Cher José, cher Daniel,
Je viens de passer un excellent moment en vos compagnies rassemblées en une vidéo. Il y a une dizaine d'années, je découvrais les exercices de Douglas Harding qui m'avaient menée directement au centre de mon cœur qui est espace infini. J'y retrouvais le goût de mes premiers pas dans le Shivaïsme du Cachemire que Daniel Odier m'avait enseigné quelques années auparavant et que j'avais approfondi avec Nathalie Delay. Mais à ce moment là, ce qui se rapportait au tantrisme "mal compris" sentait un peu de souffre et était à peine effleuré lors des rencontres "Vivre sans tête". Et Douglas n'était jamais évoqué dans les stages de yoga du Cachemire.
Je suis heureuse de découvrir que vous avez su construire ce pont entre vous deux grâce à cette publication chez Almora.
La vidéo est centrée sur ce dernier livre de Daniel que je lirai sans doute avec plaisir. Vous n'y parlez pas des exercices de Harding qui vont au même endroit ... sans les fioritures de la mythologie cachemirienne.
Merci à vous deux de partager les clés du trésor que nous sommes et d'inviter vos lecteurs et auditeurs à y plonger directement.
Anne Degrand-Guillaud
Qui détient la vérité ? (4.40)
TOUT EST ILLUSION !
TOUT EST RÉEL !
il ny a personne pour savoir ca. c'est ca le point jean pierre. car dès quil y a un sachant, toute l'expierence est directement plongée dans le reve.
pas moyen de savoir. simplement parce quil ny a personne. encore une fois. si tu prétends que quelquechose est là, cette chose est à la fois réelle et non réelle. vide et pleine.
D’accord, il n'y a personne ici, en tant qu'entité distincte, pour savoir ça.
Il existe toutefois de multiples manifestations impermanentes et interdépendantes de l'Univers, entre autres des structures d'expériences neuronales, qui peuvent élaborer des pensées concernant ça.
Celles (les pensées) qui concluent que tout est illusion ou que tout est réel sont fabriquées par des personnages du rêve, c'est-à-dire par de réelles illusions.
Chacun de ces personnages du rêve est, entre autres, constitué par des milliards de neurones qui permettent que soit exécuté un travaille fait inconsciemment et ayant pour but de conduire ou d'élaborer et ensuite choisir qu’elles seront, parmi les nombreux signaux et pensées, ceux et celles qui deviendront conscients.
En effet il semble évident que ce n'est pas la conscience qui choisit quels signaux inconscients apparaitront en elle sous forme de vécus conscients (qualia). Ce travail de fabrication et de sélection est exécuté grâce à l'activité inconsciente se produisant dans certains circuits neuronaux du personnage du rêve.
Remarquons qu'il s’avère possible que soit, par moment, réalisé que nous ne sommes pas ce personnage du rêve que nous avons l'impression d'être et qui possèderait telles pensées, tels souvenirs, telle apparence, etc., mais que nous sommes plutôt le Rêveur immatériel, intemporel et impersonnel de ce personnage. En somme nous sommes la Conscience universelle, Dieu en train de vivre un de ses innombrables rêves dont celui d'être un personnage qui se demande si tout est illusion ou si tout est réel.
Ce personnage se demande maintenant quels buts ou intérêts peuvent bien motiver la Conscience universelle à accepter de vivre une telle multitude de rêves monotones, sans intérêt, ennuyants et cela simultanément et vraisemblablement absolument pour rien.
La pauvre n'a par exemple pas le choix, elle doit lire ce texte qui se termine dans l'anthropomorphisme.
Heureusement qu'elle n'a sans doute pas de mémoire.
D’accord, il n'y a personne ici, en tant qu'entité distincte, pour savoir ça.
Il existe toutefois de multiples manifestations impermanentes et interdépendantes de l'Univers, entre autres des structures d'expériences neuronales, qui peuvent élaborer des pensées concernant ça.
Celles (les pensées) qui concluent que tout est illusion ou que tout est réel sont fabriquées par des personnages du rêve, c'est-à-dire par de réelles illusions.
Chacun de ces personnages du rêve est, entre autres, constitué par des milliards de neurones qui permettent que soit exécuté un travaille fait inconsciemment et ayant pour but de conduire ou d'élaborer et ensuite choisir qu’elles seront, parmi les nombreux signaux et pensées, ceux et celles qui deviendront conscients.
En effet il semble évident que ce n'est pas la conscience qui choisit quels signaux inconscients apparaitront en elle sous forme de vécus conscients (qualia). Ce travail de fabrication et de sélection est exécuté grâce à l'activité inconsciente se produisant dans certains circuits neuronaux du personnage du rêve.
Remarquons qu'il s’avère possible que soit, par moment, réalisé que nous ne sommes pas ce personnage du rêve que nous avons l'impression d'être et qui possèderait telles pensées, tels souvenirs, telle apparence, etc., mais que nous sommes plutôt le Rêveur immatériel, intemporel et impersonnel de ce personnage. En somme nous sommes la Conscience universelle, Dieu en train de vivre un de ses innombrables rêves dont celui d'être un personnage qui se demande si tout est illusion ou si tout est réel.
Ce personnage se demande maintenant quels buts ou intérêts peuvent bien motiver la Conscience universelle à accepter de vivre une telle multitude de rêves monotones, sans intérêt, ennuyants et cela simultanément et vraisemblablement absolument pour rien.
La pauvre n'a par exemple pas le choix, elle doit lire ce texte rempli d'anthropomorphisme. Heureusement qu'elle n'a sans doute pas de mémoire.
seulement dans l'éveil apparent de ce corps, de l'esprit, du mental apparemment vient l'dée d'être. il a cette idée je suis. mais il y a questionnement seulement quand cette idée d'être est présente sinon personne n'est présent pour savoir quoi que ce soit. seulement quand moi est présent apparemment il y a cette recherche apparente sinon la plupart du temps c'est aveugle et autonome. cette présence est considérée comme absolument réelle. quand ce moi est là apparemment il se croit le maitre à bord. pourtant, c'est risible. il n'est pas là du tout. c'est comme si dieu lui-meme pourrait s'expérimenter au moyen d'une illusion" je suis" mais il ne peut pas. dieu, l'energie n'est jamais absente. pendant que tu t'imagines qu'il y a des vécus spécifiques, quand est il de la vue, du paysage ouvert?
Georges, votre texte dépasse mes capacités de compréhension.
Vous affirmez que l'idée je suis, l'idée d'être est présente sinon personne n'est présent pour questionner et savoir quoi que ce soit.
Cette présence que je suis serait considérée comme réelle quand le moi est là apparemment alors qu'il n'est pas là du tout, car il ne peut s'expérimenter à partir d'une illusion ''je suis''. Etc.
Je ne suis pas certain de comprendre votre intervention. J'ajoute tout de même ce commentaire.
J'espère que nous parlons du même sujet. J'affirme que le moi n'existe jamais autrement qu'en tant que création du mental et que sans cette illusion la mystérieuse présence consciente que je suis peut tout de même voir apparaître en elle des couleurs, des sons, des idées, des questionnements, etc. fabriqués et sélectionnés, parmi un nombre considérable de signaux neuronaux non conscients, pour devenir conscient grâce à une activité neuronale tout aussi inconsciente.
