Sans effort

"Pour ceux qui désirent l’illumination, le sens de l’absolu immuable

Consiste à laisser l’esprit être détendu sans effort.

L’esprit ordinaire, immuable et naturel,

Non entaché par l’appréhension du samsara et du nirvana, réalise la libération dans son état naturel.

(...)

L’Esprit est sans effort et spontanément parfait ;

Ne l’altérez pas avec les antidotes de la modification et de la transformation : laissez-le se détendre."

Longchenpa

Garab Dorje

LONGCHENPA, ANTHOLOGIE DU DZOGCHEN, Ecrits sur la grande perfection

Introduction, traduction du tibétain et notes de Tulku Thondup

Traduit de l’anglais par Serge Zaludkowski

à paraitre chez Almora.

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Comments

[franck T]

Quand on veut reposer son corps après une rude journée de travail on s’affale généralement dans un fauteuil comme un désossé mais souvent on oublie de reposer notre cerveau qui en a tout autant besoin.

Concernant le corps c’est très simple si nous arrêtons de faire, si nous ne faisons rien et quand je dis rien c’est rien du tout, le corps se détend de lui même car personne ne lui demande de faire quoi que ce soit et je peut vous dire qu'il adore ça..

Concernant le cerveau c'est la même chose, en ne savent rien, oubliant tout, lui aussi se détend de lui même.

L’important est le plaisir de vouloir le reposer et non la volonté de ne plus penser car vouloir ne plus penser requière un effort.

C'est très facile car ne faisant rien il nous est impossible de rater, impossible de mal faire.

Sensitivement, on se sens comme un peu plus bas de quelques centimètre à l'intérieur de nous même. C'est comme si nous avions une pile à l'intérieur du corps et que le fait d'être un peu plus bas, la pile n'est plus en contact avec la machine à pensé qui est là haut. Comme le dit très justement Longchenpa, Il apparait alors très clairement qu'il s'agit de notre état naturel de base si je puis dire. Cet état ou non état appelez ça comme vous voudrez est très économique car très peu d'énergie est consommé.

Ceci s'apparente à un acte d'amour envers notre corps bien qu'il n'y a personne pour être dedans.