Si près de vous

Si vous en doutez, regardez juste au-dessus de vos épaules...

vous y verrez la Perle Précieuse,

le Trésor des trésors

la conscience pure

si proche

que vous y êtes déjà.

jlr

Comments

[Georges]

Il est absolument impossible de s eloigner de soi. Par contre il est possible de se creer son propre enfer. Et cest toujours absolument de la faute a soi meme si l existence est compliquee. Jamais en raison des circonstances. Qui ne sont que des idees. Cest vivre dans les idees. Etre une petite personne dans la société qui essaie de devenir quelquun. Mon dieu! Toutes ces croyances sont a mettre a la poubelle. Car tu es l existence entiere. Tu es dieu. Tout est le soi. Meme les "chemins" ne nous eloignent pas de nous. Mais si un chemin doit etre prit quel est le probleme ? Il faut tout de meme déraciner l idee d etre une petite chose mortelle ! Bon sang! Merci a douglas . Merci a tous les enseignants! Je vous aime tellement. absolument

[Georges]

Mais bien sur quil y a un sujet. Le sujet cest le fait d etre. Cest a dire "etre". Moi en tant que cela qui est. Mais en dehors de cette conscience d etre. Tout ce qui existe est de nature fictive. Cest une idee. Les evenements n ont pas d incidences sur cela. Et pourtant les evenements surviennent. Georges n existe pas. Cest a dire quici il ny a personne. Etre prend toute la place. Tout ce qui se distingue nexiste pas. Cest tres simple. Tout ce qui prend son envol en tant quidee d objet autonome na pas d existence. Cest un reve ! Il ny a personne qui se vit . Il y a seulement l existence. Tu nes pas une conscience individuelle . Tu es ce quest le fait d etre . Qui se fiche totalement d individualité. De propriété. Etc . Cest simplement. Tu peux dire " je suis cedric" si cela te chante. Pas de probleme.

[riorim]

Cette absence de « personne » indique que l'ego n'a pas plus de consistance qu'un nuage de fumée, ou qu'une bulle de savon.

Cependant, être est vécu de façon profondément intime et subjective. S'il n'y a personne, il y a pourtant belle et bien une présence, un sujet.

Et tout ce qui est objectivable émane du sujet. Il n'y a pas d'objet sans sujet pour le percevoir.

La question serait peut-être de savoir si ma manière de me définir provient d'une élaboration mentale, ou de mon expérience pure et directe.

Humain, nous sommes pour la plupart à ce jour, des êtres de mots, qu'on le veuille ou non. On ne l'a pas choisi, c'est ainsi qu'est notre incarnation.

Le soi est un processus qui au gré des situations se meut et qui se manifeste dans le champ de la conscience à travers la pensée et les émotions. Lorsque le soi est silencieux, la conscience persiste car elle permanente. Ce serait donc, en termes de nature profonde, ce dont je suis le plus proche.

Conscience, qui à preuve du contraire n'a jamais disparu de ma subjectivité.

L'altérité est un concept qui définit l'autre comme un objet en fonction de ce que je suis. L'autre ne peut apparaître autrement qu'à travers le point de vue subjectif. Il n'y a d'ailleurs indéniablement qu'un seul point de vue qui est celui du sujet, que nous sommes tous. Se représenter le point de vue d'un autre est une expression de notre propre subjectivité, de notre propre écoute, interprétation, ou imagination.

Il n'y a que « Je », connecté ou pas, avec des « Je » par le biais de la relation. C'est le jeu, la danse ou la musique du « Je ».

« Être » est un verbe, si sans lequel « Je » n'étais pas là, ne pourrait exister. Car si je suis confronté et happé au quotidien par les événements et les actions, je ne suis pas pour autant complètement ceux-ci. Lorsque je mange, je me vois manger. Lorsque simplement je suis, je perçois que je suis.

« Je » est au tréfonds de tout le reste.