Si j'ai bien compris(?), selon vous se serait une erreur que de considérer que tout apparaît et se passe dans la conscience que je suis (que nous sommes) sans que nécessairement un moi illusoire soit présent dans celle-ci. Si cela constitue vraiment votre point de vue, je ne suis pas d'accord.
La réalité n'est pas un concept. Elle est ce qu'elle est, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense. Je suis convaincu que vous êtes d'accord sur ce point, même si en réalité vous devez admettre que vous n'existez pas vraiment.
N.B.
Il y a quelques jours j'écrivais que selon vous :
''La réalité n'est pas un concept, elle est ce qu'elle est, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense.
On ne peut pas ne pas être ce que l'on est. On est la réalité et sa réalisation.''
Et vous avez réagi en spécifiant :
''Oui. C'est juste. Toutefois il n'y a pas de "on"
bien sur que cela dépasse Vos capacites car je parles jamais à quelqu'un qui n'existe pas justement. personne n'a besoin et peut comprendre qu'il nest pas en premier lieu avant de pouvoir enfin ne pas etre totalement.
on ne parle pas de la meme chose jean-pierre. je parles du sommeil profond et vous parlez dune expérience, d'une possibilité, d'une conscience.
chose que vous faites seulement maintenant parce que apparemment un "je suis" est présent apparemment. pourtant ce "je suis" est une illusion car il n'y a jamais eu 2 et il n'y aura jamais. mais, je repètes, dans l'éveil apparent de ce corps, de l'esprit, du mental apparemment il y aussi l'éveil a cette illusion d'etre. mais il n'y a pas d'etre qui est !
il ny a aucune séparation, aucune frontière. si il y a une expérience apparente, par exemple le vent sur la joue, c'est réel et irréel. ca na pas de continuité.
Bien sûr que cela dépasse mes capacités. N'oublions pas que ''La Première Personne est au-delà de toutes les déterminations. Elle échappe à toutes les classes, à tous concepts, quels qu'ils soient.'' José Le Roy
Il n’y a pas de première personne. Car pas de personne tout court. Une « première personne au delà de » est une illusion.
'' LA SCIENCE DE LA PREMIÈRE PERSONNE ''
qui êtes-vous vraiment ?
Douglas E. Harding
Grâce à vous je vais relire ce livre afin de savoir ce qu'on désigne
vraiment par l'expression première personne.
Ex. p. 34 Première Personne du singulier du présent... Ici nous sommes l'UN.
Cher Jean-Pierre,
« Vous » ne saura jamais rien car la personne n’existe pas. Chaque savoir est une illusion, un dualisme.
Savoir est un moyen de faire survivre le moi.
La VIE est inconnaissable. Elle est TOUT ce qui est. Prenant forme possiblement, au réveil et en rêve, d’un personnage en quête de connaissance dans une relecture. Le besoin de savoir est l’ENERGIE VITALE qui apparaît ainsi. Aucun problème avec cette soif.
« Ici, nous sommes l’UN » : ici, nous et UN sont trois illusions. Avec toujours et encore le fameux moi qui au lieu de disparaître et d’inexister se proclame UN. « Moi, je suis éveillé, moi, je suis le Soi, moi, je suis vraiment qui je suis « . Non-deux est juste non-deux. Ce n’est pas UN. Ceci n’est pas compréhensible. Ceci n’est pas dans l’espace-temps. Radicalement, non-deux, non-soi.
D'accord, '' La VIE est inconnaissable. Elle est TOUT ce qui est.''
Ainsi qu'on le rappelle parfois dans ce blog, la réalité n'est pas un concept, elle est ce qu'elle est, quoi qu'il en soit dit, quelles que soient les pensées la concernant qui émergent.
J'espère qu'une personne, en réalité non existante et préférablement plus intelligente que le moi illusoire que je suis, répondra à votre brillante intervention, ne serait ce que pour faire survivre son moi.
J'avoue mes limites, entre autres en philosophie. Par exemple je n'arrive pas à croire qu'il soit possible d'écrire, sans qu'il ne s'agisse d'un simple jeu avec les mots : ''Non-deux est juste non-deux. Ce n'est pas UN. Ceci n'est pas compréhensible...''
Ma seule certitude concernant l'absolu est celle que j'existe, pas en tant qu'individu, mais en tant que cette mystérieuse présence consciente impersonnelle.
Chaque fois que l'attention pivote de 180 degrés, je réalise, dans l'évidence de l'instant présent, sans les mots, être (sans pouvoir me connaître vraiment) ce que certains désignent sous le nom de vacuité, de Dieu ou de première personne du singulier et du présent.
Bonjour Jean-Pierre,
Si il y a vraiment «d’accord » avec « la vie est inconnaissable, elle est TOUT ce qui est », alors l’énergie de la recherche est terminée dans l’absence du chercheur qui n’a jamais existé.
Comment la réalité peut-elle être « ce qu’elle est » (et TOUT ce qui est) tout en excluant pensées et concepts ? Comme si il y avait d’un côté la réalité et de l’autre les idées (dualisme). La réalité est absolument inclusive. Pensées et concepts sont aussi l’ENERGIE VITALE qui apparaît librement ainsi.
« J’existe » est l’illusion fondamentale. « Présence consciente » n’est-ce pas un dualisme ? Avec un sujet conscient d’un objet de présence ainsi que la relation entre les deux ?
Ce qui est suggéré est qu’il n’y a que « mystère impersonnel » pour, justement, personne.
Non-deux (ou non-soi ou non-Soi) est intemporel, sans instant présent, sans « chaque fois », sans condition, sans maintien ni retour.
Simplement la VIE en TOUTES ses apparences, la Vacuité en TOUTES ses transformations. Comme elle l’a toujours parfaitement été, avant même l’apparition des premiers hommes que Terre. Comme elle l’est apparemment pour le nourrisson et le sommeil profond. Comme elle l’est après la disparition d’un corps… C’est la VIE naturelle qui n’est en rien conditionnée par une présence consciente.
Je vous remercie de me permettre de remettre en question ma seule certitude qui ne se situe pas au niveau des concepts, mais d'un vécu par la conscience qui prend conscience d'elle-même et ainsi d'exister.
Vous écrivez :
''Pensées et concepts sont aussi L'ÉNERGIE VITALE qui apparaît librement ainsi.''
Sauf erreur, la science nous apprend que l'énergie de l'Univers se présente sous la forme des forces désignées sous le nom de nucléaire, électromagnétique et gravitationnelle.
On ne sait pas pourquoi celles-ci existent plutôt que pas. On ne sait pas ce qu'elles sont en soi et aussi pourquoi elles sont exactement ce qu'il faut qu'elles soient, en intensité, pour que puisse émerger des entités vivantes et conscientes.
Voilà que maintenant vous m'apprenez qu'existerait de plus une autre force, une ÉNERGIE VITALE qui me semble tout aussi mystérieuse, sinon plus, que les autres formes que prend l'énergie de l'Univers.
S'agit-il ici de la conclusion relevant d'une observation scientifique ou d'un concept qui constituerait une hypothèse invérifiable ?
Vous écrivez :
Comment la réalité peut-elle être « ce qu’elle est » (et TOUT ce qui est) tout en excluant pensées et concepts ?
Selon moi (?) il est évident qu'il est impossible que la réalité exclue l'existence des concepts.
