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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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28 juin 2013

Un éléphant dans le salon

elephant

 

 

S'il y avait un éléphant dans mon salon en ce moment, il est certain que je le verrais. Je parle ici d'un vrai éléphant d'Afrique avec ses immenses oreilles, sa trompe, son corps gris et lourd. Très certainement je le verrais. Je ne le chercherais pas dehors dans le jardin en demandant aux autres s'ils n'ont pas vu mon éléphant par hasard.

Pourtant notre vraie nature est encore plus grosse, plus évidente qu'un éléphant debout dans un salon. Et nous ne la voyons pas. Nous cherchons au contraire dehors, dans le monde et demandons aux autres si par hasard ils n'auraient pas trouvé notre vraie nature. C'est assez étrange.

Où est l'éléphant de notre vraie nature? Juste ici au-dessus de nos épaules. Au-dessus de nos épaules, en effet,  il y a une vaste ouverture, si vaste qu'elle peut contenir tous les éléphants d'Afrique avec l'Afrique en  plus. Cette ouverture est vaste, claire, sans limite,et évidente.

L'éléphant est un métaphore bien sûr de notre grande distraction. Le maitre T'chan Houang-Po disait à ses moines : "Il faut que vous soyiez ivres pour ne pas voir votre nature de Bouddha"

Et bien nous sommes ivres sans doute, comme assommés en nous-mêmes. Mais pourtant avec un peu d'attention il devient impossible de ne pas voir cette ouverture...

Inversez la flèche de votre attention de 180° et vous y êtes.

josé le roy

 

 

