Rappel : Lecture du livre de Nita Klein sur Jean Klein

Commentaires sur Rappel : Lecture du livre de Nita Klein sur Jean Klein

• bel hommage

  

  resident en espagne, et bien au sud...Pour des raisons evidentes je ne pourrais assister a cette signature, quoi qu il en soi, je tenais a feliciter aussi bien les editions Almora et ses collaborateurs ainsi que la famille Klein de cette initiative,pour ce grand hommage a ce personnage hors du commun. MERCI, et grand respect a tout ceux qui menent ce travail dans la meme direction...

  Posté par joachim FERNANDE, 10 mars 2012 à 10:56 | | Répondre
• J'apprécie beaucoup

  

  les écrits de Jean Klein, je découvre qu'il était musicien, ce nouveau livre me tente bien...
  je suis justement 'tombée' hier sur un de ses textes, qui a chez moi résonné tres juste dans le propos que nous abordons souvent ici...
  voici le lien :
  http://www.vipassana.fr/Textes/JeanKleinLaRelation.htm

  Posté par Ozara, 10 mars 2012 à 21:32 | | Répondre
• A propos

  

  de vipassana :
  http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/bb/manuel/manuel.html
  
  Manuel pour l'humanité.

  Posté par Duc, 10 mars 2012 à 22:36 | | Répondre
• On peut constater

  

  en lisant ce texte que la solution ne réside pas dans l'anéantissement de son SOI ou de celui de l'autre.
  Mais dans la compréhention de l'impermanence de toute chose.
  Le détail est très important.
  C'est subtil mais important.
  Il n'y a pas lieu de s'interroger sur son inéxistence mais surtout sur la source de souffrance que représente le désir.
  Il ne s'agit pas non plus de nier le désir ou de l'anhiler (ce qui est impossible). etc etc
  Le bouddhisme c'est comprendre les mécanismes.
  Qui comprend n'est plus dupe.

  Posté par Duc, 10 mars 2012 à 22:43 | | Répondre
• Il est d'une claire Evidence,

  

  Duc, qu'il n'y a rien qui ne s'anéantisse et encore moins quelque chose à anéantir.
  
  Au coeur de la pratique et non dans le conflit intellectuel, 'il n'y a personne' (sensibilité Védanta) résonne au diapason de 'il n'est que Soi ou 'Je' (sensibilité bouddhiste). En effet, 'personne' résonne du ressenti-vacuité en tant que toute chose, tout l'Apparaître, c'est-à-dire que sujet et objet ne s'anéantissent pas mais s'évanouissent conceptuellement dans la "danse" vivante, le vécu énergétique de ce qui est à l'instant, au vécu du corps (qui est Corps Total, Univers) et bien entendu sujet et objet existent encore, mais de manière tout à fait conventionnelle.
  
  Par ailleurs, on peut dire aussi sans contradiction qu'il n'y a que 'Je' car il ne s'agit pas du culte de 'moi, le sujet' mais du 'Je' qui se perce d'existence propre dans la pratique d'instant en instant, dévoilant sa vraie transparence dans le dépouillement des images et représentations à son propos, libérant plutot que réprimant toutes ses caractéristiques dites "individuelles", mais qui, dans le vécu apaisé, sont "universelles", car il s'agit avant tout de ne plus être "pris" (prisonnier aveugle, dans l'attachement) à nos mécanismes conditionnés, réactionnels.
  
  On peut citer en illustration un extrait de ce texte dont tu donnes le lien et qui illustre l'Essence de toute "spiritualité" bien que ce mot soit lui aussi bien conventionnel. Il illustre aussi bien l'Ironie (dans le noble sens du terme) du monde et la Vision libératrice de la pure Apparence... c'est au chapître III qui est d'ailleurs un chapître tres résonnant, bien que je ne me 'caractérise' pas plus bouddhiste qu'autre chose... mais parfois il y a magie de résonance, au coeur de toute Tradition...
  
  Voici donc cet extrait :
  "Il existe un mot, dans le bouddhisme, qui traduit exactement cela, c’est le mot « suññata » ou « vide », vide de soi, vide d’une essence à laquelle nous aurions le droit de nous cramponner de toutes nos forces comme étant « nôtre ». L’observation qui mène à la vision claire que tout est dénué d’essence est le noyau central, la clé de la pratique du bouddhisme. Lorsque nous avons compris réellement que tout, absolument tout, est dénué de « soi », nous pouvons dire que nous connaissons le Bouddha-Dhamma à fond. La simple expression « vide de soi » résume l’impermanence (anicca), l’insatisfaction (dukkha) et le non-soi (anattā). Quand une chose est en perpétuelle évolution, dénuée de tout élément permanent et stable, on peut aussi dire qu’elle est « vide ». Quand on voit qu’elle est capable de nous induire en erreur, on peut la décrire comme vide de toute entité à laquelle nous aurions le droit de nous cramponner. Et lorsque nous découvrons, après examen, que cette chose ne possède aucun élément stable qui serait son essence, que ce n’est qu’un élément de la nature qui change et qui fluctue selon les lois de la nature que nous n’avons aucune raison de dire « nôtres », il ne nous reste qu’à conclure que cette chose est dépourvue de soi. Dès qu’un individu en vient à percevoir le vide de toute chose, naît en lui la réalisation rien ne vaut la peine d’être obtenu ou vécu. Ce sentiment a le pouvoir de le protéger de la domination des pollutions qui obscurcissent l’esprit et des réactions émotionnelles. Lorsqu’un individu a atteint ce niveau, il lui devient impossible d’avoir un état d’esprit malsain, il ne se laisse plus entraîner à réagir brusquement à quoi que ce soit, rien ne peut plus l’attirer ou le séduire. Son esprit découvre une liberté et une indépendance permanentes, et il est libéré de toute souffrance.
  
