Ne peut-on ajouter à cette liste que c'est, que je suis, CE QUI PERÇOIT ET QUI NE PEUT ÊTRE PERÇU.
J'ai relu mon intervention et elle m'est apparue incompréhensible. Je m'en excuse. Mon intention était d'écrire ceci :
J'ajouterais à cette intéressante liste de caractéristiques de notre vraie nature qu'elle est aussi ce qui perçoit et qui ne peut être perçu puisque, lorsque l'attention pivote de 180 degrés, je constate qu'à l'évidence
JE SUIS CE QUI PERÇOIT ET QUI NE PEUT ÊTRE PERÇU.
Si je suis honnête, je dois admettre qu'en réalité j'ignore totalement ce qu'est notre vraie nature.
J'ai tort d'affirmer quoi que ce soit en donnant l'impression que je détiens enfin la vérité.
Ex. ''Je suis ce qui perçoit et qui ne peut être perçu.'' Ma véritable nature n'est peut-être pas ce qui perçoit.
Je lie présentement le livre d'Alexandre Quantara ''S'étonner d'être''. Je suis rendu à la p. 65. Il écrit p. 64 ''On peut voir l'ensemble des trois états (veille, rêve, sommeil profond) comme un seul et grand rêve duquel nous pouvons nous réveiller en prenant conscience que nous sommes la source de pure conscience qui les génère tous les trois.''
Il souligne p. 65 ''La Mândûkya-Upanishad qui expose les différents états de la conscience décrit le quatrième état par la négative en affirmant qu'il n'est ni expérience objective, ni expérience subjective, ni conscience, ni inconscience, ni connaissance (des sens ou obtenue par déduction), ni non-connaissance. Cet état se situe au-delà de l'identification au corps, à la pensée, et tout particulièrement à la pensée de causalité. À proprement parler, il est indescriptible, il est autoluminescence.''
Pas ce qui percoit mais la perception meme. Seulement la perception. La petception aeule Est et il ny a rien d autre. Pas ceci ou cela ou ni ceci ni cela mais seulement perception. Tu es le POINT de réalité absolue. Mais si les pensees t emmenent vers d autres histoires, tu peux te blamer de les laisser detruire la perception.
Selon vous l'affirmation qui suit est fausse.
''Je suis ce qui perçoit et qui ne peut-être perçu.
L'idée d'être quelqu'un qui perçoit fait partie de ce qui est perçu.''
Cette affirmation devrait être remplacée par celle-ci.
''Je suis la perception qui ne peut être perçue.
L'idée d'être quelqu'un qui perçoit ou ce qui perçoit fait partie de ce qui est perçu.''
ou
''L'idée d'être quelqu'un qui perçoit ou ce qui perçoit fait parti de la perception.''
Notre réflexion concerne un mystère qui nous est totalement inaccessible.
Je ne comprends sans doute pas entièrement votre point de vue.
Vous affirmez que la perception seule EST et qu'il n'y a rien d'autre.
J'ai la conviction (la croyance ?) que je suis, que nous sommes beaucoup plus que la perception et surtout que n'existe pas que celle-ci.
J'admets que pour les structures d'expériences neuronales que nous sommes il n'y a que la perception, jamais rien d'autre que des vécus immatériels, jamais de connaissances d'une autre réalité que ceux-ci.
L'Univers, les constantes universelles (les forces nucléaires, la force électromagnétique, la force gravitationnelle) qui sont exactement ce qu'il faut, en intensité entre autres, pour qu'il soit possible que puissent émerger, d'un nuage d'hydrogène, des entités vivantes et conscientes, cela me semble exister réellement indépendamment de la perception qu'on a de cet aspect de la réalité.
Les pensées que ce quelque chose plutôt que rien fait naitre constituent un autre aspect de la réalité une. Ce que l'on désigne sous le nom de matière/énergie est différent de la perception qu'on en a.
Croyez-moi, heureusement sans doute, depuis toujours et pour toujours, nous sommes beaucoup plus que la conscience, beaucoup plus que la perception, mais aussi la conscience, la perception et surtout un mystère inaccessible.
La manifestation impermanente et interdépendante de l'univers, que vous êtes, ne peut comprendre ce qui lui arrive, même si elle fait nécessairement partie du mystère (tout est un) et cela sans son consentement. Elle subit de se fait le même sort (exister sans l'avoir choisit) que la réalité non née dont elle fait forcément partie et ainsi qu'elle est.
Donc, selon moi, il n'y a pas que perception, n'existe pas que celle-ci. Il existe, pour le moins, simultanément une mystérieuse réalité différente et autonome (même si le tout est un) constituant l'univers au niveau de l'infiniment grand et de l'infiniment petit, une réalité indépendante de la conscience, des vécus immatériels apparaissant dans celle-ci ou de la perception, ainsi que vous nommez ce grand mystère.
Mais jean pierre tu sais plus que moi ce que je suis moi meme? Pourquoi t interesses tu autant a faire une reflexion pour tout le monde ? Tu ne peux pas vivre la vie d autrui ou dire ce quest autrui, tu peux seulement etre toi meme . Toi avec une reflexion autour de tous ces sujets mais tu ne peux pas dire ou savoir pour autrui. Tu nas que toi a disposition.
Sauf erreur, ce blog n'a pas pour objectif de permettre que soient verbalisés des conflits entre egos, mais a plutôt pour but de permettre qu'apparaisse une réflexion concernant la réalité ultime et cela dans l'espoir qu'elle cesse de s'oublier (même si elle ne peut se connaître).
S'il vous semble que je vous ai indiqué ce que je croyais que nous sommes, que vous êtes, je dois sans doute m'en excuser, car je suis dans ce cas, selon vous, fautif.
Que celui qui n'a jamais péché lance la première pierre.
J'ai toujours affirmé que je ne savais absolument pas qui je suis. Il serait surprenant que par contre je sache ce que ou qui vous êtes et de plus mieux que vous.
J'ai sans doute eu tort de vous limiter en affirmant que, sur le plan physico-chimique, vous n'êtes qu'une manifestation impermanente et interdépendante de l'Univers. Vous êtes, selon moi, beaucoup plus que cela.
