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[isa]

Il n'y a que ce qui est, que l'on nomme l'Un... à l'origine du second dans un mystère de géneration/générosité et partout en lui-même . Il n'y a pas d'autonomie, tout procėdant de l'Un. "Unité infinie et inétendue" (Plotin).

"Quel discours est possible lorsqu'il s'agit de l'absolument simple ?" (Plotin)

L'âme de l'homme peut coïncider en cessant de se cantonner dans des limites.

Sérieux!

[Dominik]

Nous en revenons donc au "moi" égotique de façon un peu plus définie (possesseur ou faiseur) et il y reste un autre moi qui pourrait être défini comme psychologique, qui reste nécessaire pour que l'humain (la forme, l'expression de ce qui est) puisse exister.

[Georges]

Il y a apparemment des formes, Dès idees, Dès concepts, Dès expressions. Mais ces apparentes creations ne creent rien. Elles sont inexistentes en tant que choses en "soi" indépendantes et solides. Il en de meme pour le sujet. L idee est apparu dans le temps pour aucune raison que toute l experience était celle d une entité particulière appelée "moi". Pourtant ce possesseur est absent de l experience la plupart du temps ce qui prouve la supercherie. Cela est aussi une expression. Comme le reste. Ainsi il n y a que ce qui est, comme toujours, ce quest ceci. Cela ne necessite aucun second pour etre ce que cest. Personne ne peut profiter de cela, personne ne peut connaître cela. Car sans second, il n y a pas d experience du tout! Car l experience a besoin d un second pour se former dans une réalité.

[Dominik]

Essai de résumé. Le mot n'est pas la chose. Il n y a pas de chose sans mot. Le mot et la chose sont des expressions (ce qui prend forme dans l'instant, sans possibilité de contrôle, et qui seraient fiction) de l'absolu (ce qui est).

[Georges]

Il n y a pas de chose sans mot. Sans relativisation, il n y a pas de choses. L expression est ici et maintenant où elle nest pas. L existence d une chose, dune expression nest pas existente en dehors de l expression. Cest a dire quil lui faut, pour exister, le soutien de la plateforme de l absolu. Et l absolu est ce qui rend l expression possible, le mot, la relativisation. Les 2 viennent ensemble, instantanement. Mais l expression, ce qui prend forme, ne peut pas exister sans ce qui permet l expression. Ainsi, le deploiement est toute possibilité mais sans possibilité de contrôle. Car le controleur nest pas. Ainsi il n y a pas d entité libre où enfermé qui pourrait devenir libre où enfermé. Car si un second existe existe cest une expression qui a une valeur toujours secondaire et son existence depend absolument du premier. Cest son detachement dans l independance qui peut où non creer l objet où le sujet. Et toute la problematique lie a cette fiction.