Toutefois, il me semble que des concepts qui tentent de désigner la réalité ne sont absolument pas la réalité qu'ils désignent et qui de plus n'existe tout simplement pas dans certains cas, lorsqu'il s'agit par exemple de certaines hypothèses comme celle qui affirme que tout est réel ou que tout est illusoire.
Même si les concepts font partie de ce qui existe au même titre que la rougeur du rouge ou tout autres qualia, il demeure que cette mystérieuse réalité éphémère, faisant aussi partie de l'unique réalité, n'est pas ce qu'elle désigne.
Donc, je me répète, la réalité dans sa totalité n'est pas un concept, elle est ce qu'elle est, même si les concepts en font aussi partie de façon éphémère comme tous les qualia apparaissant dans la conscience et cela fort probablement en tant que celle-ci.
Vous écrivez :
'' ((J'existe)) est l'illusion fondamentale.
Fort probablement que je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Si j'affirme à une connaissance que le fait d'exister doit être remis en question puisqu'il s'agit seulement d'une illusion, il ou elle va surement me suggérer de me reposer et probablement de consulter un professionnel de la santé.
Vous ajoutez :
(( Présence consciente )) n'est pas un dualisme ? Avec un sujet conscient d’un objet de présence ainsi que la relation entre les deux ?
Rép. Non. Quand la conscience retourne son attention de 180 degrés vers elle-même, il n'y a pas de sujet, il n'y a pas d'objet, il n'y a que la conscience consciente de sa présence. Même si elle ne peut se connaître vraiment elle se sait exister en tant que présence consciente.
( Selon certains mystiques, au-delà de la conscience, nous sommes l'abîme inconnaissable d'où la conscience jaillit éternellement et sans effort. Là c'est chez nous selon ceux-ci) En ce qui me concerne, il s'agit d'une hypothèse, d'un concept qui relève de l'imagination. Ce n'est pas un savoir ou un ressenti que je vis dans l'évidence de l'instant présent.
Vous terminez en ajoutant que vous avez la certitude que la réalité C’est la VIE naturelle qui n’est en rien conditionnée par une présence consciente.
Pouvant constater facilement être cette mystérieuse présence consciente, soit un espace d'accueil sans contour et pouvant contenir tout ce qui peut être vécu (couleurs, sons, sensations corporelles, sentiments, pensées, etc.), ma seule certitude concernant l'absolu est celle que j'existe, pas en tant qu'individu, mais en tant que cette mystérieuse présence consciente impersonnelle.
Chaque fois que l'attention pivote de 180 degrés, je réalise, dans l'évidence de l'instant présent, sans les mots, être ce que certains désignent sous le nom de vacuité, de Dieu ou de première personne du singulier et du présent.
Ici on ne se situe pas au niveau des concepts, des hypothèses ou de l'imagination. N'est-ce pas la seule certitude qui puisse exister ?
Merci de me faire le privilège d'avoir pris de votre temps pour me lire.
Cher Jean-Pierre,
Tout d’abord l’ENERGIE VITALE est l’ENERGIE UNIVERSELLE OU COSMIQUE.
« Je vous remercie de me permettre de remettre en question ma seule certitude qui ne se situe pas au niveau des concepts, mais d'un vécu par la conscience qui prend conscience d'elle-même et ainsi d'exister. »
Non-deux signifie qu’il n’y a véritablement pas de « je », pas de « vous « , aucune de relation entre « nous » mais il n’y a que l’ENERGIE écrivante et lisante.
L’ENERGIE moiyante veut, dans son expérience, une « certitude » mais bien sûr il n’y en n’a pas car elle implique justement un moi substantiel désirant savoir et un objet substantiel de connaissance, dualité qui essentiellement génère apparemment des doutes sans fin et une soif insatiable de savoir toujours plus sur un fond ontologique d’insécurité. Dans le non-soi, il n’y a ni certitude ni doute. Non-deux signifie qu’il n’y a pas non plus « de vécu » car celui-ci implique un sujet vivant sa vie ou la vie. « Je vis l’instant présent » est une illusion dns le sens que cela ne se passe pas ainsi. Il n’y a que la VIE. La conscience est toujours conscience de… même d’elle-même, même de « sa présence » : ceci est un tour dualiste. Et toute « prise de conscience », tout « quand la conscience se retourne… », tout « à chaque fois que… » se situent dans le temps. L’ÉNERGIE est d’une immédiate radicale ne laissant aucune place pour un espace ou un temps. Le mot a-médiat conviendrait peut être mieux. L’ÉNERGIE n’est qu’ENERGIE, INCONDITIONNELLEMENT, que ce soit apparemment lors d’une prise de conscience ou dans le sommeil profond, pour l’être humain comme pour les animaux, les arbres, les éléments, pour le corps-cerveau apparemment vivant ou mort, pour le nourrisson comme pour l’adulte sage ou savant… CE QUI EST n’a rien à voir avec un quelconque acte ou ressenti ou réflexion personnelle car CELA EST DÉJÀ. Intemporellement non-deux. Non-deux est juste ce qui est sans espace, sans temps, sans double pour expérimenter, savoir, prendre conscience et constater. Tous ces verbes sont comme des synonymes du moi. « Je ne comprends pas », essayer de comprendre ne fait que maintenir l’illusion du moi. Moi = je sais, je veux savoir. Comment comprendre non-deux ? La fin de l’ENERGIE de la recherche n’est pas dans une connaissance mais dans la fin apparente du chercheur. Une histoire zen illustre cela : un moine se plaint, après 100 lectures du Sutra du Diamant, de ne l’avoir toujours pas compris. Puis, arrivant devant son maître (cela aurait pu être devant une pierre) il s’écria : ah ! Le sens du Sutra est silencieux ! Exister signifie étymologiquement sortir de, se manifester : dans « j’existe », un je sortirai de la VIE et aurait une relation avec Elle. La non-dualité nie précisément cette illusion de toute séparation, de tout double. » Le vide est la forme, la forme est le vide. » (Sutra du cœur). En ce sens absolument rien n’a jamais existé. Chaque apparente manifestation est la VIE et inversement la VIE est TOUT ce qui est. Ce qui est fou et mériterait de consulter un professionnel de santé est de se croire existant (voir dans quel état de santé est la planète Terre, voir l’état de souffrance qui en est généré).
Dans la non-dualité il n’y a pas de « je réalise « mais personne pour réaliser et réaliser pour personne. Le mot réaliser, signifiant rendre réel, n’est pas juste puisque le réel est déjà.
Amicalement
Emmanuel
Notre spéculation concerne la réalité absolue.
À part d'en déduire qu'elle est forcément sans début (non né) et qu'elle constitue tout ce qui est, nous devons admettre, si nous sommes honnêtes, qu'en réalité nous ne connaissons absolument rien concernant celle-ci et cela même s'il s'agit forcément de nous.
Aujourd'hui je vais me contenter de commenter une de vos affirmations.
'' La conscience est toujours conscience de… même d’elle-même, même de « sa présence » : ceci est UN TOUR DUALISTE. Et toute « prise de conscience », tout « quand LA CONSCIENCE SE TOURNE… », tout « à chaque fois que… » se situent dans le temps. ''
La conscience est une non-chose transparente immobile. C'est son attention qui se retourne vers elle-même plutôt qu'être uniquement dirigé vers ce qu'elle accueille, soit les qualia.
