Les marguerites africaines
Il se trouve que j'ai un problème de santé dans la jambe droite qui est apparu cet été.
Je marche avec des béquilles et des douleurs apparaissent à chaque pas.
Du coup, j'ai relu ce message de Catherine Harding, qui nous dit comment rester centrés malgré l'expérience de souffrances dans le corps.
Et c'est une situation qu'elle connait, elle, depuis longtemps.
Ce texte peut aider tous ceux, qui comme Catherine, - et maintenant comme moi - souffrent dans leur corps.
jlr
"Un ami très cher m’appelait tout à l’heure et me disait :
« Mon dieu ! je viens de voir des photos d’il y a 20 ans… comme mon corps a vieilli ! »
Il est encore si jeune et ça m’a fait rire !
« A qui le dis-tu ! à 85 ans, je ne le sais que trop !
C’est l’histoire de la carcasse,
mais la flamme intérieure brûle toujours aussi ardemment.
Il suffit de s’identifier à elle.
Tu vois, ma carcasse se détériore sacrément, elle a mal tout le temps
mais lorsque je retourne mon regard vers la flamme intérieure qui regarde et illumine tout,
je trouve la transparence limpide, éveillée,
qui est en nous tous,
dans laquelle je me laisse descendre, descendre, descendre, profondément,
cette Présence grand ouverte –qui est en nous tous -
où je me laisse envahir par la Paix de la vacuité -
ET - par le monde = ici, la flambée d’étoiles jaunes de mes amies les marguerites africaines sur le balcon, l’arc-en-ciel rose blanc bleu des pensées et des cyclamens, et l’immensité du ciel -
je deviens ces fleurs et ce ciel qui ne sont rien d’autre que les manifestations diverses de l’UN, et puis les rumeurs de la ville, présence en moi de toute l’humanité.
Et l’amour vers elle.
Et les douleurs se sont éloignées : elles restent dans la carcasse!
Et je sais, physiquement, par expérience, que CELA ne change pas.
Cette Vision est un moyen utile (upaya) pour se dé-conditionner de notre petite histoire et dé-masquer notre visage originel.
C’est vraiment la Libération !
Et tout le monde peut le faire, encore, et encore, et encore, et encore… »
Catherine Harding