Commentaires
J
Bonjour M. Galfard<br /> <br /> <br /> <br /> Je termine à l’instant la relecture de votre réponse à mon commentaire (le 9e plus haut). Je vous remercie en retard pour celle-ci qui s’avère claire, honnête et sincère.<br /> <br /> Il me semble regrettable que cette réflexion ne soit pas disponible ici pour ceux qui visitent votre site et auraient le même questionnement que moi.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Si vous l’autorisez votre réponse pourra être lu ci après.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> '' Conscience<br /> <br /> ⦁ Christophe Galfard <br /> <br /> À : jeanpierre…<br /> <br /> Bonjour M. Bis…,<br /> <br /> Tout d’abord, merci beaucoup pour votre message. Il n’est pas courant<br /> <br /> que j’en reçoive un sur le sujet que vous abordez qui soit aussi bien<br /> <br /> écrit et structuré, et cela fait très plaisir.<br /> <br /> Permettez-moi donc de tenter d’y répondre et de simplement commencer par<br /> <br /> dire ceci : il ne faut pas confondre l’appellation qu’octroient les<br /> <br /> scientifiques à une quête particulière et la signification commune de ce<br /> <br /> que les mots utilisés pourraient signifier. Je vous dit ça comme cela,<br /> <br /> mais certains scientifiques eux-mêmes s’y font prendre, car il y a des<br /> <br /> généralisations qui semblent souhaitables à certains, pour des raisons<br /> <br /> philosophiques probablement.<br /> <br /> Voici ce que j’entends par là : ce que l’on appelle théorie du tout, en<br /> <br /> physiques théorique, c’est une théorie (pour l’instant inconnue) qui<br /> <br /> rassemblerait en une seule les quatre forces fondamentales connues de la<br /> <br /> nature : gravitation, électromagnétisme et les forces nucléaires fortes<br /> <br /> et faibles.<br /> <br /> Ces quatre forces réunies permettraient d’expliquer toutes les<br /> <br /> interactions connues.<br /> <br /> Pour certains, le fonctionnement de notre cerveau est soumis, au niveau<br /> <br /> le plus fondamental qui soit, à ces quatre interactions exactement. Pour<br /> <br /> certains toujours, ce que vous appelez la Conscience (quelle que soit<br /> <br /> votre définition ou la mienne) fait partie de notre cerveau et est donc<br /> <br /> soumise aux mêmes lois.<br /> <br /> Que ce soit ces scientifiques-là, où ceux qui pensent le contraire (que<br /> <br /> la Conscience est, disons, un phénomène à part), tous s’accordent en<br /> <br /> tout cas sur le point suivant : la complexité de notre cerveau est telle<br /> <br /> qu’au jour d’aujourd’hui il nous est impossible de le modéliser. Il<br /> <br /> n’est donc pas exclu, même s’il n’existe pas d’autres forces que les 4<br /> <br /> citées ci-dessus, que des lois émergentes y apparaissent, lois qui ne<br /> <br /> sont pas nécessairement accessibles à partir des lois fondamentales.<br /> <br /> L’idée, comme vous le savez certainement, est donc de savoir si tout ce<br /> <br /> qui existe dans notre univers peut être approximativement compris par la<br /> <br /> science.<br /> <br /> En ce qui me concerne, je le crois. C’est une croyance. Je ne peux<br /> <br /> évidemment pas le prouver. Et une telle croyance n’exclue en rien toutes<br /> <br /> les autres, car tant de mystères persistent qu’il y a de la place pour<br /> <br /> tout (dès l’instant que cela n’est pas en contradiction notoire avec<br /> <br /> l’expérience). Mais de cette croyance nait la recherche de lois<br /> <br /> nouvelles, d’interactions jusqu’ici passées inaperçues.<br /> <br /> La conscience n’est donc pas un détail sans importance que les<br /> <br /> scientifiques snobent. C’est un phénomène si peu compris (nous en savons<br /> <br /> plus sur notre univers que sur le fonctionnement de notre cerveau) c’est<br /> <br /> une étude si nouvelle (nous regardons les étoiles depuis des milliers<br /> <br /> d’années, notre cerveau depuis bien moins), que la science y est enfant.<br /> <br /> Ce n’est donc pas par manque d’intérêt, mais par humilité de ma part,<br /> <br /> que je n’ai pas élaboré dessus dans mon livre : je n’y connais pas grand<br /> <br /> chose.<br /> <br /> En espérant que cet email répond un tant soit peu à vos interrogations,<br /> <br /> je vous souhaite une très belle journée.<br /> <br /> Christophe Galfard<br /> <br /> PS : Comme vous l’avez souhaité, je ne publierai pas votre message sur le site.. ''<br /> <br /> <br /> <br /> Il va de soi que je n’en sais pas plus que vous en ce qui concerne la Conscience et ses multiples vécus subjectifs.<br /> <br /> <br /> <br /> Sans elle il n’y aurait ni perception de l’Univers, ni réflexion concernant celui-ci.