  Cette phrase « rien ne vaut la peine d’être obtenu ou vécu » doit être comprise dans sa signification particulière. Les mots « obtenu » et « vécu » se réfèrent ici au fait de chercher à posséder et à exister avec un esprit confus, avide et possessif. Nous ne suggérons pas de vivre sans « avoir » ni « être » quoi que ce soit. Il y a des choses dont on ne peut généralement pas se passer : une propriété, des enfants, une épouse, un jardin, des champs, etc. On se sent obligé d’être bon ; on ne peut s’empêcher d’être un gagnant ou un perdant, ni d’avoir une condition sociale ou une autre ; on ne peut éviter d’être une chose ou une autre. Pourquoi, alors, nous apprend-on à considérer les choses comme n’ayant aucune valeur ? Voici la réponse : les concepts « avoir » et « être » sont purement relatifs, ce sont des idées de ce monde basées sur l’ignorance. En termes de réalité pure ou de vérité absolue, nous ne pouvons rien avoir ni être. Pourquoi ? Simplement parce que la personne qui veut posséder et la chose à posséder sont toutes deux impermanentes, insatisfaisantes et n’appartiennent à personne. Pourtant un individu qui ne perçoit pas cela pensera naturellement : « J’obtiens ceci, j’ai cela, je suis ainsi ». Nous pensons automatiquement en ces termes et c’est ce concept même qui est à la source de notre désespoir et de notre malheur. etc etc"
  
  On dit souvent que tous les chemins mènent au sommet de la montagne, mais pour ma part, je dirais plutot que dans la pratique, le chemin Est déjà le sommet, simultanément le bas et le haut, localisé et non-localisé, Espace 'en tant que' toute Apparence... un non-attachement au coeur de la vie qui lui redonne sa Noblesse : la transparence et la joie en tant que toute chose qui nous traverse, vraiment vécu et vraiment ressenti, comme le glissement continu d'une rivière sans barrage qui effleure le moindre caillou, la moindre infractuosité et chante son doux clapoti, parfois sa cascade rugissante.
  
  Un peu long mon post pour le coup, désolé...

  Posté par Ozara, 11 mars 2012 à 11:29 | | Répondre
• Le soucis chère Ozara

  

  C'est que nous n'avons pas choisit de nous identifier à nous même. Pas + qu'une baleine n'a eu un autre choix que de se prendre pour elle même.
  C'est dans notre nature de nous sentir séparé.
  C'est carrément imposé au départ.
  C'est la base même de notre capacité à survivre.
  Lorsqu'un jeune humain ou animal nait il doit apprendre les limitations sous peine de mourrir.
  Il faut de la rigueur pour faire de la philosophie.

  Posté par Duc, 11 mars 2012 à 12:10 | | Répondre
• D'ailleurs Jourdain

  

  avait déclaré dans une vidéo :
  si vous voulez que votre fils ou votre fille fasse carrière mieux vaut qu'il ne s'éveille pas.
  C'est pour ça que Bouddha a créé des structures avec des règles précises pour les aspirant au nirvana.

  Posté par Duc, 11 mars 2012 à 12:13 | | Répondre
• Il semble en effet

  

  que ce soit un souci pour "toi"...
  
  Juste pour un clin d'oeil, je n'ai jamais vu une baleine se revendiquer "baleine", elle vit, elle flotte, se nourrit, procrée, ne s'accroche à rien sauf quand un harpon humain vient l'accrocher, elle souffre l'instant, ou elle chante l'instant avec ses congénères, et ne se pose pas de questions métaphysiques ni ésotériques, et c'est sa pure Joie 'en tant' que baleine... sa plénitude...

  Posté par Ozara, 11 mars 2012 à 12:36 | | Répondre
• le problème

  

  avec les chercheurs de leur éveil de leur bonheur c'est qu'ils ne s'intéressent qu'à eux et à leur prentendue "libération".
  
  Excuse moi mais on sent bien que la vie de la baleine ne t'a jamais intéressé.
  
  Pour les spiritualistes contemporains la vie se limite aux papillons sur les rosiers du jardin. Après on parle de célébration romantique.
  
  Va une nuit seule en pleine forêt et en hiver et on verra si tu célèbres de la même manière.
  
  Si on veut parler du réel il faut déjà parler de tout le réel. Pas seulement des instants superficiels le dimanche après midi après un repas bien arrosé.

  Posté par Duc, 11 mars 2012 à 14:50 | | Répondre
• En fait d'après

  

  mon expérience ce qui compte est précisément le MOI.
  C'est ça qui me choque dans tous ces discours egocentriques qui prétendent éradiquer le moi ou qu'il n'existe pas de moi. Ils ne sont pas sincères.
  Car imaginer une seconde se débarrasser du moi est la plus grande des impostures. Ca serait trop beau.
  La réalité est toute autre. Il est impossible de ne pas exister. Impossible !
  C'est ça la réalité.
  Une autre déclaration ne peut être que conceptuelle.
  Un concept comme ça qui dit : on dirait que je n'existe pas...
  Je peux dire que je n'existe pas mais j'existe quand même... lol
  J'ai bu un bon bordeau ce dimanche midi alors je vois des éléphants roses..
  J'ai vécu une projection de conscience hors du corps.
  Il est vrai que l'ego quotidien était un étranger, le corps aussi. Mais MOI j'étais toujours là...
  Plus impersonnel certes mais bien spectateur avec des facultés d'analyses.
  Alors il faut choisir. Y'a une âme ? pas d'âme ? Un éveil pour qui ? Il faut être un peu rigoureux ou on finit pas parler dans le vide et surtout pour ne rien dire.
  Entre bouddhisme et hindouisme sans réincarnation et éveil pour personne va falloir clarifier un peu de quoi on parle.
  Si on parle d'un éveil mondain pour les salons en villes avec les petits gateaux avec pignon su web faut le dire...

  Posté par Duc, 11 mars 2012 à 18:20 | | Répondre
• tes projections de baleines

  

  en papillons me laissent absolument sans commentaires...

  Posté par Ozara, 11 mars 2012 à 19:44 | | Répondre
• éveil pour personne

  

  c'est surtout ça qui selon moi te laisse sans commentaire.
  
  Car bien entendu qui peu se libérer si ce n'est quelqu'un ?
  
  C'est tellement évident...

  Posté par Duc, 11 mars 2012 à 19:55 | | Répondre
• On dirait presque ça te gêne

  

  que je ne fasse pas plus de commentaires... alors pour te faire plaisir, je dirais qu'il semble que tu n'as pas bien lu le Manuel pour l'humanité
  
  Comprendre ses mécanismes pour ne plus en être esclave, c'est commencer par les 'voir'... et la "Clef" (je reprends le mot) est écrite dans l'extrait que j'ai repris ci-dessus...

  Posté par Ozara, 11 mars 2012 à 20:12 | | Répondre
• J'aime bien

  

  J'aime bien quand DUC dit :
  
  "La réalité est toute autre. Il est impossible de ne pas exister. Impossible !"
  
