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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
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5 décembre 2009

Notre erreur fondamentale

Notre erreur fondamentale, comme le disait Douglas Harding, c'est de penser que notre réalité est notre apparence.
Nous croyons que nous sommes ici, au centre de nous-mêmes,ce que nous paraissons être, là-bas, à distance.
De l'extérieur, je parais un homme; mais ce n'est pas ce que je suis vraiment. Nous confondons notre apparence vue de l'extérieur et notre réalité.

Que suis-je alors?

Eh bien, il suffit pour le savoir d'avoir l'audace de regarder en soi-même en retournant la flèche de l'attention de 180°.
Nous ne sommes pas un individu mais une conscience pure, un espace, dans lequel ce corps apparait.

L'homme intérieur et l'homme extérieur sont aussi différents que le ciel et la terre.

Maître Eckhart.


Jésus dit: Ce que je parais être maintenant, je ne le suis pas... Et telle est ma parole, qui me distingue de l'humanité.

Actes de Jean.

José Le Roy

Commentaires
J
Selenec,<br /> une polarité est la coexistence dans le même temps de 2 opposés...ce que j'aime avec la polarité c'est qu'elle inclut,elle n'exclut pas...dans la non dualité,il y a parfois beaucoup de négations et d'exclusions;le neti neti,ni ceci ni cela est un bon outil,mais un outil provisoire...la discrimination oblige au début de séparer les choses,de les opposer;cela est nécessaire,mais dans un deuxième temps,ces éléments apparemment séparés sont unis à nouveau...en anglais ils disent "awareness and consciousness are not two"...la forme est le vide,le vide et la forme,pourtant ce que je suis est au delà de la forme et du vide...non dualité!:-)
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S
Je ne suis pas d'accord avec "nous sommes UNE" polarité parce qu'un système de polarités fonctionne normalement avac deux polarités, mais je suis d'accord avec la suite.<br /> D'où mon commentaire "Vacuité" ("vacuité" au sens bouddhiste de ce terme)
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J
Mais même les sensations changeantes, quand on en prend conscience et qu'on les identifie, on leur donne, en les conceptualisant, une forme et une permanence qu'elles n'ont pas. Un avatar du corps qui, par rapport au penseur ou au connaisseur, paraît, enveloppant, comme une enveloppe.
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J
1) je voudrais d'abord dire que je trouve les commentaires sur ce blog excellents et même tout à fait remarquables. <br /> <br /> 2)Concernant le corps, Patrice et Jerome et d'autres ont dit l'essentiel<br /> Je suis identifié au corps; donc d'abord il faut comprendre que je ne suis pas un corps. La conscience prend alors conscience d'elle même. Ellle devient vaste comme le ciel.<br /> <br /> Mais la conscience n'est pas séparée des sensations et plus largement des phénomènes. La conscience et l'univers sont un; notre vrai corps c'est le monde manifesté. <br /> <br /> D'autre part ce petit corps que nous croyons bien réel est vide en fait, constitué de sensations changeantes.(Faire l'exercice que propose Patrice de fermer les yeux...)Il n'y a pas d'enveloppe corporelle, car je ne suis pas enveloppé par le corps. Je ne suis pas dans le corps, c'est le corps qui est en moi.<br /> <br /> L'union du vide et de la forme, de la conscience et des apparences, du sans corps et du corps : telle est la vie dans la non-dualité. C'est comme chevaucher le vide en jouissant des phénomènes.<br /> jlr
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P
à partir du moment où l'élève parle, il est à côté de la réalité, il construit quelque chose au niveau conceptuel, et il se coupe de l'expérience pour entrer dans l'artificiel, le construit. Le coup du maître le ramène à une expérience, douloureuse certes, mais qui n'a pas besoin de mots pour être vécue. IL revient également au silence.<br /> Maintenant, ce qui peut être intéressant n'est pas de réfléchir ou de se demander si je suis aussi un corps ou non, mais simplement de se faire le témoin, d'expérimenter le corps à l'instant même. Pas ce que je pense être mon corps (un tronc, une tête, des jambes, des bras, avec des organes à l'intérieur, des os etc.), tout ça c'est encore du construit, du concept, des images, des croyances, que nous n'expérimenterons probablement jamais (nous ne verrons ni ne toucherons jamais nos os, notre cerveau, nos intestins, enfin j'espère...), mais ce que j'expérimente du corps: au niveau visuel, bras, mains, jambes et bas du corps, au niveau kinesthésique, une sensation de contact là où nous sommes assis, peut être quelques sensations au niveau de l'abdomen ou de la poitrine (digestion, respiration) et si nous fermons les yeux, tout le visuel disparaît, il ne reste que ces quelques sensations. <br /> Nous imaginons avoir un corps, mais ce que nous expérimentons est simplement un ensemble de sensations visuelles, kinésthésiques, parfois auditives pour ceux qui font de l'aérophagie, hihihi! Toutes ces expériences sensorielles nous confortent en permanence dans la croyance d'un corps, solide et bien réel. Mais en fait, ces sensations apparaissent où? Ne participent-elles pas de la conscience? Où sont passées les sensations corporelles d'il y a 2 mn? Et où apparaissent celles de cet instant? Et où de meurent elles? Faites l'expérience réellement, en cherchant vraiment, encore et encore, d'où ça vient, où ça demeure et où ça va. Il ne s'agit pas de réfléchir, mais de chercher, comme lorsque j'étais petit, et que j'avais peur qu'il y ait un loup dans l'obscurité de sous mon lit, et que je n'était pas rassuré par ce que disait papa, mais seulementlorsque j'avais vraiment éclairé et regardé sous le lit pour constater cette absence.<br /> Le voie spirituelle est une voie d'expérience, pas de prise de tête, de réflexion. Il s'agit de voir, entendre, sentir, faire l'expérience de , pour enfin réaliser.
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Eveil et philosophie, blog de José Le Roy
  • Ce blog présente la philosophie comme un chemin d'éveil à notre vraie nature. La philosophie n'est pas un simple discours mais une voie de transformation et de connaissance de soi. Ce blog s'inscrit dans l'enseignement de Douglas Harding.
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