<br /> <br /> <br /> <br /> Je considère donc cette énigmatique réalité comme un mystère à prendre au sérieux et à vivre consciemment. Celle-ci n’est-elle pas plus près de nous que les neurones de nos cerveaux qui comme le reste sont constitués de la substance de l’Univers.<br /> <br /> <br /> <br /> Comme vous, j’ai la certitude que l’activité cérébrale, localisée dans certains circuits neuronaux spécifiques, est associée à chaque vécu subjectif forcément conscient. L’imagerie cérébrale semble indiquer qu’il y a une correspondance systématique entre des états mentaux et cérébraux.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous allez sans doute être d’accord avec moi, corrélation n’est pas forcément synonyme de causalité unique.<br /> <br /> <br /> <br /> Comme vous, j’ai un esprit scientifique, un esprit critique et ainsi je n’ai aucune attirance pour l’ésotérisme et pour tout ce qui demande beaucoup de crédibilité. Je crois moi aussi que la science finira par nous faire approximativement comprendre l’essentiel de la réalité. (Toutefois elle ne pourra jamais expliquer pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ni ce qu’est en soi ce quelque chose et pas davantage nous permette de nous représenter le nécessaire non-commencement de quelque chose, puisque de rien, d’absolument rien ne naît rien et il y a quelque chose.)<br /> <br /> <br /> <br /> Toutefois, contrairement à vous, je suis de ceux qui pensent que la conscience est une donnée fondamentale de l’Univers et crois même que la science finira un jour par prouver que celle-ci est une composante intrinsèque à l’Univers.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour l’instant, sans me situer au niveau des croyances, de l’imagination ou de la spéculation, j’ai la certitude qu’il est possible de posséder une connaissance directe de celle-ci. Il suffit de faire pivoter son attention de 180 degrés et la Conscience que nous sommes devient consciente d’elle-même au-delà des concepts, dans l’évidence de l’instant présent. Si on ne peut la connaître comme on connaît un objet, on peut pour le moins l’être consciemment et comprendre que l’on est un espace d’accueil sans contour, impersonnel, transparent et conscient, dans lequel apparaissent d’innombrables vécus. La rougeur du rouge, un son, une pensée, un sentiment etc. font partie de ceux-ci. (J’ai l’impression que c’est ici que je risque de perdre toute crédibilité à vos yeux si vous n’avez jamais porté votre attention à ce qui est conscient en vous, à 0 cm de vous.)<br /> <br /> <br /> <br /> Ce retournement de la Conscience sur elle-même est ce que préconise le philosophe José Le Roy sur son blog ''Éveil et philosophie'' que je visite régulièrement et dans lequel j’ai écrit deux ou trois commentaires enthousiasmes afin de faire la promotion de la lecture de votre magnifique livre. Selon lui ce retournement de l’attention procure un sentiment de présence, une expérience de qui l’on est vraiment. Ici on ne se situe vraiment pas au niveau des concepts.<br /> <br /> <br /> <br /> Force est de reconnaître que cette observation de la conscience par elle-même, même si elle permet de réaliser que l’on est cette énigmatique Présence consciente, cet espace dans lequel apparaissent tous les mystérieux vécus, ne permet pas d’effectuer des mesures objectives et ainsi de la connaître, comme cela est possible pour ce qui à trait aux objets ou par exemple pour ce qui concerne les passages ou non d’influx nerveux dans certains circuits neuronaux associés a tel ou tel vécu.<br /> <br /> <br /> <br /> Encore une fois je vous remercie pour le bonheur que m’a procuré la lecture de votre livre et cela même si votre magnifique description de l’Univers un ne comprend pas une possible Conscience Universelle en tant que composantes intrinsèques de celui-ci.<br /> <br /> <br /> <br /> Bien à vous.
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D
MERCI JLR ;) pour ces souhaits qui viennent bien ' entendu ' du Coeur, et IDEM pour tous :)))
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J
Il me semble préférable de terminer en citant José Le Roy: <br /> <br /> <br /> <br /> '' Au cœur de l'immanence du ''Je suis'' vit un mystère abyssal qu'aucun concept, aucune philosophie ne peut déterminer ou limiter.''<br /> <br /> <br /> <br /> On ne peut connaître ce mystère mais seulement l'être consciemment ou inconsciemment.<br /> <br /> <br /> <br /> fin
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J
Je termine en citant je ne sais qui: '' On peu s'éveiller au rêve mais pas du rêve.''
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J