  J'ajouterais que tous cela est très TERRE à TERRE.
  
  L'etreté j'appréhende à travers le corps...
  
  Le corps est cerné par les éléments...
  
  Les éléments forme des formes
  
  Les formes créer un décor...
  
  Le décor forme une cosmologie...
  
  La cosmologie nous envellope des ailes des dieux (mythologie)...
  
  Les dieux nous permette d'appréhender par l'imaginaire nos ressenties.
  
  etc...
  
  Il y a une transcendance entre le corps et l'esprit à travers les besoins vitaux du corps et la réalité de cette envellope a plusieurs couches que j'ai essayé de décrire plus haut.
  
  Nous sommes inscrit dans cette cosmologique qui formate à 100% notre raison.
  
  notre logique, notre raison, notre esprit est construit à travers cela... cela s'impose à nous, nous en sommes le fruit...
  
  Je ne vois pas comment ont pourrait exister en dehors de cette envellope. Ont peut la transcender de diverses manières, ce raconter toute les histoires possibles, mais il me semble difficile d'en sortir.
  
  Je ne sais pas ce qui ce passe après ce qu'on appelle la vie terrestre et ce n'est pas mon propos.

  Posté par ludovic, 11 mars 2012 à 20:30 | | Répondre
• oui le formatage à 100%

  

  je comprends bien, Ludo, que sans un minimum de pratique, de présence, il est impossible de changer de perspective...
  
  Bises à toi

  Posté par Ozara, 11 mars 2012 à 20:40 | | Répondre
• 200%

  

  Je te suis quand tu dis "Comprendre ses mécanismes pour ne plus en être esclave, c'est commencer par les 'voir'... "
  
  Mais changer de perspective...
  
  Nous sommes tellement transcendant sans nous en rendre compte que bien souvent nous ne faisons que changer la métaphore qui nous habite par une autre. Une nouvelle métaphore, qui en fait pointe sur la même chose que celle d'avant, qui en fait pointe sur la même chose que celle d'avant, qui en fait pointe sur la même chose que celle d'avant, qui en fait pointe sur la même chose que celle d'avant, qui en fait pointe sur la première...
  
  Nous sommes des êtres en boucle, un système en mode feedback...
  
  Tu écrit : " Dès qu’un individu en vient à percevoir le vide de toute chose, naît en lui la réalisation rien ne vaut la peine d’être obtenu ou vécu. Ce sentiment a le pouvoir de le protéger de la domination des pollutions qui obscurcissent l’esprit et des réactions émotionnelles. Lorsqu’un individu a atteint ce niveau, il lui devient impossible d’avoir un état d’esprit malsain, il ne se laisse plus entraîner à réagir brusquement à quoi que ce soit, rien ne peut plus l’attirer ou le séduire. Son esprit découvre une liberté et une indépendance permanentes, et il est libéré de toute souffrance."
  
  Pour moi, à ce niveau soit tu est un dépressif profond, soit tu est un zombie, ou alors il va falloir faire quelque chose...
  
  et même dans cette état je pense que tu est encore dans une métaphore qui en fait pointe sur la même chose que celle d'avant....
  
  enfin ce que j'en dis...
  
  Bises

  Posté par ludovic, 11 mars 2012 à 21:13 | | Répondre
• @Ozara

  

  En fait, le bouddhisme en bien emmerdé avec se propres contradictions. Bouddha lui même si on lit les textes traduits en Français n'avait pas l'air bien sure de lui.
  Il en va de mêm de cette new non dualité qui nie l'essence même de l'hindouisme ==> la réincarnation.
  Car pour rappel c'est particulièrement de l'Hinde qu'on tient le concept d'âme et de corps subtils. Des upanishads par exemple.
  Bouddha vivant en Inde s'est donc positionné contre ce qu'il jugeait être des superstitions.
  Mais il se trouve confronté aux questions métaphysiques et ne sait quoi répondre.
  Plus tard on réintroduit un peu de mystique.
  Dans le bouddhisme tibétain il a fallut faire avec les traditions chamanistes.
  etc..
  J'ai peut être l'air d'un emmerdeur mais je commence à savoir un peu de quoi on cause ma chère amie.
  Ce qui ne me parait pas être ton cas.

  Posté par Duc, 11 mars 2012 à 21:23 | | Répondre
• Ludovic, ce n'est pas moi

  

  qui écrit cela, c'est le Manuel bouddhiste qu'aime à citer Duc, c'est un extrait et c'est la "clé" de la pratique et d'un changement de perspective, je préfère en fait cette expression à "libération" ou "réalisation"...
  
  Alors voir-ressentir la Vacuité de Soi et du monde, si c'est un dépressif qui écrit cela, alors je pense que tu n'as sans doute jamais pratiquer une fois la Vision sans tête, car dès qu'on pointe au dessus des épaules, c'est bel et bien une totale perceptivité-sensitivité de Vacuité (d'espace dirait José) en tant que toute chose qui apparaît, pour personne (car le CONCEPT JE ou Moi ou même Soi s'évanouit instantanément), d'autres diraient que plus rien n'apparait ni ne disparait vraiment, car comme je dis souvent, c'est alors la pure energie, le monde dans sa pure Apparence qui est alors en totale et pleine Activité... et crois moi, c'est la transparence de la Vie, sa douceur dans laquelle rien ne se fixe et fais des noeuds, comme le courant de la rivière qui effleure toute chose que j'écrivais dans un post plus haut...
  
  bon... je vais arrêter là car je n'ai pas envie de répéter mes posts de ce matin, il suffit en fait de les relire sans préjugés. et surtout, il n'y a pas de secret d'initié, il faut pratiquer la présence, sans effort, Zazen ou la Vst... laisser l'esprit "s'asseoir" dans la tranquillité pour qu'il perde l'habitude de sauter sur tout, dans la comparaison, l'interprétation, la supposition, ce dont il est enclin pour chacun d'entre nous... alors lorsqu'il est calme, il y a une vraie intimité à soi et au monde qui affleure... mais vraiment pratiquer oui...
  