[Georges]

Quand tu dis "le moi existe" . Qui dit cela ? Rien n existe une fois pour toute. Quand dis tu cela ? Il ny a que l existence absolue qui est maintenant. Cest a dire etre ce qui est . Cest toujours maintenant l absolu. Mais ce nest pas quelquun qui vit cela . Le quelquun est issu de cela. La vision sans tete ne modifie rien. Parce que personne ne met en pratique quelquechose. Cest justement voir ce qui est. Et enlever les conditionnements. Pas un a un . Mais directement. Cest simplement sortir de la croyance d etre une personne.

Ta nature est ce quelle est. Elle na pas besoin de toi. Elle ne sera jamais differente. Ce matin tu es ce que tu es. Ce soir tu seras ce que tu es. Toujours. Parce que le soir et le matin sont des concepts. Tu nes jamais dans quelquechose. Impossible. Tu es toujours ce que tu es. Tu nes pas vieu. Ni jeune. Tu nes pas un garcon ni une fille. Concepts! Seul le fait d etre est. Pas besoin d experimenter des etats ou de rester avec la souffrance. Quelles idees!

[Cédric]

Bonjour José,



Il me faut vous écrire quelque chose, j'ai l'envie de vous écrire quelque chose, alors je le fais, libre à vous de ne pas publier ce commentaire, vous êtes sur votre blog, vous y autorisez les commentaires que vous souhaitez.



Il se peut en effet que ce que je vais vous écrire ne vous plaira pas, mais je n'ai pas à anticiper votre réaction, elle sera ce qu'elle sera. :-)



Voici ce que je veux vous dire :



"La vision sans tête", c'est déjà s'éloigner de soi.



Il n'y a pas de chemin en effet, et la "vision sans tête" ou ce "regardez au-dessus de vos épaules", c'est un chemin, un chemin qui nous éloigne de ce qu'on est. C'est un chemin qui vise à un but. Et je vous pose une question : Pourquoi y a-t-il ce but de vouloir "voir sans tête" ? Pourquoi vouloir "accéder" à la vision sans tête ? Fuyez-vous quelque chose quand l'envie vous prend de "voir sans tête" ? Fuyez-vous un inconfort, une légère souffrance, un léger mal-être ?



Selon moi, vouloir "méditer" ou "voir sans tête", c'est déjà faire un pas de trop, c'est s'éloigner de la pureté de l'instant tel qu'il est et de "moi" tel qu'il est.



Et puis c'est artificiel, comme peut l'être toute prise de substance visant à "expérimenter un état différent de celui que j'expérimente", c'est un petit truc mental artificiel et donc superficiel.



Moi-même, quand je fais cette expérience de "voir sans tête", je le sens et le ressens concrètement : je m'éloigne de moi. Et pourquoi s'éloigner de soi ? Le "moi", la sensation individuelle de soi, la conscience de soi, pourquoi faudrait-il la fuir ? la gommer ? l'éviter ?



S'il y a souffrance, rester avec la souffrance, rester la souffrance, puisque c'est la vérité de ce qui Est dans cet instant de souffrance, ne pas la fuir dans une "vision sans tête" ou je ne sais quelle autre méthode de méditation...



Voilà ce que je voulais vous écrire.



Tout ce qui vise à "modifier soi", c'est déjà un chemin, et tout chemin nous éloigne de nous.



Je ne cherche pas à ce que vous abandonniez la "vision sans tête", je n'ai absolument aucun but en vous écrivant ceci, si ce n'est le but de vous partager ce que je pense, vois et ressens. Vous êtes parfaitement libre "voir sans tête" et de partager cette "méthode" au plus grand nombre possible, je partage simplement ici ma vision (avec tête) de la "vision sans tête". ;-)



Le "moi" existe, il n'a ni nom ni prénom ni nationalité ni histoire, mais il existe, je le suis, vous l'êtes, chaque être qui pense, qui parle, l'est.



La "vision sans tête" n'a aucune raison d'être, elle n'est qu'un gadget sans intérêt selon moi.



Évidemment, tout ce que j'ai écrit ici n'engage que moi.



Merci de m'avoir lu et publié ce commentaire si vous l'avez publié.



Bien à vous.