Si j'étais prêt à remettre en question ma seule certitude, en fin de compte je conserve celle-ci. J'existe en tant que présence consciente.
La conscience immatérielle et invisible que je suis se sait exister dans l'évidence de l'instant présent et cela sans dualité.
Quand elle se sait exister elle est seul et elle réalise que ce n'est pas une illusion, un tour dualiste.
Si on en fait l'expérience, on constate qu'il n'y a pas la nécessité de supposer la présence d'un ego.
Donc, une seule certitude, nous existons vraiment et cela en tant que mystérieuse présence consciente.
Vérifiez, au delà des mots, elle peut facilement réaliser sa présence.
Merci d'avoir permis cette communication.
La discussion semble porter sur d’une part une connaissance de la conscience, comme un œil, ainsi que sur une réalité absolue et d’autre part sur le non-s(S)oi, le non-s(S)oi certain d’être conscience et d’exister, ainsi que sur la vacuité d’une réalité absolue. Merci également !
Il me semble intéressant de compléter cette discussion en vous proposant de visionner la vidéo présentée dans le commentaire du blogue du 7 juillet 2022.
Cette discussion est, comme tout ce qui est, DÉJÀ parfaitement complète.
Le visionnage de cette vidéo confirme que le,sujet de l’échange n’est pas le même.
D’une part l’enseignement, d’enseignant à enseigné, qui invite à choisir d’être comme ci plutôt que comme ça pour répondre au besoin que quelque chose d’autre, appelé éveil par exemple, arrive ou disparaisse et de l’autre la vacuité d’une réalisation et d’un chercheur affirmant qu’il n’y a jamais eu de séparation et que donc trouver et comprendre l’unité est impossible.
Cette apparition de différence n’est que l’ENERGIE VITALE survenant ainsi.
Amicalement
Cest ce qui se passe apparemment jean pierre mais cela n'est pas exclusivement réel. toutes ces affirmations sont le fait d'un "je" qui n'est pas exclusivement réel. apparemment il y a un "je". ensuite il y a autrechose. si ce "je" était seulement réel il serait présent tout le temps. mais déjà dans le sommeil profond il n'est pas là. simplement quand il y a cette présence apparente d'un "je" cela est pris pour uniquement réel c'est tout. quand ce "je" n'est pas là aucune possibilité de connaitre quoi que ce soit. c'est simplement ce qui se passe apparemment. inévitable. rien ne peut etre différent, cest cela. il y a tout d'un coup apparemment un "je" qui affirme qu'il existe ou est la conscience immobile. ces affirmations apparentes sont simplement ce qui se passe apparemment mais cela ne change rien. c'est déjà tel que c'est. cela ne necessite absolument rien. mais cela n'est jamais créé, c'est non créé. a jamais. Cela n'est pas pour une entité evanescente, pour une forme apparente, pour une chose déjà morte. tout ce qui peut prendre forme est déja mort car le neuf l'est totalement. cest cela. ce qui se passe. il n'y a pas d'ailleurs, il n'y d'espace ni de temps. il y a apparemment un ajournement apparent ou une affirmation apparente d'un "je" apparent mais c'est tout. cela ne signifie rien. car Cela n'est pas dans l'histoire. Cest total. vide et plein.
Georges vous écrivez :
'' Il y a tout d'un coup apparemment un "je" qui affirme qu'il existe ou est la conscience immobile. ''
Pourquoi, selon vous, serions-nous dans l'erreur lorsqu'on expérimente, dans l'évidence de l'instant présent, être, non pas une personne, mais une mystérieuse présence consciente.
En quoi vous opposez-vous (?) a certains conseils provenant, par exemple de M. Charles Couterel, entre autres.
En voici quelques-uns entendus dans la vidéo présentée dans le commentaire du blogue du 7 juillet et une autre vidéo. : (excusez les nombreuses répétitions.)
'' Cesser de s'oublier.
Ramener la conscience à elle-même.
On n’est pas dans l'être. On est excentré.
JUSTE GOÛTER ÊTRE.
Regarder à partir de la conscience ici.
Pas toujours s'oublier et uniquement conscient de ce qui apparait dans la conscience.
On sort du rôle du personnage qui perd de son importance. On cesse de s'identifier. On perd l'image de soi qu'on a créée.
Attention consciente à l'être ici avant l'identification au personnage et d'être happé par les perceptions, les pensées, etc.
C'est l'évidence d'être.
Revenir au soi-même originel, pas au soi-même développé en tant que personne.
Portez votre attention vers ce qui est conscient des sensations.
Sortir de la conceptualisation, ramener l'attention là ! Goûter ce qui est et que je suis, qui est un non-objet, la conscience sans objets.
Ne pas rester dans l'identification au personnage pour qui l’on se prend, revenir a la conscience que je suis.
C'est l'actualisation consciente, délibérée, ici de votre être.
Goûter l'être que tout est, pas les histoires.
La pratique (pas l'idée de la chose) : Se reposer dans ce juste conscient. Le perçu passe au second plan et la conscience passe au premier plan.
L'essentiel c'est l'application consciente, revenir sans mot à son être.
Ce n’est pas sans être, mais sans objet et sans sujet qui perçoit.''
Je me répète. Pourquoi serions-nous dans l'erreur lorsqu'on expérimente, dans l'évidence de l'instant présent, être une mystérieuse présence consciente ? N'est-ce pas cesser d'être excentré, cesser de s'oublier, et reconnaître, goûter être ce qu'on a toujours été ?
.. Ma Ananda Moyi...
' l'homme croit être l'auteur de ses actions, alors qu'en réalité tout est dirigé par "Cela" le lien est " Cela ", et "Cela " est la source d'Energie.
Et pourtant les gens disent : je fait..
comme c'est merveilleux !
tout ce qui arrive a n'importe qui, n'importe ou, n'importe quand...
tout est fixé par LUI...
les dispositions qu'IL prend sont parfaites !
là..on peut vraiment..vraiment se détendre .
mais tu n'existes pas jean pierre. il n'y a pas de pratique sans pratiquant et le pratiquant n'est pas en premier lieu. donc qui a besoin de pratique?
si vraiment la pratique est indispensable tu devrais la maintenir 24/24, 7/7. une apparence ne peut pas prendre la place de dieu, c'est impossible. ce qui est est ce qui est cela ne nécessite pas de pratique. sinon il y a l'apparence d'un existant pris pour absolument réel. alors que c'est réel et non réel en meme temps!
il n'y a pas de place pour une création particulière. l'énergie l'a détruit immédiatement.
le script ou la culture sont des apparences non des choses réelles, ce sont de réelles apparences mais les apparences évoquées ne sont pas réelles en elles-mêmes. ce moi pratiquant est une apparence, le moi affirmant la meme chose, etc. il n'y a pas de choses ou de sujets absolument réels.
ca n'a pas de forme, c'est non oubliable et non appréhensible. car cest cela. energie.
Non-deux semble jouer à se dédoubler pour la joie de se retrouver. Jeu appelé dévotion avec des cartes nommées moi, Dieu, qui, où, quand, là….
Aucun problème évidemment avec ce jeu duel. Ce n’est qu’un jeu. Il n’y a jamais eu deux. TOUT est DÉJÀ parfait, complet.
D'accord, je n'existe pas vraiment.
Le personnage que je crois être est une création du mental.
