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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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28 janvier 2013

Le duo de l'un

Un nouveau livre vient de paraitre aux éditions Aluna, dirigé par notre ami Jean-Pierre Chometon

le duo de l'un de Ramesh Balsekar

 

Présentation

L’Ashtâvakra Gîta est un texte ancien védantique (antérieur au 7ième Siècle) qui relate les entretiens entre le saint réalisé Ashtâvakra et son disciple, le roi sage Janaka. Le corps marqué du sceau de l’incapacité par huit déformations corporelles, Ashtâvakra témoigne que l’handicap physique n’entrave pas notre capacité d’être, qui ne dépend que de la Conscience.

Par-delà le temps et l’espace, ce texte nous touche car il nous parle de l’origine qui ne peut être divisée, conceptualisée, limitée par des catégories mentales qui varient selon les époques et les lieux. Il exprime la spontanéité, la simplicité de celui qui a réalisé que tout ce qui est, est Conscience. Conscience qui ne peut jamais être expérimentée, faire l’objet d’une perception ou d’une connaissance.

Ashtâvakra ne prodigue aucun enseignement qui ajouterait de l’illusion à l’illusion. Nulle explication n’est requise pour le roi Janaka à l’esprit transparent. Qu’est-ce qui pourrait révéler la Conscience ? Instructions, pratiques, activités procèdent d’Elle, sont Elle. Un Tout en lequel n’existe aucun moyen d’accès. Le seul rayonnement suffit pour provoquer l’absorption du disciple dans la Réalité où baigne le maître.

L’Ashtâvakra est un des textes les plus purs, les plus abrupts qui soit. Il n’est pas une somme de savoirs, une exposition d’érudition qui étouffe l’intuition. Ici, nous ne trouvons que des mots exprimés simplement, sans détour, qui pointent vers Cela qui Est, « vide, silence, pureté,  omniprésence ». A accueillir directement dans le coeur, en ce centre d’où émerge le souffle indifférencié et où convergent les énergies manifestées. A l’instar de Ramesh Balsekar qui, lumineux, solide, profond, généreux, et avec une patience inlassable, nous offre de retrouver intuitivement la source qui anime le corps et le mental.

L’Ashtâvakra Gîta est comme une balise qui éclaire notre compréhension et qui s’évanouira à l’instant où …. Tous les maîtres des voies radicales répètent qu’un seul élan suffit, un saut sans effort, sans appui, du phénoménal au nouménal, du temporel à l’instant éternel, du pluriel à l’absolu. « Ce n’est que dans le silence dénué d’effort du vide phénoménal (qui est le plein nouménal) que le saut peut se produire », nous dit Ramesh Balsekar. Silence de la transmission, de l’efficience du maître et de l’accueil dans le coeur du disciple. Silence de l’essence en sa plénitude.

Les maîtres savent bien que là où il n’y a ni pensée, ni mot, ni corps, ni sens, ni objet, l’enseignement n’a pas de sens. Il n’y a pas de connaisseur, il n’y a donc rien à connaître. Seule cette indication, « simplement un mouvement dans la Conscience ». Moins la pensée vibre à ce que les sens perçoivent, plus le mot se raréfie, le concept s’éteint. Comment dire la Réalité qui a le vide pour fond et la liberté pour forme ? Reste le silence, qui englobe et pénètre tout, unique expression possible de soi à Soi.

Janaka auprès d’Ashtâvakra, Ramesh Balsekar auprès de Nisargadatta Maharaj, se sont mis en situation de recevoir, dans une attitude humble, un état d’attention recueilli, l’esprit reposant dans sa vacance et laissant surgir puis se résorber ce qui vient sans rien conceptualiser. L’énergie d’amour  qui unit peut dès lors circuler.

Tout regard duel ayant disparu, le maître transmet de coeur à coeur le souffle d’énergie cosmique qui brûle les dernières identifications chez le disciple.Celui-ci retrouve son universalité, en laquelle seule il a réalité. Aucun d’entre eux n’est dupe : c’est une même Conscience qui écoute et questionne en tant que disciple, qui éclaire et répond en tant que maître.