  Bises

  Posté par Ozara, 11 mars 2012 à 21:37 | | Répondre
• pratiquer

  

  j'entends bien ce que tu dis...
  
  je reprends cette phrase du manuel :"Dès qu’un individu en vient à percevoir le vide de toute chose, naît en lui la réalisation rien ne vaut la peine d’être obtenu ou vécu."
  
  et je repointe ce détail :"rien ne vaut la peine d’être obtenu ou vécu"
  
  Sortir du mentale raisonnant, pour laisser le flux des choses ce faire est une pratique sympa, le laché prise... le silence... etc... une forme de relaxation méditative...des points de vues nouveaux avec leurs logiques associées... certaines plus facile que d'autres à vivre... la chose qui cause ne cause plus d'effets.
  
  Pour moi, "percevoir le vide de toute chose" ammene à une sorte de transcendance vers le vide. Si je fais un vide alors physiquement il y a dépression (j'ai travaillé dans les ventouses !). Si je percois le vide de ce post et que je bascule dans cette dépression alors j'arrête tous et j'attend sans attendre rien, zombie.
  
  Mais bon... De quoi parle ton, et qui parle ?

  Posté par ludovic, 12 mars 2012 à 19:14 | | Répondre
• @ Ludo qui n'est pas une ventouse

  

  Je parle ici d'une nouvelle perspective (sphérique) qui est de l'ordre du sensitif-intuitif plutot que de la création de nouveaux points de vue ou théorie pour lesquels on pourrait débattre advitam eternam...
  Je pense qu'on entretient toujours nos mécanismes dans les opinions 'fermées' liées à la prédominence de la pure logique. Il ne s'agit pas non plus d'aller 'contre' la logique mais qu'elle "s'endorme" un peu si on peut dire, afin de laisser ce qui n'est pas mécanique ou ce qui n'est pas déjà 'connu' s'éveiller... la logique même "endormie" n'est pas annihilée, elle est toujours là pour ce qui apparait "dans" son domaine, mais elle ne prédomine plus notre vie...
  
  
  Alors pour revenir à cette idée de dépression qui te turlupine et à juste titre si tu as travaillé dans les ventouses je dirais qu'il ne faut pas confondre dépression psychologique (une tension nerveuse qui finit par une grosse confusion auto-destructrice, amenant à un immobilisme contraint et subi) avec la pratique de la présence qui est en quelque sorte l'inverse, car nous faisons alors l'expérience d'une immobilité totalement active... c'est la révélation que le 'moi' et toute cette psychologie n'est qu'une construction, une croyance à laquelle j'adhère à travers des mécanismes qui se répètent et qui du coup me confirme cette croyance et opacifie la clarté que je pourrais dire 'intérieure' mais qui en réalité n'appartient ni à l'interne ni à l'externe... Ce n'est pas vraiment que tous ces mécanismes disparaissent d'un seul coup, ils sont pour la plupart nécessaires à notre survie, mais ils sont "vus", dans l'instant de leur apparaître en tant que mécanisme et interdependance, et donc en tant que pure fonctionalité ou convention, ils perdent ainsi leur pouvoir de séduction ! c'est un peu ce qui se disait dans le 2e paragraphe de l'extrait pré-cité du Dhammadelaforêt.
  
  Car c'est seulement la fixité qui se fait souvent de manière bien inconsciente et sournoise qui voile temporairement le flux de la Clarté (fixité de croyance, de préhension conceptuelle ou psychologique qui par effet boomerang amène a son contraire le rejet...) C'est pourquoi la pratique, le perce-voir-sensitivité (et non pas l'idée) de la pure Apparence est en fait INTIMITE au et du monde et pure energie qui devrait faire 'chanter' chacune de nos cellules... ce n'est pas que tout va disparaître, le "Je" et le monde est là avec toutes ses particularités mais toute l'Apparence est transpercé (un peu comme une fine passoire) d'une pure energie lui ôtant toute réalité FIXE et AUTONOME, mais pas leur réalité conventionnelle... au final d'ailleurs chaque atome n'est-il pas que pure vibration ?
  
  Alors quant à la ventouse, elle ne s'accroche (par dépression d'air) que parce qu'il y a un support rigide et fixe, c'est le monde de la physique... mais nous, même si notre corps semble 'accroché' temporairement à la terre, par electro-magnétisme, notre Corps de sensitivité lui est sans limites et sans support, alors comment pourrions-nous "ventouser" ?
  Certains disent que la présence éveillée est une expérience de sommet, d'autres de vallée ; dans mon ressenti, elle n'est pas situable mais s'équilibre en permanence d'un juste milieu de non-rigidité et de non-fixité, de non-support finalement, une "suspension" où nous plongeons en continu au coeur du réel...
  
  Bon, on me dira pas que j'ai fait trop long j'espère

  Posté par Ozara, 12 mars 2012 à 20:32 | | Répondre
• mecanismes

  

  Je regarde mes mécanismes, je joues avec mes mécanismes.... je les projettes chez les autres...je réinterprete le mondes avec ces nouvelles connaissances...je crois comprendre...j'ai envie d'expliquer et hop en fait je suis de nouveau dedans...etc...
  L'illusion crée l'illusion...
  
  je ne perçois pas ce que tu exprime par : "notre Corps de sensitivité lui est sans limites et sans support" ?
  
  j'ai en moi la capacité, la connaissance, me permettant de conscientiser l'ensemble des choses que je peux atteindre via mes capteurs sensoriels ou mon imaginaire.
  
  tout simplement, si je porte mon regards en m'importe quel point de l'univers, il n'y aura pas de néant de conscience. En dehors de mon spectre visuel je ne sais pas ce qu'il y a... j'ai la connaissance de ce que je vois, entends etc
  
  Si je n'interprette pas cette vision (peut être ce que tu appelle perce-voir-sensitivité ). Ma vision est plus fine, plus précise et sa roule plutôt bien (après quelques années car ne n'est pas si simple, l'insconsient intercepte l'ensemble des informations avant qu'elles n'arrivent à la conscience et propose des ambiances, des remontées de souvenirs, des pensées, des idées, etc...).
  
  Si j'interprette cette vision (les mecanismes), en fait si je donne du sens aux remontées de l'inconscient, alors je rentre dans mon univers mental, memoriel.
  
  je ne crois pas que nous pouvons avoir accès au "coeur du réel" (l'informations brut), nous avons simplement access à notre réalité (une construction autoréalisé), qu'elle soit plus ou moins contrôler par l'esprit à travers une pratique quelconque ou pas.
  
  la reconnaissance de nos mécanismes et leur rectifications est déjà une amélioration énorme du processus de construction (si cela nous fait du bien, pourquoi ce privé).
  
  etc...