Toutefois, admettez qu'en réalité ''NOUS NE SOMMES PAS UN PERSONNAGE DU RÊVE, NOUS SOMMES LE RÊVEUR.''
Si la Conscience ( le Rêveur ) cesse de s'oublier, devient consciente d'elle-même, en quoi cela est-il du dualisme ?
La présence à la présence c'est la méditation sans méditant et sans rien à méditer.
C'est tout a fait en dehors de l'espace temps traité par la pensée.
Jean Klein
Bonjour Jean-Pierre, En quoi cela est-il du dualisme ?
- un je qui n’existe pas vraiment/ un je qui s’identifie au personnage
- les créations du mental/ la réalité - le personnage du rêve / le Rêveur - cesser de s’oublier / s’oublier
- devenir / ne pas devenir
- une présence à la présence / une absence à la présence - une méditation avec méditant / une méditation sans méditant - une méditation avec objet / une méditation sans objet
- l’intemporel / les pensées - la Conscience / les manifestations - la Conscience consciente d’elle-même / la conscience consciente de ses objets…
Tout ces dualismes sont des apparentes illusions. Ils n’existent pas non plus. Il n’y a jamais eu que l’ENERGIE. C’est DÉJÀ, INCONDITIONNELLEMENT, INTEMPORELLEMENT non-deux. Même en ces apparents jeux duels. La conscience n’existe pas, elle est vide de substance propre. Ainsi, l’énergie de la recherche, du besoin que quelque chose arrive, de la soif de savoir et d’y être, de la peur…n’est plus, n’a plus le carburant de l’apparente illusion du deux, du soi.
Bonjour Emmanuel
M. Adyashanti, s'adressant tout autant à moi qu'à vous écrivait :
'' Vous finissez par savoir que vous êtes ce que vous ne pouvez jamais connaître, car il devient évident que vous êtes un mystère incroyable que jamais vous n'éluciderez.
Tout n'est que l'expression du mystère, l'expression de votre propre Soi.
Si vous entretenez une image de ce qu'est la Vérité, supprimez-la immédiatement, ce n'est pas ça...Le mystère est votre nature inhérente. ''
Vous écrivez :
''Il n’y a jamais eu que l’ÉNERGIE. C’est DÉJÀ, INCONDITIONNELLEMENT, INTEMPORELLEMENT non-deux. Même en ces apparents jeux duels. LA CONSCIENCE N'EXISTE PAS, ELLE EST VIDE DE SUBSTANCE PROPRE.''
Selon moi, vous présentez ici une hypothèse comme s'i s'agissait de la réalité.
Vous ne savez pas ce qu'est la conscience ( vous n'êtes pas le seul ) et ce qu'est réellement l'énergie.
Vous me semblez décrire ce que vous imaginez être la réalité en soutenant la même croyance que celle soutenue par les monistes matérialistes qui eux considèrent comme réel que ce qui peut être mesuré, calculé objectivement, soit l'énergie constituant la matière.
Comment pouvez-vous être certain qu'existe que l'énergie ?
Vous ne savez pas pourquoi il y a de l'énergie plutôt que pas.
Vous ne savez pas ce qu'est en soi celle-ci.
Vous ne savez pas davantage pourquoi elle prend différentes formes ( nucléaire, électromagnétique, gravitationnelle ) et surtout pourquoi ces forces sont exactement ce qu'il faut qu'elles soient pour que puissent émerger, d'un immense nuage d'hydrogène, des entités vivantes et conscientes comme vous et moi.
Comment pouvez-vous être certain que c'est cette mystérieuse énergie qui constituerait tout ?
Qu’est-ce qui vous permet d'affirmer que la conscience (ainsi que le vécu de la rougeur du rouge, etc. ) n'existerait pas, qu'elle ne serait qu'un processus relevant de l'énergie et serait ainsi vide de substance propre ?
L'abîme inconnaissable, la cause non causée causante de tout ne pourrait-elle pas être au-delà de l'énergie et même de la conscience tout en constituant tout ce qui est, nous inclus.
Je termine. J'ai beaucoup trop spéculé concernant ce que je ne peux qu'être, consciemment ou pas, et qu'en tant que structure d'expérience neuronale, en tant que manifestations locales et impermanentes de l'univers, il nous sera toujours impossible de connaître.
La réalité est ce qu'elle est, elle est mystérieuse et n'est pas un concept (encore du dualisme ?).
Bonjour Jean-Pierre,
« Vous n’êtes pas le seul », en effet :
« Si un bodhisattva, Subhuti entretient l'idée d'un soi, d'une personne, d'un être vivant ou d'une existence, il ne saurait être un authentique bodhisattva.« Sutra du diamant (merveille à lire intégralement !)
« Le bodhisattva de la Grande Compassion voit que les cinq agrégats ne sont que vacuité (ku) et par cette compréhension, il soulage toutes les souffrances. Shariputra, les formes (shiki) ne sont pas différentes du vide (ku) et le vide n’est pas différent des formes. Shiki lui-même est ku, ku lui-même est shiki. Il en est ainsi aussi de la sensation, de la perception, des formations mentales et de la CONSCIENCE. Shariputra, toutes les existences ont l’aspect de ku. Elles sont sans naissance ni extinction, ni pures ni souillées, elles n’augmentent ni ne diminuent. Donc, dans ku, il n’y a ni forme, ni sensation, ni perception, ni formations mentales, ni CONSCIENCE ; ni oeil, ni oreille, ni nez, ni langue, ni corps, ni CONSCIENCE. Il n’y a ni couleur, ni son, ni odeur, ni goût, ni toucher, ni pensée. Donc, dans ku n’existe pas de domaine des sens. Il n’y a ni ignorance ni cessation de l’ignorance, ni illusion ni cessation de l’illusion. Il n’y a ni dégénérescence et mort ni cessation de la dégénérescence et de la mort. Il n’y a ni souffrance, ni cause, ni cessation, ni sentier. Il n’y a ni sagesse, ni obtention, ni non-obtention. Pour le bodhisattva, grâce à la Grande Sagesse qui conduit au-delà, l’esprit sans obstacle ne connaît pas la peur, et toute illusion, tout attachement sont éloignés. Il peut parvenir à l’ultime fin, le nirvana. » Sutra du Cœur
« L'Absolu est un, la conscience est deux, trois est l'espace. Le numéro un est là où n'existe aucun sentiment « je suis ». Plus tard il y a le constat « Je suis », qui est numéro deux, puis l'espace, le numéro trois.
Moi [l’Absolu], qui préexiste à la conscience, ne me sens plus concerné du tout par ce qui arrive dans le champ de la conscience qui s’exprime. Ma vraie nature est antérieure à cette conscience
, elle n’en dépend en rien. « Nissargadatta maharaj
« Parce que le soi apparent ne peut surgir et exister qu'a travers Son expérience personnelle, son propre savoir ou sa conscience de luiméme.4
recherche d'un sens plus prolond sera limite ce qu'il peut connaitre et à ce dont il peut faire l'expérience par lui mème. Le chercheur séparé
poursuit tout ce qu'il pense pouvoir savoir et faire, a l'exception de sa propre absence. Cette absence est la vacuité qui est inconnaissable,
mais paradoxalement c'est aussi la plénitude même, la complétude tant attendue. » Tony Parsons
Enfin les propositions de Georges semblent souffler la même énergie.
