Occupation du dimanche : revenir au centre

"Pour moi, l’important c’est l’identification à la Source. Demeurez au Centre, et la périphérie se portera bien.... Bien sûr, lorsque vous revenez au point central, il explose dans toutes les directions. Le Centre explose. Mais c’est au Centre que vous devez aller."

"Quittez votre état périphérique de troisième personne et rentrez chez Vous, au Centre, où vous retrouverez votre nature de Première Personne. Laissez la petite personne mortelle là-bas dans le miroir, et revenez vers le JE immortel, Ici, devant le miroir. Soyez l’éternel MOI que vous êtes déjà."

"Ne négligez plus cet endroit si précieux, votre Centre vital qui, pour peu que vous y portiez votre attention, explose instantanément aux dimensions de l’univers. Et tout devient clair." Douglas Harding

Revenons au centre que nous n'avons en réalité jamais quitté et découvrons que ce centre est aussi vaste que l'univers.

jlr

Comments

[Georges]

Personne n'a raison personne n'a tort . . Vous pensez que la vie s intéressent vraiment à vos arguments? Elle vous prend avec elle vous prend sans. Vous êtes juste et moi également qu'un simple désir de connaître une idée désirable. Rien de plus. La vérité. Dieu ou soi même c'est complètement hors de propos. On cherche du meilleur. C'est tout.

[Georges]

Avec ou sans la pensée tu es. Être est l antériorité absolue. Le petit moi qui essaie de décrocher la lune. C'est juste une idée qui essaie de chopper une autre idée. C'est le manque qui cherche sa complétude. Tu lâche prise et tu es retenu dans les filets de ce qui n'a pas de nom et n'en voudra jamais. Mais personne ne peut lâcher. Car seule une idée peut lâcher.. c'est la fin de l homme né.

[franck]

Je ne vois pas ce que la pensé vient faire là sinon la votre.

[csce]

Le penseur doit tout de même comprendre qu'il n'a besoin de rien pour être, ni d'un

corps, ni d'une vision. Etre est le Soi du penseur, le penseur est.

Tout est sa pensée, sauf lui-même qui est présent.

Tout est donc toujours lui-même, sa présence.

Le penseur est simplement sa présence, pure présence. Il ne dit jamais rien. Il ne le

peut pas. C'est seulement être en train de penser ou pas.

Etre est connaissance: "Vous savez constamment que c'est là constamment".

C'est tout simplement la conscience d'être!



Ce qui est curieux, c'est qu'on dise, "c'est déjà là". C'est donc une connaissance

spontanée. Et qu'ensuite on dit: "c'est un mystère insondable". Il ne peut pas

y avoir un rien mystérieux puisque "c'est là". C'est le résultat des pensées du penseur.

Le Soi du penseur est connaissance. Il connaît parfaitement et toujours qu'il est.

Et cet abîme insondable, c'est sa pensée.

Il y a la connaissance spontanée d'être. Et la connaissance par la pensée. "Voir"

est la pensée du penseur qui est.

Le penseur n'est pas une personne mais pure conscience. Il est le fait qu'il est.

Si le penseur ne se fie (c'est sa pensée) qu'à la vision (c'est aussi sa pensée),

il trouve son absence (c'est sa pensée), et jamais il ne trouve qu'il est. Ou alors,

il invente (pensée) deux "soi": un grand et un petit qui sont encore sa pensée.

Le penseur aura peut-être quelques pensées de lucidité et trouvera alors son existence éternelle, en toute connaissance d'être.

Cet écrit est le résultat des pensées du penseur qui est sans début et sans fin, mais

qui est.

Je suis ma propre présence: c'est la pure conscience d'être. "pure" pour ne pas la

confondre avec la pensée d'être une personne. Cette présence est le Soi. Tout

est donc le Soi.

[franck]

Voir que si c’est déjà là il n’y a donc pas à aller vers. Ce point est absolument essentiel. Pour ça, il suffit de se rendre compte qu’il est impossible que cette vision ne soit pas rien de plus.

Puisse que nous y sommes déjà il n’y a donc pas à s’exercer à l'être.

Combien de centimètre devons-nous parcourir pour arriver là où nous sommes autrement dit ici là où la vision est ? Aucun, puisse que nous y sommes déjà.

Combien de temps nous faut-il pour y être maintenant ? Aucun car nous n’avons jamais été ailleurs et qui plus est dans un autre temps que maintenant.

Donc, l’aventure dite spirituelle se termine avant même d’avoir commencer.

Cela signifie qu’il n’y a aucune pratique, aucun chemin à mettre en place qui nous ferait revenir d’un endroit B à un endroit A que nous aurions quitté, c'est seulement le mental qui nous fait croire que nous l'avons quitté.

Ce rendre simplement compte qu’en ne faisant rien, en ne cherchant pas à être quelque chose ou quelqu'un le voile pensant disparaît au profit d’une vision qui elle a toujours été là ce n’est que ça et rien d’autre.

Quand je parle de voir c’est de voir la différence entre s’ingénier à vouloir être vision - c’est à dire se prendre pour un méditant qui met tout en œuvre afin d’y parvenir - et de se rendre compte que nous y sommes déjà et que nous serions bien incapable de la quitter même avec la plus grande volonté du monde.

Lorsque ceci est vu un lâchez-prise s’opère parce que c’est pleinement vu, ou plutôt pleinement ressenti.

Il s’agit simplement d’un lâcher-prise mais dire simplement lâchez-prise, c’est beau à entendre c’est sûr, mais ne veut dans le fond absolument rien dire et n’aura aucune efficacité car pour que ce lâcher-prise soit efficace et véritablement effectif il est capital de savoir ce que nous devons lâcher.

Voir que c’est déjà là nous amène à cette ouverture qui nous fait ressentir qu’il n’y a rien à chercher parce qui est cherché était déjà là avant même d’avoir commencer à le chercher.

C’est à ce moment là que résonne en nous ce sentiment merveilleux qu’il n’y a rien que nous devions accomplir et c’est alors que nous nous hissons sur ce que je nomme le toboggan de la compréhension et il ne reste plus qu’à s’y laisser glisser joyeusement devant cette bonne nouvelle.

Nous, nous faisons rien, c’est uniquement la compréhension qui fait. Poétiquement c’est dieu qui prend les choses en charge et c’est tellement beau. Nous, on glisse, on glisse et on s’amuse, s’amuse avec en arrière plan la joie ne n’avoir rien à accomplir car de toute façon nous n’avions jamais accompli quoi que ce soit, tout arrive de lui même sans personne derrière faisant quelque chose.

Vous savez constamment que c’est là constamment, c’est tout. Réside là le plus efficace des mantras. Vous voyez, il n’y a rien à faire. Le pourquoi, le comment qui pourrait s’en suivre n’est que du mental faisant des siennes.