Le but de mon intervention était simplement de remettre en question vos propos qui consistaient à affirmer qu'au niveau de l'absolu n'existait que la perception, que nous sommes la perception même. Rien d'autre.
Vous écriviez : ''Pas ce qui percoit mais la perception meme. Seulement la perception. La perception seule Est et il ny a rien d autre.''
Votre dernière intervention ressemble à une diversion, à un détournement de l'attention du vrai sujet qui nous préoccupe ici.
Cela m'aurait été agréable que de vous lire en train de défendre votre point de vue au lieu d'attaquer uniquement l'ego (pas ses idées) prétentieux que je vous semble être.
Respectueusement
Jean pierre, tu ne comprends pas ce que je dis. Je parles absolument littéralement. Dans la reflexion que tu proposes sur ce blog tu essaies de decrire ce quest l etre . Mais ce nest pas quelquechose qui se decrit. Cest quelquechose que tu peux ETRE seulement, pour Toi-meme. Si il y a une realisation, elle est pour toi. Cest Ta realisation. Dans ta description, point de vue, tu voudrais grace a ta reflexion "dire" ce quest l Etre. En faisant cela, tu fais une theorie generale, pour tout le monde de ce quils sont ou ce quest la vie, tu saisis? Par exemple tu dis " nous sommes plus que la conscience" . Le "nous" implique tout le monde non ? Donc tu parles pour d autres. Pourtant dans ce domaine je ne suis que moi meme et chacun est que lui meme. Pure subjectivité-conscience. Tu peux remettre en question mes propos indéfiniment et ce nest pas un probleme mais je ne detiens pas la vérité mais je suis la vérité, comme toi . Et je nai aucun point de vue a defendre.. regarde mes commentaires . Je ne parles jamais de point de vue. Quand je dis la perception meme ce nest pas un point de vue . Cest l acte actuel meme ! Cest Je Suis, ici et maintenant. Cest Etrete.
Et jaimerais rajouter que je defends l etre. Cest tout ce que je defends. Je nai jamais été faux de meme que tu n as jamais été faux . Ce nest pas possible. Mais tu pars dans la direction d une reflexion au lieu d etre. Tu es deja puisque tu reflechis mais la reflexion nest pas ce quest l etre.
C’est Alexandre QUARANTA et non Alexandre Quantara.
il est amusant ton lapsus, «Alcantara»
ça s’appelle un « lapsus calami » (erreur en écrivant)
du latin, signifiant « mouvement de glissement »
De fil en aiguille, parfois les mots glissent entre nos doigts,
Comme un tissu Alcantara.
Les coquins !
Être se tisse
d'une bien belle trame
dans sa fluidité déroulant
son tempo
avec la vie
le cœur en chœur de l'harmonie
Pas toujours évident à se comprendre, n’est-il pas ?
Je l’ai déjà dit ici à plusieurs reprises, la plus grande difficulté réside en ce que tout un chacun attribue aux mots la valeur et le sens qu’il préfère.
Aborder sans une certaine rigueur ou un consensus minimal sur la définition des termes, toutes les questions d’ordre ontologique voir métaphysique risquent d'être constitutionnellement insolubles.
Sans pour autant s’agripper aux vocables comme une bernique sur son rocher, utiliser un champ sémantique approprié est la moindre des choses, sinon on n’y comprend plus grand chose.
Notez que je parle de champ sémantique et non de champ lexical, car quelle est l’utilité d’utiliser un champ lexical riche, dans un contexte flou et ambigu dans des phrases vides de sens. Une expression d’une grande richesse sémantique est plus pertinente qu’un texte truffé de mots-clés polysémiques.
Prenez par exemple l’expression « perception pure » citée ici à plusieurs reprises. Je suis persuadé que nous avons tous ici une idée différente de sa définition. C’est quoi une perception pure ? Et puis d’abords c’est quoi une perception ?
De quelle étape de la perception parle-t-on ?
Sensorielle, perceptive, cognitive ? Des trois à la fois ?
Ou alors peut-être d’une simple réception de données venues du réel ? Ou alors encore autre chose ? Je ne sais pas.
Oui, comme je l’ai dit au début : pas toujours facile à se comprendre.
Mais que cela nous plaise ou non, tous les contenus de notre esprit sont subjectifs. Alors devant cette difficulté, ayons l’honnêteté, la volonté et donnons-nous la capacité à vérifier ce qu’il peut y avoir de solide et de cohérent dans bon nombre des subjectivités individuelles.
Encore une chose.
J’ai l’impression qu’on veut souvent ici caractériser l’Absolu. Mais comment et pour quoi faire ? Sachant que l’Absolu est « ce qui existe par soi-même »,
Indéterminé et sans dépendance.
Inconditionné et relatif à rien, il ne peut être composé.
A part dire qu’Il est un, ou qu’il est tout et rien, comment peut-on le caractériser ?
Alors comme le disait le moine Gojo à Jean-Pierre : « ce qui compte, c’est de découvrir ce lieu qui n’en est pas un, mais qui une fois découvert s’avère être la source véritable de la joie, de la paix, de l’amour, bref du bonheur. »
Justement il ne s agit aucunement du "contenu" de l esprit. Cest sans pensees. Justement
Je vois ce dont tu parles.
Mais « sans pensée » ne veut pas dire « hors-sol ».
Comment fais-tu pour écrire sans penser ?
Sur ce blog par exemple : sans pensée pas de forme; sans forme pas d’écrit; sans écrit pas d’échange.
Soigner sa pensée, n’est pas un gros mot. c’est juste faciliter le partage. Rien de plus.
Tout se fait sans penser . Manger, travailler, ecrire, tout. Cest direct. En un seul morceau. "Je suis" est toujours avant la pensee. Cest tres simple. Cela peut demander un travail de vigilence pour "rester"
« je suis » est aussi une pensée, c’est d’ailleurs la Pensée Première. Oui, elle est en amont de toutes les pensées, à l’origine même de la totalité du monde de chacun.
Et comme toute chose expérimentée est une expérience, chaque expérience manifeste son expérimentateur. Le Soi est donc au-delà du « je suis ».
