Le préférable

Au fond pourquoi est-il préférable de regarder au-dessus de ses épaules comme j'invite à le faire sur ce blog depuis des années ? A quoi bon ? A quoi cela sert-il de réaliser l'absence d'observateur et de penseur et de découvrir la vacuité?

La vision de sa vraie nature procure une détente incroyable qu'on ne peut atteindre sans cette réalisation, sauf dans le sommeil profond où la personne disparait précisément.

Cette réalisation nous fait expérimenter une joie profonde, sans cause, sans objet, et une allégresse vivante.

Cette vision nous élargit au-delà des limites humaines, au-delà des limites du corps et de tout conditionnement ; elle nous fait gouter une liberté infinie. Plus rien ne peut nous emprisonner.

Cet éveil bénit la vie qui trouve son contentement dans l'instant présent, présent porteur d'une richesse de sens inépuisable. Tout est précieux.

Plus que tout, cet éveil nous EVEILLE et nous offre un monde regénéré, brillant comme le premier matin du monde.

Hommage, hommage à la vision de sa vraie nature!

jlr

Comments

[georges]

Oui riorim l inconnu est juste un nom que j'ai donné à ce qui reste. A la vie . A la réalité. Pour faire une distinction entre le rêve de l esprit et la réalité vivante. Mais l inconnu est aussi du connu. En fait l inconnu ne sera jamais connu car justement il n'y a que du connu qui voudrait le connaître. C'est un mot qui pointe vers le mystère et peut aussi faire croire qu'il y a quelque chose à découvrir alors que rien en particulier n'est à découvrir.

[georges]

Bien sûr krishnamurti avait raison l otherness comme il l'appelait était cela . Le non connu. Bien sûr

[riorim]

Je dirais plutôt que nous nageons dans le connaître à chaque instant.

En fait, nous sommes ce connaître. Je connais cela, puis cela...

Je peux penser à l'inconnu, mais ce sera alors connaître cette pensée.

Lorsque Krishnamurti incite à se libérer du connu, il invite à voir ce dont vers quoi pointe la vst, et à percevoir la vie d'une manière neuve, désengorgée des mécanismes du mental, des influences de la mémoire au niveau psychologique.

La façon dont on se perçoit a tendance à dépendre d'un conditionnement, d'un "dictat" de la pensée qui se transmet d'individu en individu apparents.

Ce qui connait opère à connaître quoique ce soit sans limite.

Parler d'inconnu, c'est dire qu'il y a quelque chose de pas encore connu ou qui ne sera pas connu, mais qui existe. N'est-ce pas une pensée qui elle, est connue?

Attention, je ne dis pas qu'il n'y a rien à découvrir, ça n'a rien à voir. Au contraire, la découverte c'est la connaissance.

Où pourrait exister l'inconnu sinon dans la conscience qui en est la connaissance?

Où pourrait se cacher l'inconnu sinon ici et maintenant? L'inconnu est une pensée, et la pensée est connue sur l'instant.

Ce qui est sera toujours ce qui est puisque c'est ce qui est.

La perspective de ce qui est peut-être conditionnée par des habitudes de penser qui ne sont pas vues pour ce qu'elles sont.

[georges]

On pourrait dire que toute la connaissance qui nous permettrait de nous connaître et limitée et morte. Nous nageons dans l inconnu . Et tu ne peux rien savoir de ce qui reste car il faudrait peut être employer des termes nouveaux que nous jetteront ensuite. peut être le corps . Peut être l ame . La conscience d être peut être. C'est indéfinissable !!! C'est neti neti . C'est cela que nous sommes . Des non concepts ambulants. L impersonnel ou le non moi est ce qui enlevé car faux . Il reste le trèsppersonnel. Et non un soi que je ne reconnais même plus.

[c]

Oh, Georges! Qui est témoin du reflet dans le miroir? Vas devant le miroir et réponds à cette question en toute simplicité. Et s'il y a des pensées, par qui et pour qui sont ces pensées?

Pourquoi parles-tu de doctrine? Et pour qui est la doctrine? Pour le robinet ?

Allons, réveille-toi!

Le rêveur rêve. Qui peut mettre fin à son rêve sinon le rêveur lui-même? Quand il sait que son rêve est un rêve, quelle est alors la réalité? Lui-même! Sa propre existence!

Le rêveur est. Il est sa propre conscience d'être, sa présence même. Le rêveur ne peut se percevoir lui-même, il ne peut que être entrain de mettre fin à ses pensées!

Si tu avais fait les exercices de vst, tu aurais vu que le corps n'est pas témoin des choses mais que toi, tu es pure conscience, témoin des choses, et que les choses dépendent de ta présence consciente et non l'inverse!

"Ce que je suis", c'est cette présence, l'unique Présence en laquelle et par laquelle les choses apparaissent, Présence absolue et ne dépendant pas du corps.

Ce "moi" qui est pure présence, pure conscience d'être englobe les idées d'être personnel ou impersonnel.

En tout cas, "moi" ou "non-moi" sont des histoires. Je suis pure conscience et les pensées se forment en elle et par elle, et non par le corps. Le corps est la pensée de la conscience, en elle-même, par elle-même et pour elle-même.

J'ai été embrigadé par mes pensées, maintenant, c'est fini. Je suis conscience, témoin de mes pensées. Je suis complètement désembrigadé! (rires!)

Alors, je peux papoter ici et raconter ce qu'il me plait, en toute liberté.

Et je n'irais sûrement pas endoctriné qui que ce soit car il faudrait encore qu'il y ait quelqu'un à endoctriner!

Et "la simple réalité de l'actuel", pour reprendre ton expression, c'est d'être conscient!

En vérité, la connaissance de Soi est le début de la recherche de soi-même, sinon, personne n'aurait l'idée de se chercher soi-même. Elle est aussi la fin de la recherche de Soi, la fameuse "réalisation", car je suis cette pure connaissance de Soi.

Seule cette connaissance ou conscience est!

Je sais que ça ne sert à rien de dire que la conscience est puisqu'elle est, puisque je suis en toute conscience entrain de penser écrire. Mais je le dis et je sais pourquoi je le dis. Parce que la conscience contrairement à ce qui se dit n'a pas conscience des choses, pas du tout. Elle ne peut qu'avoir des pensées et projeter ses pensées en elle.

"Etre est connaissance, c'est à dire conscience" (Ramana Maharshi).

La conscience ne peut se connaître elle-même en se voyant, c'est impossible, elle

est. Je suis, ce n'est pas quelque chose, ni une non chose mais un savoir pur, connaissance pure !

Traversez une rue, et voyez si vous avez conscience des choses! Même l'action de traverser est la projection de la pensée de traverser la rue. Les os et la chair ne traversent pas la rue tout seuls! Tout arrive en et par la conscience et ses pensées.

Les pensées changent, pas le fait d'être conscient, jamais!