  Posté par ludovic, 12 mars 2012 à 22:21 | | Répondre
• le Corps de sensitivité

  

  est en fait un ressenti qui est simultanément sensoriel et intuitif de tout le corps mais qui n'est pas approprié par "moi"... alors au lieu que toute mon energie soit concentrée dans le mental, elle traverse avec fluidité le corps et le "dépasse" si on peut dire... car comme il n'y a pas appropriation par l'image, la représentation de 'mon' corps, il n'y a pas enfermement 'dans' ce corps et ce ressenti-sensitivité est sans limites, comme une assise sans support, espace vivant, l'Univers total, stable en tant tout objet changeant, objet-vacuité et objet-sensation... c'est de l'ordre de l'expérientiel, de la pratique... il faut se poser tranquillement sans rien chercher, juste être...Rien à poursuivre, à stopper, à transformer... on peut aussi faire l'expérience du doigt pointé vers le visage de Douglas (mais vraiment, concretement, pas dans l'imagination) et rester tranquillement en tant qu' Ouverture sensitive... plus le corps-esprit s'imprègne de cette Vacuité en constante variation, plus l'energie devient calme et paisible, plus la pensée devient claire... il n'est en fait pas besoin d'intervenir sur les mécanismes, car lorsqu'ils sont clairement vus comme totalement "vides", et cela à l'instant de leur apparaître (donc une douce vigilance sans effort est demandée) ils perdent leur attrait, ils perdent par eux-mêmes l'exitation qu'ils nous procuraient, nourissant agitation et compulsion... et quand cette séduction s'estompe, l'apaisement affleure sans besoin de compensation, et plus il est "perçu" que le corps est un seul CORPS...
  
  Bises et bonne nuit

  Posté par Ozara, 12 mars 2012 à 23:07 | | Répondre
• identification

  

  je te remercie pour ta description:
  
  Je lis ton texte et en paralelle ma mémoire essait de me fournir les éléments pour créer un lien, une attache, une piste....
  
  J'essais de tisser quelque chose avec d'un coté mon véçu et de l'autre ta description... les fils de chaine et la trame de ton réçit.
  
  Par moment, sa match et puis hop sa glisse, mais l'ensemble essais quand même de faire son ouvrage...
  
  il faudrait que je possède ta mémoire pour comprendre avec exactitude ton propos. Mais faute de mieux, j'interprette tout cela avec mes Images, mes expériences...etc
  
  Le plongeur en apnée remonte avec l'étiquette indiquant la profondeur, c'est plus simple.
  
  mais dans tout les cas (actuellement) on ne peut pas partager l'expérience, mais seulement la décrire, alors bon...
  
  tu dis :"un ressenti qui est simultanément sensoriel et intuitif de tout le corps mais qui n'est pas approprié par "moi"... "
  
  tu parle d'"energie non concentrée dans le mental"...
  
  tu parle de "ressenti-sensitivité est sans limites"...
  
  tu dis : "il est "perçu" que le corps est un seul CORPS"...
  
  se sont des métaphores verbales ou litéraires d'états expérimentés...
  
  je prends la métaphore et mon imaginaire aidé de ma mémoire essais d'identifier le propos...
  
  "Moi je", recherche les structures et l'essences des choses, qui donne ces contenues...
  
  Le mécanisme lui est comme une équation mathématique: soit 1+1=2, ont ne sait pas "1 quoi" + "1 quoi" qui donne "2 quoi" mais ont sais que cela est.
  
  tu donne une formule dans ta description :
  
  "il faut se poser tranquillement sans rien chercher, juste être...Rien à poursuivre, à stopper, à transformer... "
  
  Alors si je prend cette équation et que je la réalise je pourrais te fournir mes métaphores d'expériences...
  
  moi, je dirais que la conscience peut être dirigée, concentrée, focalisée ou bien ouverte, défocalisé, diluée, inversée, trompée, programmée...etc
  
  A partir de la, tu expérimente des états d'êtres différents, inhabituels, tu Expérimentes...
  
  certains son relaxants et sympas (plus l'energie devient calme et paisible, plus la pensée devient claire), d'autres sont déagréables...
  
  tu peut aussi plonger dans ton passé et essayer de comprendre des choses...
  
  tu peut adhérer à une disciple ou un ordre...
  
  expérimentant des états sympas (ou pas) ont les compares à d'autres et les mécanismes peuvents être perçu, identifié, remis à leurs justes places...
  
  Des prises de consciences émerges, des petites ou grosses lumières...
  
  bref tu chemine...
  
  Tous ceci passant par l'expérience de chacun, il y a autemps de déployement que d'individu. Mais j'ai tout de même l'impression avec l'expérience que si les contenues sont propre à chacun et difficilement transmissible, les structures elles sont communes à tous et qu'elles s'appuis sur des principes universelles (voir mon premier post)...
  
  
  Merci pour ton post

  Posté par ludovic, 13 mars 2012 à 10:49 | | Répondre
• Oui Ludo

  

  C'est comme quelqu'un qui dit :
  j'ai été me promener en forêt, ou j'ai été au sky c'était super et je me suis sentis éveillé.
  
  C'est de l'anecdote.
  
  C'est intéressant. J'ai envie de répondre à tout ça : ah je note c'est très intéressant.
  
  Nous sommes toujours dans l'expérience d'après moi.
  
  Et il n'y a pas tellement le choix.
  
  Ou j'ai vu une belle rose dans le jardin il y avait un beau soleil et c'était merveilleux la vie est belle.
  
  C'est du Proust.... rien de +

  Posté par Duc, 13 mars 2012 à 11:04 | | Répondre
• Alors

  

  Si j'ai bien suivi le fil de la discussion, je dirais, pour aller dans le sens d'Ozara, que :
  
  L'arrêt du mental (qui ne peut-être recherché, c'est lui qui vient à nous) n'est pas l'arrêt de la vie. Ce n'est pas parce qu'on arrête de projeter nos images sur le monde qu'il n'y a plus d'images. Simplement ces images sont avec elles-mêmes (la conscience est avec elle-même). Il est possible que, pour des raisons pratiques, il nous faille remettre notre concepteur d'images en marche (d'ailleurs est-ce vraiment nous qui décidons ?) mais s'il a une utilité un temps, il n'est pas utile tout le temps.
  
