Embarrassant

Je me souviens qu'un jour, Douglas Harding a commencé une conférence à Paris, devant plus d'une centaine de personnes en disant ceci:

"Ce que j'ai à partager avec vous est tellement simple que cela en est embarrassant."

Il a fait immédiatement l'expérience du doigt, en 5 minutes (voir ci-dessous).

Et il a rajouté :

"Voilà c'est aussi simple que cela. Vous pouvez tous rentrer chez vous. Mais enfin puisque vous êtes là, on va encore partager un peu de temps ensemble."

J'ai beaucoup aimé ce moment : c'est tellement simple, et pourtant si peu de personnes apparemment s'en aperçoivent : au-dessus de vos propres épaules il n'y a personne, mais un vaste espace ouvert et rempli du monde.

Mais il faut continuer de dire que c'est simple car c'est vrai; plus simple que de cuire un oeuf.

Simple.

jlr

Comments

[Azergus]

Cela !

[Emmanuel]

Je pense plutôt : être et simultanément tout... (au lieu de « être d’abord et ensuite tout ».

Pas de séparation entre l’absolu et le relatif, ni donc chronologie possible...

[Georges]

Oui Etre d abord et ensuite "tout" . D abord "etre" et ensuite la semantique. Etre est premier. L erreur, si il en existe une cest de poser d abord la semantique comme etant réel et a partir de cette illusion du reel se mettre en quete ou penser que l objet quelconque est reel. Alors quil est un produit, une semantisation

.

[Emmanuel]

Je partage ce que tu dis Georges. Fin du fait de bloquer et de saisir aussi : donc il me semble juste dans « ce qui est » d’enlever « ce » car il n’y a pas d’objet substantiel... reste simplement être.

[Georges]

Il n y a pas de non-meditation. La meditation nest pas une pratique. Cest la fusion. Cest la production de dieu au sein de la creature. Cest la fin du desir d ailleurs ou du desir d un objet particulier. Cest egalement la fin du meditant. Dans la meditation il n y a que ce qui est. Cest la fin du fait de bloquer l existence par des idees de soi et du monde. Cest laisser couler. Tout ce qui advient est juste.