Pour ce qui est de « parler » ou « d’écrire sans penser », ça aussi c’est une pensée. Que veux-tu que cela soit d’autre ?
Un concept indéterminé, tombant du ciel ? … une sorte de pensée magique ex nihilo ?
Il n’existe rien en ce monde possédant une identité permanente et autonome.
« Je suis » est la conscience en tant que portail vers l’Absolu. »
Peut etre quil te faut continuer d investiguer. Je suis nest pas une pensee pour moi directement. Ici j exprimes cela avec des mots sinon je ne pourrais pas exprimer. Il faudrait peut etre que je postes une video live de moi meme tout en sachant que le corps qui se presente a vous nest pas ce qui se presente pas a vous.
Le sentiment « je suis » est le produit de l’ensemble de toutes nos sensations, perceptions, émotions et réflexions.
Quoi d’autre ?
Le sentiment « je suis » est le fruit de la pensée abstraite.
Mais ce sentiment d’être est éphémère.
Si nous nous arrêtons de manger, de boire ou de respirer, qu’adviendra t’il à ce corps et qu’adviendra t’il à ce sentiment « je suis » ?
Le corps est nécessaire pour que ce sentiment d’être apparaisse. Sans le corps, la conscience ne peut apparaître. Avant que le corps naisse, où était ce sentiment d’être ? Où était cette pensée « je suis » ?
En amont de la conscience, il n’y a pas de connaissance de « je suis ». Celle-ci est apparue avec la respiration.
« Je suis » est donc une expérience et toutes expérience est limitée dans le temps.
Mais comme il est dit plus haut : qui dit expérience dit expérimentateur.
Et on le répète souvent ici, (mais on l’oublie aussi très vite), Nous ne sommes pas ce qui est connu, mais ce qui connaît.
Aussi insupportable qu’il puisse parfois être, c’est notre bien le plus cher.
« Je suis » est la conscience en tant que portail vers l’Absolu.
Le Soi est donc au-delà du « je suis ».
Découvrir la source du « je suis » est une formidable activité à plein temps.
Le corps est simplement le vehicule qui permet d explorer dans l etat de veille. Il suit, il ne s exprime pas. Il ne me dit pas quil est un corps. Cest le vehicule du Soi. Mais le Soi nest pas une maniere correcte d exprimer ce quest le Soi. Cest a dire : MOI. cest ton experience absolue. Pas une experience partielle comme le fait de respirer ou boire mais Etre. TU ES la source du "je suis" puisque tu es la source de toutes les mentalisations possibles mais surtout du penseur qui tient ces mentalisations. Tu peux t aider toi meme en Etant, en restant dans la conscience pure. En dissolvant par toi meme ce qui se presente en tant qu abstractions. Cest cela Etre activement. Tu es deja la source du "je suis" ou pourrait elle se cacher ailleurs ? Dans une idee?
Vos propos ressemblent à ceux de M. Douglas Harding et M. José Le Roy.
'' Nous sommes capacité consciente d'elle-même, et au-delà de la conscience, nous sommes l'abîme inconnaissable d'où la conscience jaillit éternellement et sans effort. Là c'est chez vous''
D, Harding
''Au coeur de l'immanence de ''Je suis'' vit un mystère abyssal qu'aucun concept, aucune philosophie ne peut déterminer ou limiter.''
J. Le Roy
CHNOPS
De qui provient la première phrase que je copie ci-après. :
« Je suis » est la conscience en tant que portail vers l’Absolu. »
Le Soi est donc au-delà du « je suis ».
Découvrir la source du « je suis » est une formidable activité à plein temps.
Merci
@Jean-pierre
La phrase de mémoire que j’ai mise entre guillemets est de Nisargadatta. Déjà mentionnée dans un post précédent où j’avais qualifié la parole de Maharaj de «simple, directe et accessible »
Le reste est le produit évident d’une réflexion. Evident, au sens étymologique : « dont le sens s’impose naturellement à l’esprit ».
C’est suite à un extrait d’un entretien où Nisargadatta Maharaj avait répondu à un visiteur qui lui demandait : « Le sentiment « je suis » ou notre conscience sont-ils notre véritable nature ? »
Maharaj avait répondu : « Non. C’est notre problème. »
Cette réponse directe m’avait marqué sur le coup.
Je m’y suis alors penché plus sérieusement.
… Jean-Pierre passant par-là, a réactivé ces interrogations qui peuvent paraître saugrenues au premier abord, mais loin de là, elles ont le mérite d’êtres profondes et honnêtes.
Dans la quête de Soi, Il n’y a pas de question bête ou illégitime.
S’interroger (en paraphrasant Edgar Morin) sur
« la Nature de la nature », soit. Mais pourquoi ne pas s’enquérir alors aussi sur : « la Nature de la nature de Soi » ?
Après tout, on parle bien souvent ici de « découvrir ce que l’on est vraiment, vraiment ».
Avertissement : Vous vous apprêtez à lire (pas obligé) un trop long texte écrit par un non-philosophe de formation qui a de la difficulté à composer convenablement un texte en français. Son seul atout, il s'étonne d'être. Il est obsédé par le mystère que constitue le fait d'être.
''En tant qu'être humain manifesté et limité, je ne suis qu'une humble succursale de l'essence de mon être.'' écris A, Quaranta à la page 116 (ouf ! pas de lapsus calami.)
Comme Georges, je constate être, sans les mots. Je constate de plus et simultanément mon ignorance puisque je ne puis expliquer ma présence ni ce qu'elle est.
Est-elle uniquement la conscience, soit ce qui perçoit (la perception) et qui ne peut être perçu ?
Faut-il considérer que tout ce qui existe serait des manifestations de celle-ci ?
Suis-je déjà la source du ''Je suis'' qui, si on considère que ce n'est pas le cas, ne pourrait se cacher ailleurs que dans une idée ?
Qui sait, contrairement à ce qu'affirme Georges, est-il vraisemblable que je sois, au-delà de la conscience, la source inconnaissable de celle-ci qui ne serait pas qu'un concept, mais qui constituerait notre véritable identité depuis toujours et pour toujours ?