  En espérant avoir pu apporter un complément

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 11:07 | | Répondre
• bien sûr

  

  je parle d'un ressenti intuitif qui passe par le corps (non approprié par l'ego) et qui le dépasse ainsi le mental compulsif et représentatif mais n'annihile ni la pensée ni le monde... on ne peut pas vraiment parler d'arrêt du mental mais d'une claire vision des mécanismes qui perdent de manière naturelle leur puissance et leur intérêt. Il s'agit là de ceux qui voilent et ajournent notre clarté, tous les autres au contraire, ceux de pure survie, nos capacités, nos dons tout au contraire sont de plus en plus éclairés...
  bref... je parle du vécu vivant, de cette énergie de l'instant, plutot que toutes les théories où beaucoup se complaisent...
  mais bon... chacun son truc... et si ça ne parle pas à certains, c'est bien sûr sans importance... il ne s'agit ni d'indifférence, ni d'un masque de sérénité, ceux qui pensent cela ont rien compris à la présence vivante, à l'apaisement de la dualité (la non-dualité)... il vient un moment où le monde ayant été vraiment perçu en tant que Vacuité, alors TOUT justement peut être sciemment accueuilli en soi, vu, ressenti au lieu d'être habituellement projeté en extérieur (sur l'autre bien évidemmment)... et cela se fait de lui-même SANS le drama habituel du monde parce que l'Ironie de tout ça (dans le noble sens du terme) a été perçue et qu'il y a présence, clarté instantanée de toute chose et non-fixité...

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 11:29 | | Répondre
• Perso

  

  j'ai du mal avec tout ces mots et ce lyrisme car étant un pratiquant de la VST depuis longtemps il me suffit de faire un lâcher prise, un tout petit geste qui ressemble un peu à celui qu'on fait pour dormir.
  
  La VST se suffit à elle même je pense. Et elle n'a pas bsoin de la poésie. Car dans cette relaxation il n'y a rien de particulier à dire.
  
  Mais c'est vrai que moi je n'ai rien compris à la grand non dualité

  Posté par Duc, 13 mars 2012 à 11:52 | | Répondre
• arrêt du mental

  

  A ? :
  
  J'ai l'impression que l'arrêt du mental, c'est le comas...
  
  l'arrêt ou le ralentissement de certains mécasnisme du mental apporte le silence intérieur... (tu parle peut-être de cela ?)
  
  quand tu dis : " (qui ne peut-être recherché, c'est lui qui vient à nous) "
  
  je ne suis pas tout à fait d'accord, c'est le résultat d'une travail sur les mécanismes du mental qui est fait sans le savoir. Le résultat que tu décrit est le fruit d'un mécanisme pas d'un hasard ou une volonté extérieur.
  
  c'est le mécanisme qui ce déroule comme cela : tu change l'inconscient de tes expériences, de tes raisonnements, de tes lectures, de tes cogitations, de cette dialectique que nous faisons ici, des blablas entre collègues etc...
  L'inconscient lui va travailer car par ton questionnement tu le déséquilibre, tu le charge, il mature l'ensemble, et un jour (la ont sait pas), il donne le résultat pour enfin retrouver un équilibre, une harmonie...
  Une prise de conscience émerge, mais elle n'arrive pas par hasard, elle est un résultat libérateur... un besoin vital pour la structure, les prises de conscience arrivent par étape, tu chemine...
  
  Par contre le travail de computation étant inconscient, et métaphorique lorsqu'il ce déploit dans le conscient tout cela passe inapperçu.
  
  pour DUC :
  
  ci cela t'interesse voici ma synthèse de l'histoire (sa tiens sur moins d'une page )
  
  je suis issus biologiquement d'un pére et d'une mère, je suis un troisiène terme. je suis une structure (os), qui doit tenir debut (rectitude-gravité-posture), je suis donc en perpertuel recherche d'équilibre (balance-miroir). Ma vie est un cycle d'inspire/expire (BINAIRE) et je dois HONORER les besoins vitaux fondamentaux : MANGER, BOIRE, RESPIRER, DORMIR, ME REPRODUIRE. J'ai à ma disposition mes 5 sens principaux qui vont me permettre d'HONORER cette SOUMISSION. A chaque fois que je vais vouloir d'écrire, mémoriser, communiquer quelque chose j'aurais besoins d'environs 7 variables.
  
  je m'inscrit dans une cosmologie qui m'envellope et forme mon décor...
  
  ma raison est formaté par ce décor et ma recherche d'équilibre.
  
  tout le reste n'est que métaphore de l'esprit...
  recherche d'analogie, consciente ou inconsciente, pour HONORER cela...

  Posté par ludovic, 13 mars 2012 à 11:53 | | Répondre
• @ Duc

  

  eh bien si tu n'as rien compris à la non-dualité, alors pourquoi affirmer que c'est nul, et qu'il ne faut pas en parler ?? mieux vaut laisser la liberté de parler à chacun non ?
  D'ailleurs les sources que tu cites généralement, le Dhamma de la Foret, Jean Klein, parfois même l'Advaita, les Upanishad, eux ne contre-disent d'aucune manière la non-dualité, qui je le répète pour ceux que "l'expérimental" gêne, se traduit, oui energétiquement et sensitivement, par un réel apaisement et sentiment de plénitude, même au coeur de toutes les émotions qui peuvent poindre le bout du nez

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 12:03 | | Répondre
• perso

  

  Je suis un peux d'accord avec DUC,
  
  C'est idem pour moi, je fais un simple lâcher-prise (ça c'est pas fait en 5 minutes) et hop je bascule dans la pièce ou je me trouve, sans boucher d'un pouce. Je suis plus dedans mais dehors (poésie).
  
  
  un peut de poesie :
  
  "Moi je", l'EGO peut-être, maintiens sous pression la question : "comment ça marche" et les réponses émerges.
  
  c'est pas la question d'être ZEN ou pas... j'aime bien quand ça émerge, j'aime la lumière qui vient éclairer cette question sans fin... Cette question brule en moi et éclaire ma route...

  Posté par ludovic, 13 mars 2012 à 12:06 | | Répondre
• la présence Ludo

  

  n'est pas une relaxation, voilà où tu en viens à parler d'expérience relaxante plutot que de "ressenti", qui lui est, en continu, l'être (immmobile) en tant que sa variation changeante (le mouvement, l'impermence)...
  mais bon, parlons-nous de la même chose...

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 12:13 | | Répondre
• Je suis en mesure

  

  de dire que (à l'image du blogue de Patrice éveil impersonnel) vous confondez tous les sujets.
  
