Ce matin, dans le jardin, la lumière du soleil révèle les ombres. Et tout apparait dans la lumière de la conscience.
jlr
Nisargadatta Maharaj évoque ici la lumière de la conscience :
"Il n'y a rien à pratiquer. Pour vous connaître, soyez vous-même. Pour être vous-même, cessez d'imaginer que vous êtes ceci ou cela. Soyez seulement. Laissez votre vraie nature émerger. Ne troublez pas votre mental par la recherche. Regardez-vous, regardez votre propre existence. Vous savez que vous êtes et vous aimez ça. Rejetez toute imagination, un point c'est tout.
Rien n’est à faire, aucun acte particulier à accomplir. Parler d’abandon est simplement une manière d’exprimer cela. Vous êtes pure présence consciente, vous l’êtes et vous n’avez pas à vous le répéter avec des mots. Gardez-le au fond de vous-même.
Rappelez-vous toujours : la conscience est toutes choses, tout, pour tout être pensant. S’il n’y a plus de conscience le monde n’existe plus. C’est conscience est avec nous à tous les moments de notre existence. Cette connaissance n’a pas d’aspect ou de forme, elle est semblable à la lumière, la lumière de la vraie connaissance, elle est de la nature de l’amour. Comprenez bien que cette conscience n’est pas représentée par le corps, qu’elle est seulement lumière.
La lumière révélant l’existence, voilà votre véritable nature et ne demandez pas « qui sont les parents de la lumière », elle est là et c’est tout.
La lumière est la découverte « je suis ». Ce « je suis » est la condition indispensable pour que le monde apparaisse à l’existence, dans son image est contenu tout le reste. Observez, percevez, regardez ce « je suis » sans l’œil physique."
Maharaj, Je Suis
Nous allons nous intéresser simplement aux cinq première lignes que je rapporte ici.
"Il n'y a rien à pratiquer. Pour vous connaître, soyez vous-même. Pour être vous-même, cessez d'imaginer que vous êtes ceci ou cela. Soyez seulement. Laissez votre vraie nature émerger. Ne troublez pas votre mental par la recherche. Regardez-vous, regardez votre propre existence. Vous savez que vous êtes et vous aimez ça. Rejetez toute imagination, un point c'est tout".
Ce texte est très intéressant dans la mesure ou il présente deux aspects.
Le premier explique très clairement que "ce qui est" n'a BESOIN d'aucun chercheur pour se connaitre et par conséquent aucun BESOIN d'effort de notre part.
Si nous nous référons à l'approche de José via Douglas il est très clair que pointer du doigt ne fait que démonter que la "vision est" qu'elle à toujours été là et que pour voir une tête à part faire fonctionner notre imagination c'est impossible.
Il y a donc ici la preuve que la vision ne requière aucun effort de notre part, qu'il n'y a rien que nous devions pratiquer comme le dit si bien Maharaj. C'est ce que je démontre dans mon approche en proposant au chercheur d'essayer de ne pas être afin qu'il se rende compte que c'est absolument impossible, que être est toujours là et a toujours été là qu'on le veuille ou non.
Voici donc le premier aspect de ce texte dont nous pourrions nous contenter en laissant vivre pleinement ce qui a en été ressenti, ou perceptivement compris.
Seulement le chercheur pointe aussitôt le bout de son nez pour voir ce qui se passe et c'est là que nous parvenons au deuxième aspect qui démontre cette fois toute la calamité de la recherche.
Le chercheur lit : "Pour vous connaître, soyez vous-même" il vas donc s'exercer à être, autrement dit s'exercer à rajouter de l'être à l'être, un être qu'il le veuille ou non à toujours été là.
Un peu plus loin il est écrit : "Pour être vous-même, cessez d'imaginer que vous êtes ceci ou cela". Il va donc maintenant s'exercer à s'imaginer comme s'il était de l'espace, du vent en quelque sorte. Pratique, encore de la pratique.
Encore plus loin il lit : "Rejetez toute imagination" Cette fois il vas s'exercer à ne plus pensé parce que penser c'est pas bien. C'est très facile, il suffis pour cela de remplir sa tête d'absence de pensés. La tête qui se trouvait remplis de présence se retrouve cette fois remplis d'absence alors que Maharaj cri haut est fort IL N'Y A RIEN A PRATIQUER !
Tout est là, toute la misère spirituelle est là. Une chose est dites alors qu'elle pourrait se passer de mots (mais on ne peut pas faire autrement) et c'est alors que tout est compris de travers. C'est pour ça que je dis toujours c'est être, mais sans le dire, c'est être, mais juste avant de le dire, c'est vision juste avant de le dire car c'est déjà en train de regarder sans que personne ne soit là pour regarder car cette vision n'a besoin de personne même pour dire il y a regard.
En pointant le doigt ce n'est pas la vision qui apparait, c'est le doigt, elle, à toujours été là. En essayant de ne pas être c'est le chercheur qui apparait, l'être lui à toujours été là.
Quand il est dit il n'y a rien à faire c'est simplement s'arrêter là, juste avant que le chercheur entre en scène pour tout foutre par terre. C'est jute avant de le dire est ensuite faire, c'est juste avant c'est tout.