21 octobre 2016
Au centre
Au coeur de nous-mêmes, il n’y a vraiment personne :
personne ne regarde le monde, personne ne pense, personne n’agit.
C’est le grand silence, la paix profonde.
Au centre, l’individu disparait complètement
et seul demeure le silence.
Alors il n’y ni désir, ni mémoire, ni homme, ni femme…
Puis l’individu refait surface comme une vague se formant sur l’océan,
comme un son émergeant du silence,
comme un élan venant du Sans-désir.
Cela ressemble à une respiration :
à l’inspir l’individu se fond dans le vide, à l’expir il émerge à nouveau.
Que l’impersonnel prenne une forme personnelle,
tout en demeurant parfaitement impersonnel,
est maintenant pour moi une source d’étonnement et de gratitude.
jlr
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