  C'est ça qui me hérisse. Et je me met à la place d'une chercheur sincère.
  
  C'est pas sympa de brouiller les cartes et de créer une attente au sujet de chose très simples.
  
  Là ce que tu dis à Ludo concerne l'être. Et pas autre chose. Le sentiment existentiel.
  
  La prochaine étape devrait être la rigueur si tu sais de quoi tu parles.
  
  Je le dis sans méchanceté. Je pense aux gens qui cherchent.

  Posté par Duc, 13 mars 2012 à 12:22 | | Répondre
• Rigpa

  

  décrire Rigpa est extrêmement simple avec des mots simples par exemple.
  
  Il n'y a pas besoin d'en faire une affaire d'état.
  
  C'est exactement ce que fait découvrir la VST.
  
  Si on regarde la nature de son esprit on peut conctater qu'il n'y a pas d'objets mais une transparence de l'image qui accueille tout. C'est la nature de l'esprit : rigpa des tibétains.
  
  Bon là c'est vite fait car j'ai un bus à prendre.
  
  A+ tard

  Posté par Duc, 13 mars 2012 à 12:40 | | Répondre
• ah Duc

  

  encore le rejet ! c'est le tour du blog de Patrice maintenant...
  Nous frôlons presque l'école de la dictature là... n'y a-t-il que toi qui soit habilité à communiquer ??
  Tu ne nous démontres pourtant pas tes propos ton pur existentialisme et ton non-attachement... à quand ?

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 12:49 | | Répondre
• alors là Duc

  

  Je te rejoins totalement...
  
  "Si on regarde la nature de son esprit on peut conctater qu'il n'y a pas d'objets mais une transparence de l'image qui accueille tout. C'est la nature de l'esprit : rigpa des tibétains."
  
  Mais Rigpa est une "pratique", pas une idée qu'on décrète tout à coup... et Patrice nous en avait d'ailleurs publié il y a pas si longtemps les divers points
  
  Bon, je ne serais pas là non plus pour répondre, je m'absente pour quelques jours, retour vendredi...
  
  Bises à tous

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 12:54 | | Répondre
• donne du sens

  

  @OZARA :
  le lâcher-prise dont je parle n'est pas une acte de relaxation mais de déconnection. d'ailleur je ne parle pas de relaxation dans mon poste précédent...
  
  mais bon, ce sont des étiquettes et il est vrais que quand je recherche le silence, je déconnecte dedans (lâcher-prise) et je connecte dehors (présence) alors je suis plein de bruit et cela me relaxe, j'aime ce ressentie.
  Le bruit du dedans laisse sa place au bruit du dehors...
  
  Encore des nouvelles images pour brouiller les cartes comme dit DUC...
  
  nous ne parlerons JAMAIS de la même chose car aucune experience n'est transmissible !
  
  Seule les équations, les structures, les formules, les principes, les modèles... sont échangable... elles se découvrent par émergence après que l'insconcient est été bien chargé de tous ce blabla...
  Il faut que l'inconscient puisce s'approprier la chose pour que cela émerge, il va plus ou moins vampiriser le truc...
  il faut que l'information soit validée par l'expérience du sujet qui reçoit (c'est la preuve), s'il a en lui une référence il pourra intégré, sinon il faut être patient...(de toute manière c'est un process inconscient)
  la chose est en arrière plan, elle attend son heure (1heure, 1ans, 10ans, une vie..)...Hop une expérience arrive, elle est intégré (c'est un fait), elle viens percuter le truc qui n'était qu'a l'état de peut-être. Il change de statut -> Emergence
  
  donc continuons cette dialectique...

  Posté par ludovic, 13 mars 2012 à 13:03 | | Répondre
• en fait Ludo

  

  Si Ludo, quand tu dis que tu FAIS un lacher-prise (en 5 mn), c'est bien sûr une relaxation, ne jouons pas sur les mots... et c'est parfaitement ok... cependant, la présence elle, ne se FAIT pas, tu comprends, elle EST... et elle est un "continu" de perpetuel changement, une stabilité paisible en variation d'images, sans qu'aucune d'elle ne se fixent, se réifient... c'est à vivre energetiquement, dans le ressenti... pas à conceptualiser en théorie, comme je ne cesse de le dire...

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 13:18 | | Répondre
• Présence

  

  Lorsque je parlais d'arrêt du mental, je voulais évoquer cette présence, "cette transparence de l'image".
  
  Comme tu le dis, Ludovic, cette expérience bien qu'elle soit largement partagée (même par des gens qui n'en ont pas forcément conscience) ne peut-être saisie conceptualiser. Tout ce que nous faisons ici, c'est de tenter de l'indiquer au mieux. Mais si correct le panneau indicateur puisse-t-il être il ne sera jamais Cela. Le mot n'est pas la chose

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 13:26 | | Répondre
• Les panneaux indicateurs

  

  Cela fait des millénaires que des tas de gens refont et redéfont tous les panneaux indicateurs.
  
  Mais l'essentiel est qu'ils indiquent la bonne destination. Si certains pourront se rendre à ce qu'ils sont grâce à un résidu de panneau, d'autres passeront des mois voire des années à en restaurer pour retrouver l'indication. Peu importe le temps passé auprès du panneau, le tout, à un moment donné, est de se mettre en route

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 13:31 | | Répondre
• A Ludovic

  

  Et si notre inconscient était la conscience ?

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 13:33 | | Répondre
• A mon sens,

  

  Il est important, pour s'incliner devant la destination plutôt que devant le panneau qui l'indique, de comprendre le panneau comme une pratique et non un absolu en lui-même.
  
  C'est en ce sens que la VST est intéressante car elle consiste véritablement en une pratique. Si beaucoup de traditions font encore aussi office de pratiques, il y en a malheureusement également beaucoup qui, avec le temps, se sont rigidifiées et ont imposés l'inclinaison face au panneau.

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 13:40 | | Répondre
• 5 minutes

  

  @OZARA:
  je dis pas que ça m'a pris 5 minutes je dis le contraire : "(ça c'est pas fait en 5 minutes)"
  
  je répettes mon propos : "nous ne parlerons JAMAIS de la même chose car aucune experience n'est transmissible !"
  
  nous ne sommes même pas capable de nous lire...
  
  mais bon, j'entends bien OZARA tu est dans une ÊTRETE que tu appelle présence que tu identifie comme quelque chose de pas standard par apport à un état précédent, il y a eu un changement. Une émergence de type conscience nouvelle c'est fait en toi et tu l'expérimente (tu la vie).
  
  tu essais de transmettre ton expèrience par des métaphores que je ne peux qu'interpréter, mon interprétation ne pouvant pas (JAMAIS)correspondre à ton expérience tu désespère d'être comprise...
  