Se pourrait-il que ce qui perçoit ou la perception (la conscience) constitue une réalité permanente et universelle, tout comme les mystérieuses forces nucléaires, la force électromagnétique et la force gravitationnelle?
Se pourrait-il que tout comme ces forces, la conscience surgisse et soit maintenue existante grâce à une présence inaccessible que constitue notre véritable identité non née ?
Je dois admettre que je suis dans la même situation que tout ceux et celles qui ont réfléchi à cela, je n'en sais rien.
Toutefois, contrairement au gentil moine Georges, je préfère croire que considérer être la perception (la conscience), uniquement celle-ci, n'est rien de plus qu'une idée concernant ce qui pourrait être notre véritable nature.
Je préfère l'hypothèse qui considère que la conscience existe partout, de façon permanente et simultanément avec les indispensables et mystérieuses constantes universelles, la force gravitationnelle, etc., qui se côtoient ou s'interpénètrent (on n’est pas à un mystère près).
Je ne comprends pas que l'on préfère l'idée (invérifiable) consistant à considérer que notre véritable identité serait uniquement la conscience (une présence consciente ou la perception), se refusant de supposer l'existence (invérifiable) d'une réalité au-delà de celle-ci et des constantes universelles qui elles, tel qu'on l'observe, permettent l'existence d'un monde caractérisé par un dynamisme intrinsèque déconcertant et qui peut malgré cela voir émerger et survivre des entités vivantes et conscientes.
En tant qu'ego imaginaire, je ne suis vraiment pas emballé à l'idée d'être pour l'éternité cette mystérieuse conscience qui accueille en elle d'innombrables vécus et cela simultanément et sans possibilité de les choisir.
Qui souhaiterait être uniquement et pour l'éternité cette réalité (tout aussi immatérielle que les constantes universelles) qui, tel un robot, n'est affectée par quoi que ce soit et qui de plus, selon toute vraisemblance, n'a pas de mémoire.
Je ne vois donc aucun intérêt d'être uniquement cet aspect de la réalité une. Je suis ce que je suis et je n'ai pas le choix de l'être. Je préfèrerais toutefois, si j'en avais la possibilité, courir la chance d'exister indéfiniment en tant que cet abîme inconnaissable d'où la conscience jaillit éternellement.
En attendant de redevenir poussière, comme plusieurs je cesse par moment de m'oublier. Faisant pivoter l'attention de 180 degrés je dirige celle-ci vers le mystère immatériel que je suis, espérant que la conscience soit le portail vers l'Absolu, ainsi que le suggère CHNOPS.
Lorsque je médite de cette façon, j'aime espérer qu'il soit possible que des sentiments de paix, d'amour et de bonheur sans cause parviennent dans la conscience grâce à un contact direct avec notre véritable nature et pas uniquement à cause du passage d'influx nerveux dans certains circuits neuronaux du système limbique.
À bien y penser, lors du retournement de l'attention, que celle-ci soit présente à la conscience ou à l'abîme inaccessible qui permet à celle-ci de se manifester, probablement que cela n'a aucune importance puisque les deux sont en réalité totalement inaccessibles, totalement inconnaissables et ultimement un.
Merci pour votre généreuse attention.
Avertissement : Vous vous apprêtez à lire (pas obligé) un trop long texte écrit par un non-philosophe de formation qui a de la difficulté à composer convenablement un texte en français. Son seul atout, il s'étonne d'être. Il est obsédé par le mystère que constitue le fait d'être.
''En tant qu'être humain manifesté et limité, je ne suis qu'une humble succursale de l'essence de mon être.'' écris A, Quaranta à la page 116 (ouf ! pas de lapsus calami.)
Comme Georges, je constate être, sans les mots. Je constate de plus et simultanément mon ignorance puisque je ne puis expliquer ma présence ni ce qu'elle est.
Est-elle uniquement la conscience, soit ce qui perçoit (la perception) et qui ne peut être perçu ?
Faut-il considérer que tout ce qui existe serait des manifestations de celle-ci ?
Suis-je déjà la source du ''Je suis'' qui, si on considère que ce n'est pas le cas, ne pourrait se cacher ailleurs que dans une idée ?
Qui sait, contrairement à ce qu'affirme Georges, est-il vraisemblable que je sois, au-delà de la conscience, la source inconnaissable de celle-ci qui ne serait pas qu'un concept, mais qui constituerait notre véritable identité depuis toujours et pour toujours ?
Se pourrait-il que ce qui perçoit ou la perception (la conscience) constitue une réalité permanente et universelle, tout comme les mystérieuses forces nucléaires, la force électromagnétique et la force gravitationnelle?
Se pourrait-il que tout comme ces forces, la conscience surgisse et soit maintenue existante grâce à une présence inaccessible que constitue notre véritable identité non née ?
Je dois admettre que je suis dans la même situation que tout ceux et celles qui ont réfléchi à cela, je n'en sais rien.
Toutefois, contrairement au gentil moine Georges, je préfère croire que considérer être la perception (la conscience), uniquement celle-ci, n'est rien de plus qu'une idée concernant ce qui pourrait être notre véritable nature.
Je préfère l'hypothèse qui considère que la conscience existe partout, de façon permanente et simultanément avec les indispensables et mystérieuses constantes universelles, la force gravitationnelle, etc., qui se côtoient ou s'interpénètrent (on n’est pas à un mystère près).
Je ne comprends pas que l'on préfère l'idée (invérifiable) consistant à considérer que notre véritable identité serait uniquement la conscience (une présence consciente ou la perception), se refusant de supposer l'existence (invérifiable) d'une réalité au-delà de celle-ci et des constantes universelles qui elles, tel qu'on l'observe, permettent l'existence d'un monde caractérisé par un dynamisme intrinsèque déconcertant et qui peut malgré cela voir émerger et survivre des entités vivantes et conscientes.
En tant qu'ego imaginaire, je ne suis vraiment pas emballé à l'idée d'être pour l'éternité cette mystérieuse conscience qui accueille en elle d'innombrables vécus et cela simultanément et sans possibilité de les choisir.