Salut Jean-François.<br /> <br /> <br /> <br /> Bienvenue sur le blog que je préfère. Je vais ajouter ci- après le meilleur texte que j'ai fait parvenir sur ce site. Celui-ci n'est constitué que de citations.(;<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> '' Merci José. Encore un moment de lecture agréable grâce à toi. <br /> <br /> <br /> <br /> Je me permets d’écrire ici environ 2 pages du livre de Rupert Spira "Présence" qui en contient 476. J’aimerais savoir s’il dit la même chose que toi avec ses mots. Sinon, en quoi sa perception de la réalité diffère telle de la tienne. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Dans la plupart des cas, c’est cette exploration approfondie de l’expérience qui va distinguer la compréhension intellectuelle de l’expérience réelle. <br /> <br /> <br /> <br /> Grâce à cette investigation, notre Soi se retrouve naturellement, aisément et spontanément délivré de la surimposition des pensées et des sentiments qui semblaient le limiter et le localiser ; il se connaît alors en tant que témoin du mental, du corps et du monde. <br /> <br /> <br /> <br /> À partir de là, le corps, le mental et le monde sont mis au même niveau, pour ainsi dire ; rien n’est plus près ou plus éloigné de nous-mêmes ; rien n’est plus intime ou moins intime. Tout est "non-moi" c’est la position classique du neti neti, "pas ceci", "pas cela". <br /> <br /> <br /> <br /> Tout ce qui apparaît dans le corps, le mental ou le monde est vu comme apparaissant à la Conscience Présence témoin. À mesure que cette exploration s’approfondit, le corps, le mental et le monde sont expérimentés comme apparaissant non pas seulement à mais également dans la Conscience Présence et, avec le temps, non seulement dans mais en tant que Conscience Présence. Cette dernière est reconnue comme la substance même de tous les objets. <br /> <br /> <br /> <br /> À ce stade, nous pouvons demander : quelle est la nature de ces objets dont la Conscience Présence est la substance ? Et il devient désormais clair qu’il n’y a, en réalité et depuis le début aucun objet qui soit présent et dont la Conscience Présence serait la substance. On comprend que la Conscience Présence n’est la substance de rien d’autre qu’elle-même. <br /> <br /> <br /> <br /> Ceci conduit spontanément et sans effort à la cessation de toute investigation du Soi ou de tout raisonnement supérieur, pour demeurer simplement en tant que Présence. Désormais, nous nous positionnons, sciemment, en tant que cette Présence. Nous demeurons en tant que cela." P. 192-193 = P. 266-268 <br /> <br /> <br /> <br /> "Lorsque nous savons que les pensées, les sensations et les perceptions surgissent dans notre Soi, Présence consciente, nous prenons position en tant que témoin. Lorsque nous savons qu’elles surgissent en tant que notre Soi, nous prenons position en tant que leur substance. <br /> <br /> <br /> <br /> En tant que témoin, nous sommes transcendants. En tant que substance, nous sommes immanents. En tant que témoin, nous nous positionnons comme n’étant aucune chose. C’est la position de la sagesse. En tant que substance, nous nous positionnons comme étant toute chose. C’est la position de l’amour. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce sont les deux modes de l’expérience : en tant que témoin, nous sommes l’élément de connaissance dans toute expérience. En tant que substance, nous sommes l’élément d’être dans toute expérience. Ainsi, nous connaissons le monde et nous sommes le monde, simultanément." P.343 <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "JE SUIS QUELQUE CHOSE, JE NE SUIS RIEN OU JE SUIS TOUT <br /> <br /> <br /> <br /> Voyez clairement que cette Présence consciente sensible, ce rien, ce néant, que nous appelons notre Soi est, en fait, la substance, la réalité de toute chose. <br /> <br /> <br /> <br /> La croyance et le sentiment que "je suis quelque chose¨ correspondent à une position d’ignorance dans le sens où cela présuppose l’ignorance de la véritable nature de notre expérience. C.est une position imaginaire. <br /> <br /> <br /> <br /> La position dans laquelle nous savons n’être rien, pas-une-chose- la Présence ouverte, vacante et lumieuse de la Conscience - est une position de sagesse ou d’éveil. <br /> <br /> <br /> <br /> Enfin la position dans laquelle nous nous connaissons en tant que substance de toutes les choses apparentes -la substance de toutes les apparitions du mental, du corps et du monde- correspond à une position d’amour, de pure intimité, qui ne laisse aucune place pour un soi intérieur ni pour un objet, un autre ou un monde extérieurs. <br /> <br /> <br /> <br /> Il s’agit là des trois seules options dont nous disposons -¨je suis