Journée de folie

Aujourd'hui j'ai eu une journée de folie, comme beaucoup d'entre vous sans doute.

Ce matin, j'ai conduit une de mes filles à l'école, puis je suis revenu poursuivre la traduction d'un livre d'anglais pour Almora; puis je suis allé prendre un cours de sanskrit de deux heures, puis je suis revenu dare dare à la maison pour conduire mon autre fille chez le dentiste à l'autre bout de Paris, puis j'ai foncé à toute vitesse au Lycée pour un conseil de classe, puis je suis revenu à fond de train à la maison pour participer à la soirée internet sur l'enseignement de Douglas Harding, puis je fais mon blog, et ensuite je vais revoir mon cours de philosophie pour demain...Ouf. Je n'ai eu le temps de manger ni à midi, ni ce soir.

Et pourtant, dans tout ce mouvement, dans toute cette activité, j'étais conscient de la Présence immuable, de l'espace immobile et clair dans lequel tout cela se produisait. Je pouvais - et je peux - faire l'expérience de la tranquillité absolue au milieu du mouvement, de la foule et des tas de choses à faire.

Prendre conscience de cette ouverture n'empêche pas du tout l'action; cela permet de vivre à la fois et en même temps, le silence et le bruit, le repos et le mouvement. Ainsi, l'action se fait au sein d'un espace tranquille, serein, et joyeux.

jlr

Comments

[Anne]

Eh bien moi, dans les journées comme celle-ci, ça va et ça vient. Soyons honnête...😌

L'ouverture EST toujours là mais la petite Anne s'en échappe croyant peut-être, "mieux courir" lorsqu'elle croit reprendre le contrôle.

Mes meilleurs moments c'est quand je suis immobile, n'importe où, dans le métro, une gare animée ou dans une voiture ou un avion. Le monde peut bouger mais c'est plus simple si mon corps est immobile.

Bizzz

[Massimo]

Christophe, la libération est l'abandon de Christophe. Pas à 50 ou à 80 % mais à 100 %. La vie s'occupe de tout, inutile et nocif d'essayer de la contrôler.

[Lili]

habitons-nous un trou noir ? peut-être bien

https://www.youtube.com/watch?v=gEQ20WvEI10

[Christophe]

Merci Franck pour ton aide et le plaisir que j'ai à te lire. Oui mais il me manque cette évidence quelle que soit la situation. Un peu tel que le disait José comme dans une image d'Epinal où l'on voit vraiment ce qui est. Ce fameux switch irréversible.



Encore merci à vous deux ! Amitiés.

[franck terreaux]

Très bonne remarque Christophe quand tu dis "je quitte cet espace". Ce n'est donc pas la vision qui disparaît mais Christophe qui semble t-il part quelque part. Si le stress, la contrariété apparaissent, cela se produit au sein d'une vision qui elle n'apparait pas parce qu'elle EST quoi qu'il se passe, quoi que l'on fasse même l'idée de quitter la vision. Rien n'est un problème, nous avons tout a fait le droit d'être stressé, ou contrarier, c'est la vie qui s'attire ou se refuse et elle adore ça. Le problème apparaît uniquement quand on se dit : c'est moi qui suis stressé, c'est moi qui suis contrarier et ça je ne le veux surtout pas.

Merci Christophe pour ton commentaire très enrichissant.