Qui souhaiterait être uniquement et pour l'éternité cette réalité (tout aussi immatérielle que les constantes universelles) qui, tel un robot, n'est affectée par quoi que ce soit et qui de plus, selon toute vraisemblance, n'a pas de mémoire.
Je ne vois donc aucun intérêt d'être uniquement cet aspect de la réalité une. Je suis ce que je suis et je n'ai pas le choix de l'être. Je préfèrerais toutefois, si j'en avais la possibilité, courir la chance d'exister indéfiniment en tant que cet abîme inconnaissable d'où la conscience jaillit éternellement.
En attendant de redevenir poussière, comme plusieurs je cesse par moment de m'oublier. Faisant pivoter l'attention de 180 degrés je dirige celle-ci vers le mystère immatériel que je suis, espérant que la conscience soit le portail vers l'Absolu, ainsi que le suggère CHNOPS.
Lorsque je médite de cette façon, j'aime espérer qu'il soit possible que des sentiments de paix, d'amour et de bonheur sans cause parviennent dans la conscience grâce à un contact direct avec notre véritable nature et pas uniquement à cause du passage d'influx nerveux dans certains circuits neuronaux du système limbique.
À bien y penser, lors du retournement de l'attention, que celle-ci soit présente à la conscience ou à l'abîme inaccessible qui permet à celle-ci de se manifester, probablement que cela n'a aucune importance puisque les deux sont en réalité totalement inaccessibles, totalement inconnaissables et ultimement un.
Merci pour votre généreuse attention.
@jean-pierre, tu dis : « Je constate que je suis sans les mots »
Oui, « je suis » est AUSSI « sans les mots ». Mais pas que.
Complexes sont les sous-bassements biologiques et innombrables les mécanismes inconscients dans la formation de la pensée.
A ce jour, les neuroscientifiques soutiennent que la pensée est entièrement préformée avant sa formulation, et que la parole et le langage parachèvent en quelques sortes une pensée déjà largement élaborée.
Le rôle du langage est avant tout une formalisation de la pensée. Son expression sous une forme linguistique permet sa manipulation explicite.
Avec comme avantages principaux : le développement de la communication avec autrui, une multiplication de possibilités d’échanges d’une plus grande précision et d’une plus grande richesse d’expressions. (pour le meilleur et pour le pire malheureusement…)
Je me suis peut-être mal exprimé mais au lieu de dire un peu schématiquement que « je suis » est une pensée ; la première des pensée (ce qui n’est pas faux), je pourrais plutôt dire : « je suis » est une « image ».
Comme une image formée de points ou de pixels, «je suis » est une image composée d’une infinité d’images.
Ces « images » sont la monnaie d’échange de notre esprit.
Cette Image globale, (verbalisée ou pas), est néanmoins manifestement issue du PRODUIT de l’ensemble de toutes mes sensations, de toutes mes perceptions, mes émotions, mes souvenirs, mon imaginaire ainsi que de tous les processus cognitifs conscients et inconscients.
Le traitement de l’information est au cœur même de ce processus dynamique permettant à un organisme humain (ou non humain), de s’adapter d’une façon optimale et flexible face aux innombrables solicitations et changements d’états du Monde.
La somme ou le produit de tout cet ensemble à l’apparence si hétéroclite est ce sentiment « je suis ».
Ce sentiment de soi dont le rayon d’action est ICI et MAINTENANT, n’a pas d’identité propre, fixe et autonome. Il est trompeur, car faussement permanent. C’est un état dynamique, continuellement recréé et reconstruit.
Il y a une présence en nous dans notre relation avec le Monde. S’il n’y avait pas une telle présence, comment nos pensées pourraient-elles nous appartenir ?
Cette présence ne disparaît jamais ; depuis le moment du réveil, jusqu’aux portes du sommeil profond.
Ce sentiment de soi, est qualifié par certains en termes de « présence », « d’Etre », de « sentir », ou d’un « au-delà des mots ».
« Je suis » est tout cela à la fois et bien plus encore.
Mais « Je suis » est la musique tant que la musique dure.
Alors « qui suis-je » quand la musique s’arrête ?
CHNOPS
Ce que vous dites pour expliquer le sentient ''Je suis'' est très intéressant et sans doute véridique.
Toutefois, réaliser que je suis conscient ou une présence consciente, qui ne peut se connaitre, ne me semble pas concerner votre brillante analyse.
Le ''je suis'' que je réalise être me semble au-delà du ''je suis'' dont vous parlez.
Je parle d'une présence consciente ou d'une conscience qui se sait exister (incluant ses énigmatiques vécus tout aussi immatériels) et dont la présence ne peut s'expliquer uniquement que par le passage d'influx nerveux dans des milliards de neurones. Ici corrélation n'est pas synonyme de causalité unique.
Ce sentiment d'être une mystérieuse présence immatérielle qui se sait exister ou cette perception d'être un espace vide (sans contour) que l'on désigne souvent sous le nom de conscience, c'est cela, selon moi, le sentiment du ''je suis'' existant au-delà des mots et de tous les processus inconscients qui précèdent ceux-ci ainsi que le sentiment d'être que vous désignez.
Donc le sentiment de ''je suis'' dont je parle est sans les mots et tous les processus inconscients dont vous parlez. Il suppose l'existence d'une réelle et indispensable présence consciente qui se sait exister.
J'ai l'impression que le ''je suis'' dont vous expliquez l'origine est très différent du mien et peut s'ajouter à celui-ci.
Sans l'existence de ce que je considère comme étant mon ''je suis'' (ma véritable identité) expliquant mon sentiment d'être, le votre ne pourrait jamais voir le jour. Ce n'est qu'une création du mental qui apparait dans la conscience que je suis.
Il existe plusieurs façons de connaître.
La plus efficace est de partir de ce que l’on sait déjà pour aller vers ce qu’on ne connaît pas encore. C’est la methode scientifique qui fait ses preuves au quotidien.
Mais pour Se connaître c’est plus délicat, le sujet faisant partie de la question, c’est un peu l’inverse. C’est : partir de ce que l’on EST PAS pour découvrir ce que l’ ON EST.
