout ce qui est.<br /> <br /> <br /> <br /> Quelques mystiques considèrent que notre véritable nature est un abime inconnaissable duquel surgit la conscience et tout ce qui est. Selon eux, celle-ci apparait dans ce que nous sommes vraiment. J'ajouterais en tant que ce que nous sommes vraiment.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette dernière option (présence en tant qu'abime inconnaissable) constitue l'hypothèse que je préfère puisque je souhaite qu'il me soit possible d' espérer une éternité probablement plus intéressante que celle de la mystérieuse conscience passive, sans mémoire et dans laquelle tout apparait simultanément.<br /> <br /> <br /> <br /> Mystérieusement vôtre,
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  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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