Le texte d’Adyashanti maintient le soi, le savoir, la temporalité, le conditionnel.
Le mystère n’est ni une réponse ni une absence de réponse mais la fin apparente du chercheur.
Je ne sais rien, je n’ai aucune certitude car l’énergie de l’illusion du « je », du deux, n’apparaît plus. Ce n’est pas conceptuel mais énergétique.
Je vous laisse le dernier mot ainsi qu'aux textes et personnages que vous citez.
Peut-être qu'un lecteur prendra la relève. Moi je pars en vacances dans quelques heures.
Merci pour cet échange.
Bonjour
Vous vous apprêtez à lire un texte qui ne vous apprendra probablement rien.
Il est écrit par un personnage qui ne rédige pas facilement et qui de plus n'est pas philosophe, ni neurologue.
Après une relecture, j'ai l'impression de jouer au professeur, à l'évidence limité et radoteur, qui s'adresse à un auditoire ou à une personne qui n'aurait jamais réfléchi concernant le sujet qui nous intéresse ici. Je m'en excuse.
Si vous avez un bon seuil de tolérance et me faites malgré tout l'honneur de me lire, je vous remercie, surtout si vous vous donnez la peine de me signaler ce qui vous semble constituer une conception erronée de la réalité ou un oublie important.
De retour à la maison pour quelques jours, j'ai relu le dernier commentaire d'Emmanuel. Celui-ci réveilla en moi le désir de faire encore un travail de réflexion dans le but de mettre de l'ordre dans mes pensées concernant la CONSCIENCE.
Personne ne sait vraiment ce qu'est celle-ci. Même les neurologues admettent ne rien y comprendre et ajoutent que n’existe même pas un consensus pour la définir.
Selon moi, nous n'avons pas une conscience. Qui possèderait celle-ci ?
À l'évidence, nous sommes celle-ci qui constitue , me semble-t-il, une réalité immatérielle hors de l'espace-temps.
J'ai l'impression que la plupart des éveillés considèrent que, mystérieusement, la conscience que nous sommes utilise ou est utilisée par les innombrables structures d'expériences neuronales peuplant l'univers. Celles-ci constituent des manifestations impermanentes et interdépendantes de celui-ci et baignent dans la conscience universelle tout en étant une avec celle-ci.
J'ai la conviction que selon la très grande majorité des éveillés, ce que nous sommes réellement est une énigmatique présence consciente qui peut réaliser exister en cessant tout simplement de s'oublier, et cela en faisant pivoter l'attention de 180 degrés. C'est ainsi qu'elle se sait être présente et exister en tant que réalité immatérielle qui accueil les qualia apparaissant en elle en tant qu'elle.
Je le répète, je considère depuis plusieurs années cette mystérieuse conscience comme étant qui je suis vraiment. Je la perçois comme étant une avec la totalité de ce qui est et conçoit ce tout comme étant le Non Né, Dieu. Sinon il pourrait s’agir de quoi ?
Lorsque j'affirme réaliser être la conscience, ou plutôt une présence consciente, il s'agit d'une connaissance qui n'en est pas une tel qu'on l'entend habituellement, mais un vécu par la conscience qui se présente sous la forme d'une certitude d'exister, ne pouvant forcément apparaitre qu'ici et maintenant.
Dans ce cas il ne s'agit pas d'un concept désignant une supposée réalité, mais du fait que la conscience se sait exister dans l'évidence de l'instant présent.
Ainsi que l'écrit Charles Coutarel '' C'est l'attention consciente à l'être ici avant l'identification au personnage et avant d'être happé par les perceptions, les pensées... C'est l'évidence d'être. ''
Peu d'éveillés nous présentent la réalité ultime d'une façon différente de celle que leur procure cette expérience vécue dans l'évidence de l'instant présent et cela lorsque l'attention de la conscience pivote de 180 degrés afin de se diriger vers elle-même et ainsi se savoir exister et mettre un terme, plus ou moins long, à son rêve éveiller.
Malgré leur grande renommée et respectabilité, les quelques mystiques n'adhérant pas totalement à cette façon de réaliser qui ils sont vraiment, propagent une conception différente de la réalité ultime.
Selon moi, ceux-ci auraient dû admettre et nous avouer qu'ils énoncent une opinion et ne savent pas plus que qui que ce soit ce qu'est réellement cette mystérieuse réalité qu'ils prétendent décrire.
Ils me semblent présenter leur conception de cette présence consciente et celle de la structure métaphysique de l'Un comme s'il s'agissait d'une description incontestable de ce qui est, alors qu'à l'évidence il ne peut s'agir que d'une hypothèse non prouvée et improuvable.
Bien entendu qu'il pourrait s'avérer qu'ils aient raison, mais à l'évidence, ce n'est pas prouvé, n'y prouvable.
C'est ainsi que l'on peut lire que selon certains, si j'ai bien compris, LA CONSCIENCE N'EXISTERAIT PAS, elle serait vide de substance propre. Comme le corps que je dis mien, elle serait faite d'éléments non moi, elle ne serait pas une entité permanente, mais interdépendante au reste, produite par une certaine activité (?) de l'énergie une, qui elle formerait tout ce qui est.
Par exemple Emmanuel écrit : ''Il n'y a jamais eu que l'Énergie. C'est déjà inconditionnellement intemporel, et non deux. Même en ces apparents jeux duels. La conscience n'existe pas, elle est vide de substance propre.(Qu'est-ce qui lui permet d'affirmer cela ?)
D'autres mystiques, peu nombreux, mais très crédibles (Nisargadatta Maharaj, Bernadette Roberts, Douglas Harding et ?. ), sans prouver leurs affirmations puisque c'est impossible, considèrent que la cause non causée causante de tout serait UN ABÎME INCONNAISSABLE AU-DELÀ DE LA CONSCIENCE, tout en constituant la totalité de ce qui est, la conscience incluse
Ce mystérieux non né ferait surgir la conscience et constituerait ce que nous sommes vraiment, vraiment, de toute éternité et pour toute éternité. (Ai-je bien compris leur point de vue ?).
Pour illustrer cette opinion on a ce texte cité par Emmanuel. : '' Moi [l'Absolu], qui préexiste à la conscience, ne me sens plus concerner du tout par ce qui arrive dans le champ de la conscience qui s'exprime.
Ma vraie nature est antérieure à cette conscience
, elle n'en dépend en rien.'' Nisargadatta Maharaj
Existe aussi ces affirmations :
'' Nous sommes capacité consciente d'elle-même, et au-delà de la Conscience, nous sommes l'Abime inconnaissable d'où la Conscience jaillit éternellement et sans effort. Là c'est chez nous.'' Douglas Harding
'' Je ne fais pas de distinction : tout est spirituel et tout est matériel. Je ne dis pas qu'il faut aller du physique au spirituel. Non,non,non. Tout est spirituel, tout est physique. DEUX ASPECTS DE LA MÊME CHOSE, '' Douglas Harding
Donc, prétendre que l'on est la Conscience serait affirmer une demi-vérité.
Je considère cette déduction ou hypothèse de M. Harding comme étant très vraisemblable, mais cela demeure non prouvé.
La réalité absolue, le nécessaire non né (de rien ne naît rien) est hors de l'espace-temps.
Le supposé Abîme inconnaissable d'où surgirait la conscience ne peut être séparé de celle-ci. L'espace n'existe-t-il pas lorsqu'on ne se situe pas au niveau de la matière-énergie.