Mais comment peut-on connaître ce que l’on est pas, s’il faut être là pour savoir que l’on est pas Là ? On en parlera peut-être plus tard…
D’aucuns prétendent qu’il faut partir de ce que l’on est. Et le tour est joué. Soit. Mais pourquoi partir alors ? Pourquoi aller chercher ailleurs ce que l’on sait ici ? Si on « est » pourquoi chercher ce que l’on est pas ?
On dit aussi souvent que connaître sa véritable Nature c’est découvrir la source véritable de la joie, de la paix, de l’amour et du bonheur.
Je me pose alors cette question quand tu dis Jean-Pierre, je te cite : « être cette « présence consciente » qui se sait exister »
Pourquoi alors chercher autre chose ? Ça serait un peu comme jouer au loto après avoir découvert la caverne d’Ali Baba non ?
Afin d’éviter toute méprise et avec tout le respect que je te dois, loin de moi l’idée de donner un quelconque conseil. Je suis encore moins un guide spirituel, il y en a déjà tellement.
Je ne suis pour ma part, qu’un simple voyageur ; modeste petit scarabée se frayant lentement un passage au travers des feuilles, des branches mortes et des hautes herbes. Ma vie a toujours été un gros point d’interrogation sous un ciel immense étoilé.
Rien de plus.
Mais quel spectacle !
Ainsi que vous l'avez souligné, les pensées apparaissent suite à un travail inconscient d'une partie du cerveau.
La conscience que l'on est constate passivement leurs présences en elle-même lorsque celles-ci se manifestent.
Par la suite, toujours à l'aide du cerveau et du vocabulaire qu'il possède, les pensées sont verbalisées plus ou moins facilement.
À l'évidence en ce qui vous concerne, sans doute suite à un important travail d'apprentissage et d'une hérédité favorable, cette dernière opération est incontestablement très réussie.
''Complexes sont les sous-bassements biologiques et innombrables les mécanismes inconscients dans la formation de la pensée... la pensée est entièrement préformée avant sa formulation, et la parole et le langage parachèvent en quelques sortes une pensée déjà largement élaborée.''
Je n'ai évidemment pas choisi le cerveau qui a lu et permis que soient appréciées vos dernières interventions.
Je n'y puis rien, je constate que présentement celui-ci ne fait apparaître aucune pensée pertinente dans la conscience que je suis.
Merci pour vos intéressants commentaires et bonne journée à vous.
« être cette « présence consciente » qui se sait exister »
Pourquoi alors chercher autre chose ?
Même s'il semble constituer un souhait impossible à réaliser, en plus de cesser de s'oublier, en somme, en plus d'être présent à soi en tant que cette mystérieuse présence consciente immatérielle, n'apparait-il pas inévitablement un irrésistible désir de se connaître, ne serait-ce qu'un tant soit peu, en tant que cette inaccessible réalité non née que nous réalisons être ?
Celui qui découvre le trésor de la caverne d'Ali Baba peut-il s'empêcher de tenter de connaître ce qui le constitue ?
Cest un desir sur ajouté. Dans l etat de veille, tu apparais apparemment conjointement de ce desir qui nest quune idee. Ce desir de connaitre l etre. Cest comme un bras fictif qui sort du tout et tente de mener sa vie de maniere autonome. Cette fiction est apparemment là pour que tu puisses imaginer que l etre a besoin dune fiction dirigee pour etre ce quil est. Dans l etat de veille tu viens avec tous tes bagages, cerveau et connaissances, voilà... tu ne pourras jamais, sans fiction, connaitre ce que tu es en nature car cela necessite un eloignement, fictif . Tu ne peux pas saisir Etre. Car sinon une fiction pourrait se realiser, imagine. Ce desir est le desir du vivant, il est brut, sauvage. N a pas de forme mais ensuite tu l enfermes quelquepart dans des idees. Tu construis un univers mental avec toutes tes cognitions, tu inventes. La separation est deja là dès la toute premiere invention.
Georges
Votre lecture de la réalité mérite qu'on s'y arrête.
D'accord, '' tu ne pourras jamais, sans fiction, connaitre ce que tu es en nature car cela necessite un eloignement, fictif . Tu ne peux pas saisir Etre.''
Pas d'accord, '' Cette fiction est apparemment là pour que tu puisses imaginer que l etre a besoin dune fiction dirigee pour etre ce quil est.''
Partant d'un nuage d'hydrogène, à quoi serviraient les milliards d'années d'évolution qui permirent l'apparition d'entités vivantes et conscientes, si certaines des structures d'expérience neuronales qui sont apparues (manifestations impermanentes et interdépendantes de l'univers) ne peuvent, selon vous, se permettre d'énoncer des hypothèses suite à un réel étonnement d'être, suite à la constatation du mystère d'être.
Georges, tu construis un univers mental avec toutes tes cognitions, tu inventes des hypothèses concernant les intentions de ceux qui désirent savoir ce qu'ils font là perdu dans cet immense univers et surtout s’interrogent concernant ce qu'ils sont réellement.
Que Dieu te pardonne. 😢
jp...si tu desire que georges soit pardonné..avec sincérité..quand cela passe par le Coeur...
c'est DIEU qui pardonne !
Tant que tu ne realises pas la conscience tu ne peux pas savoir de quoi je parles. En etant cette conscience, l evolution, le monde, lunivers, le personnage perdu, etc. Tout cela ne t importe plus vraiment et pourtant, paradoxe des paradoxe, je suis bien mieux incarné dans le concret avec la vie dite quotidienne. Mais a nouveau tu dois le faire, ca ne tombe sur personne.
Georges , un certain M. Harding ''La science de la première personne'' m'a fait réaliser la conscience il y a longtemps.
''On ne peut ni deviner, ni penser, ni spéculer sur, ni même comprendre le Vide ici ; on ne peut que le percevoir. Le seul fait d'y penser le détruit, car cela lui donne un contenu.''
Huang-Po : (Les ignorants rejettent ce qu'ils voient, non ce qu'ils pensent ; les sages rejettent ce qu'ils pensent, non ce qu'ils voient.) Chapitre 5
''Et qu'est-ce donc finalement que cette Science de la 1re Personne sinon le ravissement du Mystère savourant l'infinitude de son propre mystère, sa parfaite connaissance de lui-même en tant que parfaitement inconnaissable ?'' Chaptre 31
Etc.