quelque chose¨, ¨je ne suis rien¨ ou ¨je suis tout¨- et nous sommes libres, à tout moment, de choisir notre position. Notre expérience reflétera la positon que nous aurons choisie. L`expérience semblera confirmer notre position. <br /> <br /> <br /> <br /> Si nous croyons être un corps et un mental, les objets, les autres et le monde nous sembleront très réels ; ils vont correspondre à notre croyance et sembleront la conforter. <br /> <br /> <br /> <br /> Si nous considérons que nous sommes la présence ouverte et vacante de la Conscience, à qui ou dans laquelle les objets du corps, du mental et du monde apparaissent, notre expérience se montrera conforme à cette position. Nous nous connaîtrons en tant que l’arrière-plan détaché et impartial de l’expérience. Nous connaîtrons notre liberté innée ainsi que la paix et le bonheur gisant au cœur de toute expérience. <br /> <br /> <br /> <br /> Enfin, si nous nous connaissons non seulement en tant que témoin de l’expérience mais également en tant que sa substance, autrement dit, si nous adoptons la position ¨je suis tout¨, notre expérience du monde et des autres apparents confirmera et validera cette compréhension. Nous ferons l’expérience de l’amour comme la conduite naturelle de toute expérience. <br /> <br /> <br /> <br /> En d’autres termes, notre expérience apparaît toujours conformément à notre compréhension." P.197-198 <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Aucun soi intérieur séparé qui connaisse et aucun objet connu. Nous ne connaissons que "faire l’expérience". L’expérience est connue par elle-même. Elle est toujours constituée de notre propre Présence consciente." <br /> <br /> <br /> <br /> "En réalité, il s’agit d’une expérience à l’état brut, intime et indicible, faite uniquement du connaître ou du "faire l’expérience", autrement dit de notre Soi, Présence consciente." P.129 <br /> <br /> <br /> <br /> "La Conscience-Présence "se donne" à toutes les formes apparentes mais ne s’égare dans aucune d’elles. <br /> <br /> <br /> <br /> Pour apparaître en tant que forme apparente, la Conscience-Présence adopte la forme de ce que nous appelons le "mental", au sens le plus large du terme, c’est-à-dire que la Conscience-Présence prend la forme du sentir, percevoir et penser. <br /> <br /> <br /> <br /> Donc, à présent, imaginez que la Conscience-Présence prenne la forme du sentir et du percevoir, tout comme l’océan prend la forme d’un courant qui circule en lui. De l’eau dans l’eau. <br /> <br /> <br /> <br /> Sentir et percevoir ne sont constitués que de la Conscience-Présence et c’est elle qui se connaît en tant que cela. Nous pourrions dire que sentir et percevoir sont une modulation de notre propre Être, une modulation la Conscience-Présence. " P.441 <br /> <br /> <br /> <br /> "En fait, l’expérience n’a pas lieu au sein de la Conscience-Présence. L’expérience est la Conscience-Présence. La Conscience-Présence n’est la substance que d’elle-même. Elle est son propre contenu." P.366 <br /> <br /> <br /> <br /> "De plus, ayant compris que les objets n’existent pas- que la seule connaissance que nous ayons des objets est le percevoir et que percevoir est fait de la Conscience-Présence- traitez également tous les objets comme étant cette Présence que vous êtes. <br /> <br /> <br /> <br /> Si nous nous positionnons sciemment en tant que Présence, nous voyons la Présence partout. Autrement dit, elle ne fait que l’expérience d’elle-même." P.377 <br /> <br /> <br /> <br /> "En fait, nous ne faisons pas l’expérience d’un monde en tant que tel, nous ne connaissonssqu’expérience. <br /> <br /> <br /> <br /> CELA NE PROUVE PAS L’INEXISTENCE D’UN TEL MONDE. Nous ne pouvons faire une telle assertion à l’aide d’un mental limité, précisément en raison de sa limite. Toutefois, cette assertion attire notre attention sur le fait que nous ne connaissons que "faire l’expérience". P.175-176 <br /> <br /> <br /> <br /> S.V.P. veuillez excuser ma trop longue intervention. ''<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis Dieu qui fait l'expérience d'être Jean-Pierre et non Jean-Pierre qui fait l'expérience de Dieu. Ainsi que l'écrit M. Léon Harting ''Ni toi , ni moi n'existons. Nous sommes des illusions. Quelque chose fait semblant d'être toi et moi.<br /> <br /> Voilà ce que vous êtes vraiment: un espace de conscience sans centre ni périphérie.'' En somme l'ego est la Conscience qui se prend pour quelqu'un.<br /> <br /> <br /> <br /> Je termine en citant je ne sais qui: '' L'ego est la Conscience qui se prend pour quelqu'un.''<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Pierre
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