Si la réalité s’avère telle que décrite par l'affirmation de M. Harding , j'ai l'impression qu'on peut conclure que la méditation apprise grâce à la V.S.T. demeure tout de même valable.
Lorsque l'attention de la conscience pivote de 180 degrés, celle-ci a l'impression de devenir présente à elle-même et ne semble pas être en mesure de réaliser la présence de sa source qui elle constituerait ce que nous sommes vraiment, vraiment, soit notre véritable nature, notre ultime identité. C'est une possibilité.
Toutefois, si la réalité est telle que l'affirme Emmanuel, si la conscience n'existe vraiment pas ainsi qu'on le suppose ici, même si celle-ci fait pivoter son attention vers elle-même, elle ne me semble pas être présente à ce que nous sommes vraiment. Celle-ci s'avèrerait vivre une illusion, une fausse impression de contact avec qui ou ce que nous sommes vraiment, vraiment , puisqu'elle est considérée ici comme n'étant qu'un agrégat, qu'une production de ce qui existe réellement en tant que réalité ultime, soit l'énergie une, selon certains.
Donc je ne connaissais pas, je ne connais pas et ne connaitrai jamais qui je suis vraiment, ce qu'est ce quelque chose plutôt que rien dont nous faisons tous partie, et cela sans choix possible.
Je dois me contenter de me savoir vraiment et mystérieusement exister ici et maintenant. Et vous ?
Merci de votre attention
LA CONSCIENCE
Ce que je pense savoir concernant la conscience ne me permet vraiment pas de prétendre connaitre ce qu'est celle-ci.
Elle constitue toujours un mystère, même s'il s'agit de ce qui est le plus près de nous. N'est-elle pas nous même.
Excusez-moi si je vous donne à lire ce que vous savez sans doute plus que moi.
Ce que je peux en dire se résume, grosso modo, à ce qui suit. :
Si elle est attentive à elle-même, elle se perçoit comme étant une réalité non matérielle, un espace transparent, sans contour, qui réalise accueillir de mystérieux vécus (qualia) apparaissant en elle en tant qu'elle, me semble-t-il.
Ces vécus émergent en elle grâce à son association, toujours incomprise, avec certains circuits neuronaux, qui eux lui font parvenir des signaux spécifiques susceptibles de faire apparaitre tel ou tel qualia (je simplifie. Ai-je le choix ?).
Si l'on reçoit un coup sur la tête, on peut perdre conscience. Celle-ci est donc associée à une activité neuronale que l'on peut, semble-t-il, observer grâce à l'imagerie cérébrale.
Toutefois, décrire et mesurer le passage d'influx nerveux dans certains circuits spécifiques, et cela à chaque fois que la personne est consciente, ce n'est vraiment pas observer la conscience ou la rougeur du rouge par exemple.
Ici corrélation n'est pas synonyme de causalité unique. Malgré le rôle indispensable qu'ils semblent jouer, ces influx nerveux observés ne sont pas et ne créent pas la conscience et le mystérieux vécu de la couleur rouge , entre autres.
Si la conscience que je suis a l'impression d'être un moi, une personne, une entité distincte qui connait des vécus, cela s'explique par le fait qu'elle s'oublie, vit une illusion résultant d'un travail identitaire, d'une création du mental.
La Conscience Universelle connait à l'instant même, simultanément, un nombre incalculable de vécus (qualia) dont l'existence est rendue possible grâce à la présence de nombreuses structures d'expériences neuronales existant sur terre et probablement dans l'entièreté de l'univers. Ainsi, nous les humains faisons apparaitre dans celle-ci des vécus de couleurs, de sons, de pensées, de divers sentiments, etc. Certains animaux font naître dans celle-ci des vécus que nos circuits neuronaux d'humains ne pourront jamais nous faire vivre (Ex. les chauves souries).
À notre niveau un grand nombre de possibles futurs vécus (signaux) sont élaborés inconsciemment et simultanément par le cerveau. Parmi ceux-ci quelques-uns sont choisis par une activité neuronale inconsciente pour accéder à la conscience.
En somme, ainsi que l'indique le neurologue Dominique Laplane, le contenu de la conscience est élaboré inconsciemment par une partie du cerveau différente de celle qui sert de support à la conscience, celle qui relie celle-ci au cerveau.
Permettez-moi de mettre l'emphase sur le fait que la Conscience Universelle vit tous ces innombrables qualia en même temps en elle et en tant qu'elle.
elle ne les choisit pas
ne peut refuser ceux-ci
ne mémorisent aucun de ces vécus puisqu'elle n'a pas de mémoire
n'est touché par aucun sentiment puisqu'elle ne ressent rien personnellement, etc.
Remarquez que parmi toutes ces observations la concernant, rien ne lui donne des caractéristiques humaines.
La conscience n'a rien d'une personne, elle ne rejette ou ne refuse rien, n'a pas de désirs, n'a pas de projets, n'a pas de souvenirs, n'a pas de sentiments, etc., et c'est nous, ce que nous sommes vraiment, vraiment.
Dans les faits elle semble avoir uniquement pour rôle de connaitre ces mystérieuses réalités immatérielles que l'on désigne sous le nom de vécus ou qualia et cela de façon automatique et impersonnelle.
Elle connait ce qui apparait en elle et qu'elle n'a pas choisi, l'oublie aussitôt. Rien d'autre en ce qui la concerne. ( rien d'autre ? )
Loin de moi l'idée de banaliser cette mystérieuse capacité de connaitre, d'être conscient, que nous possédons et que personne ne comprend.
Donc, même s'il s’agit de notre véritable identité, de notre essence selon plusieurs, force est d'admettre que les observations la concernant lui enlèvent toute ressemblance avec une entité que l'on pourrait qualifier d'humaine.
Elle ressemble plutôt à un champ de conscience (hypothèse) existant partout, tel le champ électromagnétique ou gravitationnel. Cela ne lui enlèverait pas sa nature divine.
Compte tenu de ce qui précède, force est d'admettre que ma seule certitude est celle d'exister, pas en tant qu'individu, mais en tant que cette mystérieuse présence consciente impersonnelle, non humaine.
À moins que ce que je suis soit en réalité la source de celle-ci et de tout ce qui existe.
À l'évidence je dois admettre, encore une fois, que je ne sais rien, absolument rien, concernant la conscience qui, ici et maintenant, voit cet écran d'ordinateur.
Et dire que j'existe tout en ne pouvant savoir qui ou ce que je suis réellement.
Et dire que j'existe, que nous existons vraiment, tout en existant pas réellement en tant que personne et tout en ne pouvant se connaître.
Cela ne va pas de soi. Impossible de banaliser cette constatation, ce mystère. Impossible de l'éviter, de ne pas en faire partie, de ne pas l'être.