Merci M. Harding
Oui bien, rejettes tu ce que tu penses pour sauvegarder la conscience et pas il y a longtemps, maintenant? Cest toujours maintenant que ca se passe.
Voilà un commentaire qui relève d'une grande sagesse.
Ce netait pas un commentaire mais une question. Le point d interrogation l indiquait.
La vision sans tete se realise msintenant ou jamais. Pas il y a longtemps. Cest simplement la vision au sens propre sans commentaire. Peux tu rester là? Ou continues tu a suivre les propositions du monde par le biais de ta pensee?
« Au passage »
Petites questions « d’actualité »
En ce moment, la magnifique comète au panache vert et bleu
C/2020 E3 (ZTF pour les intimes) traverse le ciel de l’hémisphère nord.
Au 1er février elle sera alors à 42 millions de kilomètres de la Terre. Elle est visible avec une bonne paire de jumelles, en direction de l’étoile polaire.
Si vous la loupez, c’est pas grave, faudra juste attendre son retour dans 50 000 ans.
Son dernier passage a donc eu lieu au paléolithique moyen ; Neandertal était encore présent et Homo sapiens faisait son apparition en Europe.
Mes questions sont donc les suivantes :
- Le sentiment d’être est-il conditionné ou indépendant ?
- Le sentiment d’être est il permanent ou transitoire ?
- Le sentiment d’être était-il présent il y a 50 000 ans, ou est-il apparu plus tard ?
Je possède une seule certitude concernant le sentiment d'être.
Il existe vraiment et ultimement il est inexplicable.
Ce qu est l etre est avant le sentiment. Le sentiment est une chose, de seconde main.
Conditionné, transitoire et present dans le passé.
Je ne demande pas si le « sentiment d’être » ou la « conscience » ou « je suis » existe vraiment, et s’il est explicable ou inexplicable.
Je demande s’il est :
- conditionné ou indépendant ?
ou si vous préférez : a t’il une cause où existe-t-il par lui-même
(déterminé ou indéterminé)
- Permanent ou transitoire (stable ou changeant) ?
- Etait-il présent il y a disons à peine 100 ans
(50 000 ans pour le clin d’œil), ou est-il apparu plus tard ? (à la naissance de cet organisme corps/mental)
Si vous ne pouvez répondre à ces trois questions et que vous espérez qu'un personnage comme moi le puisse, vous vous dirigez forcément tout droit vers une grande déception qui, j'ose espérer, ne vous conduira pas jusqu'au suicide.
Regarde par toi meme. La conscience est non conditionnée et independante. Elle ne dépend de rien pour etre ce quelle est mais cest Toi. Elle est permanente. Elle precede chaque experiences apparentes. Il ny a pas de corps ni de mental sans conscience.
Avant tout, ces questions vous ont été adressées.
Pour ma part, je ne fais qu’émettre seulement quelques interrogations, voir en dernière limite des propositions.
je me permets rarement d’exprimer des assertions d’ordre affirmatif ou négatif. Du moins je m’en abstiens dans la mesure du possible.
Certes il peut m’arriver comme un chacun d’avoir quelques certitudes, ou autres convictions, mais elles n’engagent que moi et sont de toute manière ouvertes à la réfutation.
Quelques assertions qui me gênent (ce qui ne veut pas dire qu’elles sont fausses).
- La conscience est non conditionnée et independante.
- Le conscience est permanente - La conscience que je suis…
etc.
Ou encore :
- Il n’y a pas de corps ni de mental sans conscience. (Il y en a malheureusement beaucoup dans les hôpitaux.)
Et puis s’il n’y a « pas de corps ni de mental sans conscience » peut-il y avoir une conscience sans corps ni mental ?
Pourquoi autant de précautions? Tu peux affirmer ce que tu es. Quel est le probleme? L affirmation est naturelle cest Etre. Ce nest pas une affirmation verbale, egotique. Tu ne peux pas faire autrement de toute facon. Les assertions genent qui ? Cest qui ce qui ? La conscience cest moi. Pas de separation entre les 2. Quest ce que tu pourrais être qui nest pas cela ? Tu dois imaginer des choses pour quelles existent en tant que choses sinon elles ne viennent pas te dire par elles memes quelles sont des choses. Les assertions ne sont que des assertions. Cest verbale. Mais en fait je parles d une non experience réelle. Nous sommes dans les commentaires ici
Te fâche pas Georges. Personne ne t’oblige à commenter les commentaires
de la rubrique « commentaires».
Georges, tu es le Nisargadatta de la V.S.T.
Je suis d'accord avec la plupart de tes affirmations, mais pas avec ce que tu prétends que je suis.
Sauf erreur, tu sembles considérer que je suis la conscience (ok) et que la conscience constitue tout ce qui est.
Selon moi les photons, les quartz, les constantes universelles, etc., cela existe indépendamment de la conscience.
Même si la réalité est une, n'est-il pas très vraisemblable que la conscience et les divers aspects de l'univers existent grâce ce que nous sommes vraiment, soit un abîme inconnaissable non né qui serait la source de tout ce qui est, conscience et énergie incluses.
Ca depend . Qui es tu ?
Je ne le sais pas !
Il me semble que je suis ce qui est, l'Être.
À l'évidence je suis une réalité inconnaissable, inaccessible et une .
Je suis la source, non née, de laquelle jaillit continuellement la conscience et l'énergie structurée permettant l'apparition de l'Univers. Celui que nous habitons et qui nous constitue en tant que structure d'expérience neuronale.
J'ai la conviction que conscience et univers sont des manifestations de ce que je suis tout en étant ce que je suis.
Lorsque je suis consciemment la conscience, je me sens près de ma véritable nature éternelle.
Et toi qui es tu ?
Qui es tu ?
Je n'aime vraiment pas la réponse que j'ai écrite plus haut.
Habituellement, J'en ai rarement l'occasion, je réponds tout simplement ce qui suit à cette question, évitant ainsi de spéculer inutilement.
Je suis une mystérieuse présence consciente, un espace transparent, sans forme, sans contour dans lequel tout apparait (sons, couleurs, pensées, etc.,).