  Je comprend bien que nous ne sommes pas dans de la théorie mais dans du véçu ! ton vèçu !
  
  "moi je", n'ai que mon vèçu pour te dire...
  
  ma commutation dans mon monde a moi est instantané mais pas toujours facile à maintenir car si j'ai des problèmes le mental-verbeux est difficile à déconnecter. Alors mon jeux est d'être à la recherche des mécanismes qui m'habites pour déactiver les processus avant même qu'il ne soit lancés. Du préventif en quelque sorte. "comment ça marche" me donne des réponses et restructure par la même les mécanismes, qui avec le temps (avec le temps va tous sens va) s'agitent moins. Du coût, avec le temps, "(ça c'est pas fait en 5 minutes)", sans le vouloir spécialement, je commute automatiquement, car finalement c'est l'état de base.
  
  par exemple je sais que venir ici pour faire du blabla me maintient dans le mental...comme toute activité de ce type...mais je suis alors obligé de reformuler pour m'exprimer, ce qui réordonne ma mémoire et ma raison et la rend plus stable. Nos échanges hétéroclites vont nourrir mon inconscient qui pourra alors peut-être faire pouser des fleurs que je verrais éclores...
  
  mais bon, il n'y a que moi qui sais ce que je viens d'écrire alors j'espère que personne va le lire pour me dire que je raconte n'importe quoi !!
  
  Ce que dit ? est très juste : "Tout ce que nous faisons ici, c'est de tenter de l'indiquer au mieux. Mais si correct le panneau indicateur puisse-t-il être il ne sera jamais Cela. Le mot n'est pas la chose"

  Posté par ludovic, 13 mars 2012 à 14:01 | | Répondre
• @ "?"

  

  la présence vive ne réifie rien, il n'y a donc pas plus d'inconscience que de Conscience... pas donc de séparation entre l'une et l'autre, seulement des mécanismes d'agitation (ou de dépression, son pendant) qui viennent voiler temporairement la clarté de cette Totalité.
  
  Quant aux Traditions, je pense que leur propos originel était de fluidifier notre intimité à la vie et de nous révéler cette Ouverture d'amour à toute chose ; après, qu'en ont fait les adeptes avec cette tendance quasi-innée à tout réifier ?
  On idolatre souvent des "déités" plutot que d'entendre le message essentiel, ou d'en respirer le parfum...

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 14:07 | | Répondre
• Ludovic,

  

  Tu dis : "mon jeux est d'être à la recherche des mécanismes qui m'habites pour déactiver les processus avant même qu'il ne soit lancés".
  
  Cela ne s'apparenterait-il pas à un reconditionnement de conditionnements ?
  
  Pour ma part, je serais plutôt pour laisser les conditionnements apparaître. Une fois qu'ils sont apparus et que j'ai pu en prendre conscience c'est tout bon. Nul besoin de reconditionner quoique ce soit. Le "voir" suffit

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 14:09 | | Répondre
• @?

  

  "Et si notre inconscient était la conscience ?"
  
  j'en sais rien, simplement, tous comme la vue n'englobe pas tout le territoire, la conscience (celle qui m'habite-mon êtreté) n'englobe pas tout l'univers.
  
  c'est un peut comme les jeux vidéo ou le héros avance dans le donjon à l'aide d'une lampe. On pourrait dire que la partie éclairé, c'est la conscience, la partie dans les tenèbres, l'inconscient.
  
  mais en analyse on voit bien qu'il ne suffit pas d'éclairer ces ténèbres pour voir ce qu'elles caches. le truc est très bavard mais il parle pas français...
  Le language de l'inconscient est de type metaphorique (pas que cela) pas toujours très clair pour le conscient, sa passe presque toujours par un décodage (on donne du sens). Lorsque l'emergence ce fait il y a une "prise de conscience" du message qui me laisse penser que inconscient et conscient sont bien deux choses qui ne travaille pas de la même manière. (en tout cas c'est mon point de vue)

  Posté par ludovic, 13 mars 2012 à 14:13 | | Répondre
• Je suis d'accord Ozara

  

  "il n'y a donc pas plus d'inconscience que de Conscience..."
  
  Ceci dit cela peut aussi revenir à dire que tout est à la fois totalement accompli (conscient) et inaccompli (inconscient).

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 14:13 | | Répondre
• Ludovic, si je te parle

  

  PNL et Développement personnel, je comprends bien que tu entendras mieux... mais désolé, ce n'est pas mon truc, reçois toutes mes excuses si mes propos t'agacent...
  on peut aussi échanger, communiquer, sans être en agitation mentale ou émotive bien heureusement... il ne s'agit d'éradiquer la pensée et l'échange, car le Silence est tout autant au coeur de l'expression que de la non-expression...

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 14:15 | | Répondre
• Conscient - Inconscient

  

  Les ténèbres se révéleront au héros au moment voulu. A moins qu'il ne veuille avancer qu'à condition d'allumer toutes les lampes (alors qu'il a déjà une torche).

  Posté par ?, 13 mars 2012 à 14:18 | | Répondre

• 

  "Ceci dit cela peut aussi revenir à dire que tout est à la fois totalement accompli (conscient) et inaccompli (inconscient)."
  
  Tout à fait, "?"

  Posté par Ozara, 13 mars 2012 à 14:18 | | Répondre
• @?

  

  "Pour ma part, je serais plutôt pour laisser les conditionnements apparaître. Une fois qu'ils sont apparus et que j'ai pu en prendre conscience c'est tout bon. Nul besoin de reconditionner quoique ce soit. Le "voir" suffit"
  
  d'accord avec toi, "le voir suffit" et est le reconditionnement de fait. une fois le conditionnement vue le recondionnement s'opére de lui même avec le temps...
  
  Simplement j'aime bien chercher, alors, vue que j'ai vue, et quand voyans j'ai vue, alors maintenant je veux voir encore plus ! Je veux voir comment je marche, comment ça marche...

  Posté par ludovic, 13 mars 2012 à 14:21 | | Répondre