Ce peut-il que la grande majorité des terriens puissent tout de même l'ignorer, ne pas s'en soucier du berceau au tombeau.
mais il n'y a pas de personne du tout. pas d'existence non plus. pas de conscience. cela nécessite 2 tu comprends? a chaque fois qu'un experimentateur existe c'est une illusion. et sans l'expérimentateur il n'y a pas d'expérience du tout! cela nécessite un sujet, sans sujet aucun moyen de connaitre quoi que cela soit. donc qui constate, qui banalise, qui est ? c'est toujours absolument cela, ce qui se passe. donc l'expérience et surtout l'expérimentateur sont déjà terminés depuis longtemps. toute construction ne tient pas. meme toi tu es trop tard car l'immédiateté te dévore totalement. tu pars toujours du principe que tu existes mais c'est déjà une fausse évidence et à partir de cette fausse évidence tu échaffaudes tous les principes ou les volontés dont tu parles. mais ce qui est dit c'est que personne n'est déjà là. donc personne sur un chemin, en voie de compréhension, qui sait ou etc.. il n'y a pas de sujet. pas de sujet. Cela enlève tout. la majorité des terriens, c'est une apparence, une histoire. sans l'histoire est-ce ? tu penses qu'il existe un etre humain qui devrait se soucier de ce que tu penses qu il faut se soucier? tu pars du principes que que cela qui n'est qu'une apparence devrait se soucier de sa nature en quelque sorte pour enfin être complet. donc ainsi l'énergie est ainsi mise sur la forme réelle et non réelle. ce choix apparent est l'erreur si il y en a une. il y en a pas mais cette projection donne une possibilité de modification à une apparence. c'est la seule chose qui peut apparemment ètre manipulé pour subir apparemment quelque chose mais tout cela est un rêve depuis le départ. après cette apparente réalisation vient le fait de faire la vaisselle ou de marcher et quand est il de cette réalisation ?
dès qu'un moi est là, la recherche a lieu. amélioration, réalisation, c'est l'idée d'avoir l'existence pour soi-même et de devoir se dépatouiller avec celle ci en faisant des choix ou en la gérant. donc en quelque sorte dieu aurait besoin d'un bouffon. le fleuve aurait besoin d'un bras pour pouvoir être. nest ce pas absurde ?
Georges, vous vous dirigez en ligne droite vers l'enfer !
Je plaisante, car en réalité il n'y a personne là pour aller vivre dans les canicules éternelles de l'enfer et personne ici pour vous prédire votre futur et se ridiculiser.
Vous écrivez qu'il n'y a PAS D'EXISTENCE.
Vous n'êtes donc pas d'accord avec ceux qui affirment qu'il y a une réalité incontestable, qui ne demande aucune preuve, celle d'être.
Vous écrivez qu'il n'y a PAS DE CONSCIENCE.
Existe tout de même une conscience qui constate cela, malgré le fait qu'il n'y ait personne pour en être conscient.
En réalité nous ne sommes pas les personnages du rêve, mais le Rêveur, la conscience universelle qui, j'ose espérer, vit consciemment ses innombrables rêves qu'elle oublie toutefois aussitôt, et dans les faits n'oublie même pas, puisqu'elle ne les mémorise pas.
Georges, ne vous découragez pas. Je vous le jure, vous existez, probablement pas en tant que personne, mais en tant que cette mystérieuse présence consciente.
C'est mieux que de n'être rien, même s'il semble que vous n'êtes effectivement rien, rien et tout.
il n'y a pas de réalité incontestable. il n'y a que ce qui se passe apparemment. et ce qui se passe apparemment n'est ni réel ni irréel, cela n'a pas de continuité et aucune solidité. il n'y a pas "être" non plus car absolument rien ne reste ici en attendant d'être trouvé. "Etre" est un état. c'est une position pour un "soi" apparent. c'est un rêve. c'est trop tard. "etre" c'est l'ennui. la conscience qui constate cela c'est le rêveur. dès qu'il y a conscience, la connaissance qui en résulte est un rêve pour le rêve premier qui est le rêveur. donc c'est un vaste rêve. un rêve total. la conscience universelle ? franchement ? tu ne peux pas te résoudre au fait que ce qui se passe n'a pas de raison ni de cause. c'est aveugle et autonome. c'est libre. mais pour le "moi" cela n'est pas possible. pour la pensée linéaire et causale ce n'est pas envisageable donc il doit y avoir quelque chose comme une conscience universelle qui gère cela en arrière plan.
il n'y a pas, encore une fois, de présence consciente. si il y a conscience de quelque chose c'est comme si des volets s'ouvraient sur le monde du rêve. il n'y a rien d'autre qui peux se montrer que l'apparence, le rêve. Ici, il n'y a pas d'existence à trouver. Où peut elle être cette existence ? montre la moi. et si tu me montres quelque chose ce sera une chose. donc pas Cela.
'' C'est là toute la dichotomie, revenir à ce que nous n'avons jamais quitté...
Plus on cherche à devenir plus, on s'éloigne, c'est déjà là, ne pas faire obstacle, juste l'intensité de la présence, le rappel de SOI, l'accueil de ce qui s'en vient, Se prendre par le cœur ou le corps, mais PAS DE PRISE DE TÊTE, LA PAIX D'ÊTRE NE S'EXPLIQUE PAS ÇA SE GOUTE. Ça s'infuse.
Lâcher l'affaire, lâcher le faire, ne plus chercher à obtenir, poser les valises, voyager léger, merciiii pour cette belle énergie que tu dégages que tu partages dont je me nourris avec délectation, merci de rependre la connaissance, gratitude jean michel nahon. ''
Bien entendu que le précédent commentaire s'adressait à M. Le Roy suite à son blogue du 19 août.
Je l'ai copié ici parce que je suis d'accord avec son contenu (... la paix d'être ne s'explique pas ça se goûte) et pour faire de l'ironie, puisqu'à l'évidence la plupart des interventions qui précèdent celle-ci ne méritent pas les éloges contenus dans sa judicieuse intervention concernant l'approche de José.
a Oui jp..cela se goute et Dieu que c'est Délicieux ))
a chacun la sienne... entre les deux l'illusion et le réel chacun projette a sa guise ! au milieu des deux il y a l'instant Précieux qui n'Est ni blanc , ni noir...
qui Est tout simplement je le souhaite de tout Coeur a chacun !
Merci douglas, josé, luis, arnaud, Ma Ananda Moyi, l'abbé pierre......
chacun a partager le Meilleur d'eux même...
Merci la Vie de toute cette Douceur
tu souhaites cela à qui ? cest ca l'histoire. il ny a pas de chacun.
a personne en particulier...et a tous..
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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
Je viens de passer un excellent moment en vos compagnies rassemblées en une vidéo.
Il y a une dizaine d'années, je découvrais les exercices de Douglas Harding qui m'avaient menée directement au centre de mon cœur qui est espace infini. J'y retrouvais le goût de mes premiers pas dans le Shivaïsme du Cachemire que Daniel Odier m'avait enseigné quelques années auparavant et que j'avais approfondi avec Nathalie Delay. Mais à ce moment là, ce qui se rapportait au tantrisme "mal compris" sentait un peu de souffre et était à peine effleuré lors des rencontres "Vivre sans tête". Et Douglas n'était jamais évoqué dans les stages de yoga du Cachemire.
Je suis heureuse de découvrir que vous avez su construire ce pont entre vous deux grâce à cette publication chez Almora.
La vidéo est centrée sur ce dernier livre de Daniel que je lirai sans doute avec plaisir. Vous n'y parlez pas des exercices de Harding qui vont au même endroit ... sans les fioritures de la mythologie cachemirienne.
Merci à vous deux de partager les clés du trésor que nous sommes et d'inviter vos lecteurs et auditeurs à y plonger directement.
Anne Degrand-Guillaud