C'est suffisant.
Qui es-tu ?
José a bien raison d'affirmer que ''réfléchir sur le réel et faire l'expérience du réel sont deux choses très différentes. '' L'appel de l'éveil'' p. 167
Il me semble qu'une réponse irréfutable à cette question ne relève pas de la spéculation, mais d'une prise de conscience de qui l'on est par qui l'on est.
Je suis donc d'accord avec toi Georges, lorsqu'on médite il faut PRÉFÉRER ÊTRE PLUTÔT QUE DE REGARDER DES CONCEPTS, sinon impossible de prétendre connaître réellement qui l'on est.
Je suis d'accord avec les propos du moine Gojo. Il me semble évident que ''JE SUIS CE QUI PERÇOIT ET QUI NE PEUT-ÊTRE PERÇU.
L'idée d'être quelqu'un qui perçoit fait partie de ce qui est perçu'' tout comme une couleur, un son, une émotion, une pensée ou une sensation corporelle.
Parlant de notre véritable présence, M. Bergozi écrit que '' CETTE PRÉSENCE EST LE FOND SANS FOND DE TOUTE CHOSE, LA SOURCE INCONNUE DE LA CONSCIENCE ELLE-MÊME''
3e Millénaire no. 140 p. 16
Aujourd'hui je ne sais pas si cette affirmation de sa part peut relever d'une expérience authentique de sa nature profonde. En ce qui me concerne, il s'agit d'un concept, d'une hypothèse très crédible qui se superpose parfois, en tant qu'idée, à l'expérience directe que j'ai de l'espace vide, soit à l'expérience de la mystérieuse présence consciente que je réalise être lorsque l'attention pivote de 180 degrés.
Donc, je reconnais mon erreur, je ne devrais pas ajouter cette affirmation de M. Bergozi dans la définition de qui je suis puisque, en ce qui me concerne, c'est uniquement un concept, une hypothèse qui me plait, qui me permet d'espérer une éternité infiniment plus agréable que si je continuais pour toujours être uniquement la conscience.
J'espère sincèrement que M. Le Roy ne se trompe pas lorsqu'il écrit que ''nous sommes plus que la conscience. Nous sommes le mystère d'où cette conscience surgit.''
Ce qui serait encore mieux cest de simplement etre toi meme. Et cela cest impossible de ne pas l etre. Ainsi tu nas pas besoin de citer d autres personnes et de suivre leurs concepts.
Tu en connais plusieurs qui s'intéressent à la spiritualité et se refusent de jeter un regard sur les réflexions provenant d'autres cerveaux que de celui de leur petit moi illusoire ?
Il serait judicieux que quelqu’un rédige un jour un livre qui traite une bonne fois pour toutes la question des anathèmes :
Le dictionnaire amoureux (ou pas) des mots interdits et des idées inappropriées de la non-dualité.
« réfléchir sur le réel et faire l'expérience du réel sont deux choses très différentes.
C’est sûr ! Je suis tout-à-fait d’accord.
Spéculer en boucle sur la question de : « à qui est le kiki de qui-qui ? »,
sur la base du postulat : « la conscience c’est moi, c’est pas toi »,
issu du légendaire axiome : « mon je suis est plus gros que ton je suis »
d’après le célèbre théorème du « c’est celui qui dit qui EST »,
est à mon sens,
(malgré la violation du premier principe de thermodynamique),
la découverte irréfutable du moteur à mouvement perpétuel.
Je suis l experience meme de la conscience comme toi. Je ne peux pas l etre a ta place. Il s agit de sa propre responsabilité. Sauvegarder sa conscience des pensees qui sortent et qui pretendent parler du reel cest un travail pratique de correction si besoin. Ce nest pas un travail requis pour Etre, car cest deja le cas. Mais cest un travail requis pour rester. Mais si l on joue un personnage empli de pretentions intellectuelles et que l on sest présenté avec dans le monde il est difficile tout d abord d en faire le deuil pour ensuite commencer un vrai travail sérieux. Il ne sagit pas juste de répéter des citations ou de vomir des connaissances. Il s agit d incarner l Etre en quelque sorte. Il n y a pas de miracle, il faut bûcher!
C'est l'évidence même.
C'est évident !
Évident...
...et vie dans... la paix et la joie de ta propre présence et si possible sans que le personnage Georges sente le besoin de se valoriser en vomissant sur un autre personnage, tout aussi imparfait, une vérité qui est partagée par presque tous, lui inclus.
Amicalement,
Quand certaines discussions s’embourbent, l’humour permet souvent de prendre un peu de distance sur le ridicule de certaines positions.
Personnellement je l’ai souvent répété, je ne suis pas un guide spirituel et ne prétends détenir aucune vérité. Je respecte l’opinion de chacun.
Ta pensée en fait partie, même si parfois je la trouve confuse et hors sujet. Je te rassure je le suis parfois aussi.
Mais si c’est pour répondre à tous les interrogations par une idée fixe, autant te faire imprimer un t-shirt.
Ce n’est pas un slogan qu’on recherche. Même s’il peut parfois coller au thème, ne dit-on pas qu’une pendule arrêtée donne l’heure juste deux fois par jour ?
Le but n’est pas d’avoir toujours raison, mais d’avoir un échange riche et harmonieux. Après tout, ce blog s’appelle « Éveil & Philosophie » et non « Eveil & Eveil ».
J’arrive à comprendre ce dont tu parles, tu le répètes suffisamment au fil des échanges. Mais autorise nous parfois à prendre quelques sentiers de traverse, tout en sortant des chemins battus, dans la forme et sur le fond, sans être aussitôt voués aux gémonies.
C’est ridicule, je suis venu ici en ami,
mais je n’aimerais pas repartir avec une fatwa au dessus de la tête sous prétexte que j’ai posé deux trois questions, avec parfois un brin d’humour.
Avouez quand même que de tourner en rond autour de la question de savoir si « c’est celui qui dit qui EST » ou si « c’est celui qui dit PAS qui EST » était non seulement drôle mais très appropriées non ?
Allons voyons, prenons de la distance.
Bonne journée les amis !
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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.