Elle est illumination en Elle-même. La réalisation survient par simple réfléchissement…

duo1

duo2

 

PREFACE

"L’Ashtâvakra Gîtâ est un texte ancien védantique (antérieur au VIIe siècle) qui relate les entretiens entre le saint réalisé Ashtâvakra et son disciple, le roi sage Janaka. Le corps marqué du sceau de l’incapacité par huit déformations corporelles, Ashtâvakra témoigne que le handicap physique n’entrave pas notre capacité d’être, qui ne dépend que de la Conscience.

Par-delà le temps et l’espace, ce texte nous touche car il nous parle de l’origine qui ne peut être divisée, conceptualisée, limitée par des catégories mentales qui varient selon les époques et les lieux. Il exprime la spontanéité, la simplicité de celui qui a réalisé que tout ce qui est, est Conscience. Conscience qui ne peut jamais être expérimentée, faire l’objet d’une perception ou d’une connaissance.

Ashtâvakra ne prodigue aucun enseignement qui ajouterait de l’illusion à l’illusion. Nulle explication n’est requise pour le roi Janaka à l’esprit transparent. Qu’est-ce qui pourrait révéler la Conscience ? Instructions,  pratiques, activités procèdent d’Elle, sont Elle. Un Tout en lequel n’existe aucun moyen d’accès. Le seul rayonnement suffit pour provoquer l’absorption du disciple dans la Réalité où baigne le maître.

L’Ashtâvakra est un des textes les plus purs, les plus abrupts qui soit. Il n’est pas une somme de savoirs, une exposition d’érudition qui étouffe l’intuition. Ici, nous ne trouvons que des mots  exprimés simplement, sans détour, qui pointent vers Cela qui Est, « vide, silence, pureté, omniprésence ». À accueillir directement dans le coeur, en ce centre d’où émerge le souffle indifférencié et où convergent les énergies manifestées. À l’instar de Ramesh Balsekar qui, lumineux, solide, profond, généreux, et avec une patience inlassable, nous offre de retrouver intuitivement la source qui anime le corps et le mental. L’Ashtâvakra Gîtâ est comme une balise qui éclaire notre   compréhension et qui s’évanouira à l’instant où… Tous les maîtres des voies radicales répètent qu’un seul élan suffit, un saut sans effort, sans appui, du phénoménal au nouménal, du temporel à l’instant éternel, du pluriel à l’absolu. « Ce n’est que dans le silence dénué d’effort du vide phénoménal (qui est le plein nouménal) que le saut peut se produire », nous dit Ramesh Balsekar. Silence de la transmission, de l’efficience du maître et de l’accueil dans le coeur du disciple. Silence de l’essence en sa plénitude.

Les maîtres savent bien que là où il n’y a ni pensée, ni mot, ni corps, ni sens, ni objet, l’enseignement n’a pas de sens. Il n’y a pas de connaisseur, il n’y a donc rien à connaître. Seule cette indication, « simplement un mouvement dans la Conscience ». Moins la pensée vibre à ce que les sens perçoivent, plus le mot se raréfie, le concept s’éteint. Comment dire la Réalité qui a le vide pour fond et la liberté pour forme ? Reste le silence, qui englobe et pénètre tout, unique expression possible de soi à Soi. Janaka auprès d’Ashtâvakra, Ramesh Balsekar auprès de Nisargadatta Maharaj, se sont mis en situation de recevoir, dans une attitude humble, un état recueilli d’attention, l’esprit reposant dans sa vacance et laissant surgir puis se résorber ce qui vient sans rien conceptualiser. L’énergie d’amour qui unit peut dès lors circuler.

Tout regard duel ayant disparu, le maître transmet de coeur à coeur le souffle d’énergie cosmique qui brûle les dernières identifications chez le disciple. Celuici retrouve son universalité, en laquelle seule il a réalité. Aucun d’entre eux n’est dupe : c’est une même Conscience qui écoute et questionne en tant que disciple, qui éclaire et répond en tant que maître. Elle est illumination en Elle-même. La réalisation survient par simple réfléchissement…

Nicole Montinéri. Nice, 2 011"

Bon de commande chez l'éditeur

 

 

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  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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